Avez-vous vécu des relations compliquées avec votre famille, vos collègues, vos collaborateurs ? Votre environnement de travail devient-il difficile à supporter ?
La rencontre avec certaines personnes ou groupes vous a-t-elle laissé un souvenir cuisant ? Le mot « toxique » vous vient-il à l'esprit ?
Cet ouvrage vous permettra de faire le tri entre les problèmes relationnels, certes pénibles, inhérents à la vie en société et les situations où votre intégrité physique et psychique est mise en cause.
Il vous propose de repérer les personnalités ou groupes réellement « toxiques », de comprendre leur mode d'action, leur génie maléfique et, s'il n'est pas trop tard, « d'espérer vous en sortir indemne » en vous comportant de façon adéquate. Vous comprendrez également comment ces personnes, ces groupes ont été « fabriquées » par leur vécu, leur environnement.
Cette publication s'adresse aux cadres, aux formateurs, aux enseignants, aux travailleurs du social, de la santé, aux animateurs, et à toute personne qui peut être amenée à être membre d'un groupe, d'une institution, d'une famille.
Nos angoisses existentielles nous ont conduits, par le passé, à nous représenter les uns les autres selon une vision racialiste, capitaliste et culturaliste. Cette vision répartit arbitrairement les richesses matérielles et spirituelles du monde ; elle est à la fois produite et productrice de séismes identitaires qui ébranlent notre Humanité commune depuis plusieurs siècles. L'idée principale développée dans cet ouvrage est que la crise migratoire, crise de soi, est l'une des répliques de ces séismes dans nos sociétés plurielles contemporaines. Cette crise montre que le monde est inscrit à la fois dans une trajectoire traumatique et de résilience à l'échelle de l'Humanité.
La clinique de la mondialité, cette clinique pour tous et pas seulement pour les migrants et les étrangers, permet d'analyser cette trajectoire à deux vitesses en pensant notre héritage identitaire de longue durée. Accueillir et accompagner les «migrants» relève alors d'un accompagnement global où il
s'agit de prendre soin à la fois des migrants, des professionnels, des sociétés d'accueil, de transit et de départ ainsi que des États traumatisés par la vague migratoire.
Éduquer sans exclure
Né du sentiment d'urgence qu'il faut au plus vite nous «?désintoxiquer?» de la note à l'école, ce livre entend relever un triple défi?: convaincre les citoyens des méfaits sur l'éducation d'une estimation chiffrée, outil de sélection?; décrire des alternatives non chiffrées en matière d'évaluation?; s'interroger sur comment éduquer et évaluer sans exclure. Soit «?dé-chiffrer l'humain?».
Pour les auteurs, nombreuses sont les pratiques pédagogiques qui, au coeur même de la transmission des savoirs, de la culture et de l'esprit créatif, permettent?:
- de forger en chacun l'estime de soi et le respect d'autrui,
- d'accompagner tous les apprenants,
- de favoriser les régulations,
- de nourrir le désir d'apprendre.
À condition qu'éducateurs et formateurs puissent travailler dans des institutions qui elles-mêmes sachent rompre avec leurs coutumes sélectives
Notre perception de la réalité est influencée par les
fonctionnements de notre cerveau. C'est la combinaison
de différents paramètres innés qui façonne nos habitudes
mentales. Les particularités de ces paramètres colorent
notre personnalité et influencent notre rapport au monde
environnant. Découvrir la richesse de notre profil mental
permet de mieux gérer nos démarches intellectuelles.
Comprendre ses fonctionnements contribue à créer des
relations plus sereines avec les personnes qui interagissent
dans nos apprentissages.
La Thérapie Sociale, inventée par Charles Rojzman et pratiquée aujourd'hui dans de nombreux pays, est une proposition ambitieuse et réaliste pour apporter des solutions collectives aux problèmes et aux violences qui agitent la société actuelle. Il apparaît plus que jamais nécessaire de comprendre et de soigner les blessures provoquées par la vie en commun dans les familles, les villes et les organisations, de développer de nouvelles pratiques et de nouveaux savoir-être adaptés à la réalité d'une société diversifiée, fragmentée, compétitive et où il est devenu difficile de coopérer et de vivre ensemble de façon véritablement démocratique.
Ce livre qui expose les principes fondamentaux et les outils de la Thérapie Sociale répond aux besoins de compréhension et d'action des intervenants politiques et sociaux, en même temps qu'au souci de tous les citoyens de vivre mieux dans un temps de crise et d'incertitude.
Cet ouvrage présente le cadre de la prise en charge des mineurs isolés étrangers. Les principaux enjeux qui apparaissent avec l'arrivée de ce public dans les institutions en charge de les protéger et de les accompagner y sont précisés.
Ni théorie générale du soupçon, ni guide pratique, il y est question de penser l'action de ceux qui, comme salariés ou comme bénévoles, participent à l'accueil d'un public unanimement considéré comme vulnérable et néanmoins suspect de ne pas « vraiment » mériter d'être aidé. Les effets de cette suspicion concernent autant ceux qui organisent l'accueil que ceux à qui il est destiné. Ils interrogent la nature du lien qui les réunit. Le soupçon ébranle les pratiques des accueillants. Pour s'en défaire, il convient d'en étudier le mécanisme et de s'interroger sur les stratégies que les usagers inventent quand ils sont confrontés aux services sociaux.
Quand l'accueil s'effectue en demi-teinte, qu'en résulte-t-il au niveau interpersonnel, au niveau institutionnel, au niveau politique?? L'occasion nous est ainsi donnée de revisiter certaines pratiques fortes du patrimoine des éducateurs et de repenser les bases d'une alliance avec l'usager.
À l'appui des analyses avancées, l'auteur a choisi d'introduire des récits tirés d'un carnet de bord qu'il a tenu au fil de sa pratique. Ces récits et ces analyses s'adressent à tous ceux qui, confrontés à l'accueil de personnes qui parfois ne sont pas les bienvenues, cherchent des pistes d'intervention et matière à réflexion.
Nos institutions publiques, issues de la Modernité, sont essentiellement fondées sur la foi en la science et la raison, qui irriguent nos philosophies depuis quatre siècles et dont la base est le principe de non-contradiction qui nous vient des Grecs.
Cette croyance est fortement affaiblie en ce début de 21esiècle, du fait de la faillite des idéaux liés au Progrès, des catastrophes environnementales, ainsi que, plus profondément mais, ce qui est moins connu, de la découverte progressive de l'incomplétude radicale des mathématiques, donc de toute science et par conséquent de toute modélisation.
Cependant nos institutions publiques actuelles sont devenues inefficientes et irréformables.
La vie invente chaque jour du nouveau au sein de notre société et de nouvelles solidarités s'y tissent.
Cet ouvrage montre ce qui est en train de naître au coeur de la société, en dehors des institutions, émergences basées sur la discrétion, la fragilité, la simplicité, l'ouverture, la solidarité, mais aussi accueillant l'incertitude structurelle et structurante de notre quotidien.
Affirmant la fin de la période dite Moderne et son basculement vers un monde plus ouvert, ce texte plaide pour une philosophie qui détache la science de la technoscience et met la science et la raison à une place seconde par rapport à la vie et à l'existence, là où les paradoxes règnent et où le discours rationnel cède la place à la sensibilité, à l'art et à la poésie.
Nos institutions publiques se sont édifiées sur les fondations philosophiques de la science et la raison. En ce début de XXIe?siècle, elles se fissurent sous l'effet de l'effondrement de la croyance au Progrès, des catastrophes environnementales, ainsi que de la découverte progressive de l'incomplétude radicale des mathématiques, donc de toute science et par conséquent de toute modélisation.
Le problème est structurellement insurmontable, nos institutions publiques s'essoufflent irrémédiablement.
La thèse défendue dans ce livre consiste à affirmer que la croyance en la puissance opératoire de la science et de la raison non contradictoire, autrefois efficace, est désormais épuisée. Nos institutions publiques sont-elles réformables?? La réponse est ici négative, car leur sève est tarie.
Mais de nouvelles germinations, capables d'accueillir l'incertitude structurelle et structurante du quotidien, apparaissent au coeur de notre société, et annoncent son basculement vers un monde plus ouvert, permettant de reprendre confiance en l'avenir. Leur émergence est basée sur l'altérité qui devient le nouveau nom de la fraternité, là où s'épanouit le désir du risque de la rencontre non maîtrisable.
L'auteur interroge ici les fondements de nos institutions publiques au croisement de plusieurs disciplines, la science, la technologie, la philosophie et l'économie. Au-delà de son expertise d'ingénieur nourrie de philosophie, il adopte le parti pris du citoyen, qui dénonce les dérives de la suprématie de la technoscience menaçant nos démocraties, et accueille les changements à la marge de notre société comme autant de signes qu'une ère nouvelle s'ouvre à nous.
Le parti pris de l'optimisme
Cet ouvrage présente les composantes-clés de l'évolution de l'humanité. Il montre les ressources sur lesquelles l'Homme a pu s'appuyer pour construire une organisation sociale performante et apprenante.
L'auteur fait le choix de modéliser l'aventure humaine sur la base d'une double hélice permettant de repérer les événements vécus, leurs interférences, leurs incidences...
Cette relecture historique permet de revenir sur notre perception du passé afin de plus justement adosser notre présent en vue d'esquisser les perspectives et les conditions de notre avenir humain dans sa complexité.
Il se positionne sur les défis actuels de l'Humanité et donne des démarches pour garantir l'existence d'une société humaniste.
Aujourd'hui seul l'optimisme de résistance, prôné dans cet ouvrage, est digne d'une pensée humaniste et d'une détermination à remplir la vocation spirituelle dévolue à l'humanité.
Approche centrée sur l'entourage et l'alcoolodépendance
Dans cet ouvrage, l'auteure revisite d'abord les différents modes «généralistes» d'écoute et d'intervention au niveau des couples et présente un dispositif en institution spécialisée pour accueillir des couples présentant leurs difficultés sous le registre de l'alcool. Elle dégage de cette expérience à la fois des aperçus cliniques et des perspectives pour le travail avec l'entourage. Elle aborde les différentes méthodes d'accompagnement et de prise en charge thérapeutiques.
Le sujet alcoolodépendant et son entourage sont conduits à porter un regard nouveau sur leur parcours, à se resituer mutuellement dans leurs liens familiaux et à voir pour chacun s'ouvrir ainsi un accès à sa place de sujet qui ouvriront les possibilités d'un changement.
Merci à Isabelle Tamian de cette contribution nouvelle et originale qui, observant comment la problématique alcoolique impacte celle du lien conjugal et familial, et jusqu'à la possibilité même d'engager une thérapie de couple ou du groupe familial, nous montre la nécessité d'un travail préliminaire d'accueil et d'accompagnement de l'entourage quand il apporte sa plainte et sa demande à propos de l'autre et pour l'autre, nous en indique les modalités possibles en institution spécialisée ainsi que, au-delà de la conduite alcoolique, les effets et l'intérêt pour les protagonistes, pour chacun et ensemble.
Que le lecteur prenne le même intérêt et le même plaisir que moi à lire ce travail et découvrir les perspectives qu'il nous ouvre pour accueillir et accompagner un «?alcoolique?» avec les siens.
Extrait de la préface du Dr Alain Rigaud - Psychiatre des Hôpitaux, chef du pôle d'addictologie de l'EPSM Marne
Président de l'Association nationale de prévention?en alcoologie et addictologie.
Altermarxiste? Géographe radical?
Cet ouvrage aide à comprendre les liens entre options politiques et philosophiques ainsi que les directions dans lesquelles peuvent s'orienter aujourd'hui recherches et mouvements «altermarxistes» sur les différents continents. Difficile de ne pas passer par la case Lefebvre. Certes il demande un effort mais on n'y trouvera néanmoins aucun jargon inutile ni discussion de salon: seulement des références à Pascal, Schelling, Heidegger, Sartre, Clouscard...
Une femme, un honnête homme du XXIesiècle - qu'il soit citoyen, militant, étudiant, enseignant - y puisera, à travers Henri Lefebvre, une arme pour l'intelligibilité du monde ainsi que pour la pratique.
Entre invention et continuité
Écrire un livre sur l'histoire de la pédagogie et les pédagogues est une véritable gageure, car ce sujet est extrêmement vaste, complexe. Bernadette Moussy, jardinière d'enfants et éducatrice de jeunes enfants a relevé ce défi avec une très grande érudition, elle nous fait voyager à travers les siècles allant du monde gallo-romain jusqu'à nos jours.
Elle met en lumière un nombre impressionnant de pédagogues oubliés ou inconnus de la plupart d'entre nous et elle montre ainsi combien cette question de la pédagogie est essentielle et a taraudé l'humanité depuis ses origines.
Elle souligne le lien entre les différentes pédagogies et le contexte social dans lequel elles émergent et note qu'il reflète le désir de correspondre au modèle social ou au contraire le souhait de s'en affranchir et de le faire évoluer.
Un grand merci à Bernadette Moussy si attentive, aimante et respectueuse des enfants car elle nous aide à réfléchir aux fondements de la pédagogie, à ces questionnements si importants pour le devenir de nos enfants et donc de la société tout entière.
Préface de Catherine Gueguen
Cet ouvrage a pour but d'apporter des bases sur l'histoire de l'éducation, l'histoire des institutions d'accueil, les pédagogues et la pédagogie, en particulier celle qui s'adresse aux jeunes enfants. Il a aussi un autre but, celui de partager une passion née devant la découverte de cette volonté, qui tout au long des siècles a cherché à faire reconnaître l'enfant comme interlocuteur dans la relation éducative.
Votre parent vit désormais en établissement.
Ce livret a pour but de vous aider à accompagner votre parent dans cette étape de vie en préservant la sérénité et la joie.
Cet ouvrage propose des éclairages pour mieux comprendre ce que peut vivre votre parent et des conseils pour réagir à ses comportements déroutants.
Comment répondre présent
Tous les jours nous sommes témoins de violence.
Chacune de ces situations est susceptible de provoquer malaise, inhibition, sentiment d'impuissance...
Quel est ce trouble ?
- Peur d'intervenir ?
- Culpabilité de notre envie de fuir ou d'ignorer les enjeux ?
- Manque de modèles pour « faire quelque chose ? »
De quoi aurions-nous besoin, pour
- Agir sans forcément réagir ?
- Prendre nos responsabilités sans forcément parler, expliquer ou convaincre ?
- Réduire cette violence dans le respect de chacun ?
Grâce à des exemples concrets, ce livre propose
- D'identifier ces violences.
- De présenter des options alternatives aux tentations de fuite, de mutisme ou de passivité.
- De découvrir des modèles de choix courageux car, dans notre quotidien, cette initiative sera souvent source de désordre, de conflit ou de rupture d'harmonie.
- De nous encourager à cette audace après le deuil de vouloir avoir raison ou de prétendre être efficace.
- De puiser dans nos réserves de créativité et de confiance en nous, afin de répondre présent, chacun à notre façon.
Penser des méthodes d'action avec le groupe
L'action sociale est confrontée à de nouveaux enjeux (problématiques des personnes, accroissement des violences, paupérisation et précarisation croissantes, migrations, etc.) et il n'est pas possible de faire comme si ce n'était pas le cas. Nous sommes face à de nouvelles problématiques sociales qui se développent dans un environnement globalisé.
Cet ouvrage décline des moyens et des méthodes, issus de l'ethnométhodologie et de l'ethnographie, pour travailler la distance à l'autre, illustrés par des récits de vie qui présentent des trajectoires, des relations éducatives et dessinent des perspectives mais aussi des issues et des solutions.
L'objectif de cet ouvrage est de penser la relation éducative, et la « bonne » distance à l'autre, au centre des préoccupations de nombreux professionnels, aujourd'hui en grande difficulté pour intervenir auprès des publics dits incasables ou addicts, hyperactifs ou border-line, aux pathologies limites ou au hors limite pathologique.
Cet ouvrage, destiné aux professionnels du secteur social et médicosocial, autant de terrain que d'encadrement, intéressera tout autant les parents que les enseignants pour aborder les questions éducatives et les problématiques juvéniles.
Il est un outil indispensable pour les étudiants en DUT carrières sociales, les éducateurs spécialisés, les moniteurs éducateurs, les AMP en formation dans les IRTS, ou encore les assistants sociaux en formation, comme pour les étudiants dans des filières universitaires spécialisées dans l'intervention sociale (les masters de sociologie par exemple).
S'il reste intemporel et indémodable, le sujet du bonheur secoue notablement notre époque. Par cette préoccupation majeure, nous semblons en effet tiraillés entre une aspiration à l'épanouissement individuel, un besoin de «retour aux sources», une quête de sens pour notre vie, une prise de conscience de nos responsabilités tant écologiques
que sociales. Comment concilier toutes ces attentes qui peuvent paraître contradictoires ?
Le bonheur est souvent traité sous l'angle personnel, parfois sous l'angle collectif ou idéologique, d'autres fois sous l'angle de nos conditions de vie extérieures. Cet ouvrage l'explore d'une façon globale, offrant ainsi une vision inhabituelle du bonheur, plus complète et plus réaliste. L'auteur
nous embarque pour un voyage inattendu, qui donne un précieux recul sur notre existence et sur notre société.
Aujourd'hui, chacun doit sans cesse se montrer performant et répondre aux exigences de la compétitivité. Le stress permanent et l'inquiétude pour l'avenir traversent notre vie quotidienne. On se sent, alors, parfois très vulnérable, comme écrasé, incapable de suivre ou de s'adapter. On éprouve le sentiment de subir un monde qui a perdu la question du sens et détruit progressivement la saveur de la vie. Pourtant, au-delà des apparences, il existe une « fragilité de la force », celle de l'autosuffisance qui pense que l'on peut se construire tout seul, sans les autres ; et à l'inverse, il existe une force au coeur de la fragilité qui se manifeste dans la solidarité. L'extrême vulnérabilité que nous vivons n'est pas un destin, mais un passage qui doit nous obliger à repenser notre société.
La vie invente chaque jour du nouveau au sein de notre société où de nouvelles solidarités se tissent. Les valeurs qui les sous-tendent ne sont plus, comme au temps jadis de la Modernité, fondées sur la croyance en la maîtrise et la puissance de la technique et de la science, mais sur l'altérité, c'est-à-dire sur les relations fluides et imprévisibles qui relient les humains entre eux et, au niveau de notre planète, les humains, les vivants et les choses, ouvrant le moment écologique dans lequel nous sommes entrés.
De nouvelles institutions émergent de cet en-commun qui apparaît, à bas bruit, dans l'horizontalité de la société. Elles se fondent sur la non-puissance et la non-permanence, et elles se montrent plastiques et en transformation continuelle. Pour les penser, nous devons revisiter nos philosophies.
Dans cet ouvrage, l'auteur se tourne vers des philosophies pour lesquelles la raison devient seconde par rapport à la vie et à l'existence, là où les paradoxes règnent et où le discours rationnel et scientifique cède la place à la sensibilité, à l'art et à la poésie. Ces philosophies de la liberté, de l'advenir et de l'impossible, s'enracinent dans les pensées de l'existence et de l'indicible, au croisement de l'immanence et de la transcendance, marginalisées au profit des philosophies purement rationnelles dominantes aux XIXe et au XXe siècles. Elles retrouvent aujourd'hui un espace de déploiement inattendu, qu'active la rencontre, à l'échelle de la planète, entre les sagesses et les spiritualités des différentes civilisations. Irrigant une nouvelle anthropologie, elles ouvrent des chemins inédits et enthousiasmants pour la pensée et pour l'action à travers l'incertitude et l'incomplétude de notre monde
Rien ne se joue avant 6 ans
Le monde qui vient suppose que nous sachions transmettre à ceux qui arrivent et vont nous remplacer, nous citoyens aujourd'hui adultes, la passion d'apprendre, de comprendre et d'inventer un univers dont nous ignorons encore ce qu'il sera. Le livre de Pascale Toscani nous ouvre des voies neuves pour faire évoluer ensemble notre si précieux système éducatif et lui permettre d'être demain à la hauteur d'une si haute et si nécessaire ambition. Pour moi, « Apprendre avec les neurosciences », c'est un grand livre.
Extrait de la préface d'Hervé Sérieyx
Ce livre réintroduit la confiance et le professionnalisme indispensables non seulement à la réussite des élèves mais aussi à l'épanouissement professionnel des enseignants et des éducateurs.
La prise en compte des sciences cognitives dans l'espace scolaire va permettre à chacun de mieux comprendre les chemins sinueux de l'apprentissage, de la mémoire, de l'attention, de la motivation, des effets du stress.
Ce livre nous offre deux leçons : celle d'un renouvellement de notre système éducatif par l'introduction des neurosciences et celle de l'efficacité d'une recherche-action quand elle conjugue la rigueur scientifique et la culture de la complexité.
Extrait de la postface de Christian Philibert
Des chemins à investir
Un de nos plus grands désarrois actuels est la progressive disparition de ce que nous appelons le Bien Commun. Nous ne comprenons pas pourquoi ce qui était encore efficace il y a peu ne l'est plus ; pourquoi la machine publique qui produisait globalement du bien pour nous tous, s'est enrayée. Nous pouvons être gagnés par l'amertume et le ressentiment. Ne devrions-nous pas regarder cette évolution avec lucidité ? Sinon, des tragédies pourraient bien nous submerger et la barbarie revenir.
Il importe donc de comprendre ce qui nous arrive en ce début de XXIe siècle, où est passé ce Bien Commun qui nous tenait positivement ensemble et s'il n'est pas en train de se métamorphoser en une autre forme.
Cet ouvrage montre ce qui est en train de naître au coeur de la société, ils s'ouvrent des chemins inédits et enthousiasmants pour la pensée et pour l'action.
Une histoire pour lecteurs de tous âges
Il faut toujours s'étonner qu'avec du dissemblable, les humains puissent produire du semblable, qu'avec de la division, ils puissent produire de l'union.
L'opération d'assemblage de ce qui est composite peut être conduite sous bien des motifs. L'un de ces motifs, qui a cours depuis 2 500 ans au moins, a nom "chose publique". De choses contrastées, opposées, les humains ont tenté de faire de la "chose publique". Et ils ont nommé "politique" cet art de faire.
C'est des ressorts de ce "grand art" que ce texte nous entretient. Ces ressorts ne sont pas si nombreux, ni si étranges. Ils sont, au contraire, familiers, à disposition de chacun et de tous. Ils ont trait au "vide", au "plein", au signe "égal", à la "découpe". La fable, ici contée, en dévoile la présence et l'efficacité, lorsqu'ils servent la fabrication du "tenir ensemble".
Ce livre propose de partager les réflexions et les propositions d'un militant sur la façon de redonner sens et force à notre démocratie et foi en la politique.
L'auteur y présente ses convictions, à savoir :
- l'avenir de notre démocratie repose d'abord sur l'implication des citoyens et de leurs élus et donc sur la manière de partager les responsabilités et le pouvoir ;
- la priorité est d'édifier une société civique en s'appuyant sur la mise en oeuvre de processus démocratiques et sur une éducation civique permanente ;
- la régénération de notre culture politique, nécessaire pour réinventer notre démocratie, requiert une révolution politicoculturelle mobilisant les forces créatives et émancipatrices de tous.
Mais alors, peut-on redonner sens et vigueur à notre culture et à notre démocratie sans s'appuyer sur des forces spirituelles ? Se faire entendre sur un tel sujet est délicat dans un pays où le mot spiritualité est suspect pour une partie de nos concitoyens, où la religion est souvent jugée de façon négative et où il est difficile de dépasser les approches idéologiques. Pourtant, leur quête de sens et de vérité donne force et cohérence aux engagements de militants oeuvrant dans la durée au service des autres et de la collectivité.
Impliquons-nous, (re)prenons le pouvoir, osons réaliser la promesse démocratique pour faire monde ensemble en bâtissant notre société civique.
Forte de son expérience de formatrice auprès des enseignants d'écoles maternelles et primaires, Jacqueline Bonnard s'efforce de répondre et d'aider des enseignants souvent interrogatifs sur les sciences et la technologie dans leur enseignement... surtout lorsqu'ils ne disposent pas des bases d'une culture technique qui rassure et aide à surmonter les peurs de l'inconnu.
À travers ses propositions d'activités concrètes et actives pour apprendre à regarder et à interroger les objets, elle explique comment l'enseignant peut «Renouer avec la démarche d'exploration des apprentissages premiers» ou comment il peut «Rendre étrange un objet familier...», autant d'expériences fondatrices d'une démarche technologique que chaque enseignant devrait vivre...
Extrait de la préface de Dominique Taraud
Cet ouvrage répond aux interrogations des enseignants des cycles de maternelle et primaire. Il aide à découvrir les principes premiers d'une culture scientifique et technologique et permet de proposer aux élèves des activités nouvelles, différentes amenant de nouvelles approches pédagogiques visant le développement et la structuration de la pensée des jeunes élèves.
Il poursuit un double but:
- éclairer le lecteur sur la construction sociohistorique de cet enseignement puis le situer dans le contexte actuel;
- donner envie aux professeurs des écoles d'explorer et de découvrir le monde des objets avec leurs élèves tout en installant chez ces derniers une posture de chercheur.
La notion d'accompagnement s'entend aujourd'hui dans une acception large et s'applique à une grande diversité de situations concrètes. La transposition au monde du travail des concepts d'accompagnement et de situations de handicap renvoie, dans sa mise en oeuvre, à des référentiels et des pratiques identifiés. Est-on certain pour autant d'appréhender les mesures qui permettent aux personnes en situation de handicap d'être pleinement intégrées à leur environnement professionnel ?
C'est à cette question que le Conseil scientifique du Fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) souhaite répondre dans ce Guide pour l'accompagnement des agents en situation de handicap au cours de leur vie professionnelle. Trois axes d'analyse sont privilégiés dans cette étude : les leviers institutionnels, organisationnels et l'entourage professionnel, considérés comme autant de rouages pour construire un accompagnement intégré et efficace.
Ce Guide, qui se veut pratique, a pour vocation d'apporter aux responsables des personnels et aux cadres chargés de sa mise en oeuvre (psychologues, médecins du travail, élus syndicaux ou associatifs, ergonomes...), les repères pour promouvoir un accompagnement de qualité, pérenne et partagé avec leurs collègues en situation de handicap. La méthodologie proposée ainsi que les bonnes pratiques et recommandations exposées sont transposables à tout environnement de travail ayant vocation à accueillir des personnes en situation de handicap, qu'il soit public ou privé.