De 1936 à 1944, Friedrich Reck-Malleczewen a couché dans son journal la haine que lui inspiraient les nazis et la honte ressentie devant ce qu'ils faisaient de l'Allemagne et des Allemands.Fervent nationaliste, conservateur convaincu, nostalgique de la monarchie, Reck-Malleczewen s'est insurgé par amour de l'Allemagne contre Hitler, ce « raté » rencontré à plusieurs reprises. Son témoignage aussi précis qu'implacable est porté par une écriture sans pareille où la colère le dispute à la révolte.Véritable réquisitoire contre le IIIe Reich, document majeur oublié depuis des décennies, La Haine et la honte se révèle ainsi d'une lucidité et d'une prescience troublantes.Une lecture indispensable pour comprendre le nazisme et ceux qui lui ont cédé.
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Sous l'Occupation, la vie au Ritz ne fut pas que luxe, calme et volupté...
Entre 1940 et 1944, nul autre lieu ne concentra autant d'intrigues et de destins hors du commun. L'hôtel de la place Vendôme fut à la fois :
L'épicentre des mondanités parisiennes - on pouvait y croiser Arletty, Coco Chanel, Sacha Guitry ou le duc et la duchesse de Windsor ;
Le lieu de villégiature des hauts dignitaires nazis - Hermann Goering y avait ses habitudes et appréciait de se faire livrer le fruit du pillage des musées parisiens dans sa suite ;
Une plaque tournante de la résistance à l'occupant et à Hitler - des Juifs furent cachés dans les chambres de bonne tandis que le bar de l'hôtel servait de lieu de rendez-vous aux conspirateurs de l'opération Walkyrie ;
Un nid d'espions - la course à la bombe atomique entre les savants américains du projet Manhattan et leurs adversaires nazis se joua en partie dans ses salons.
Depuis l'ouverture du palace sous les auspices de Proust jusqu'aux fêtes mémorables organisées par Hemingway après la Libération, Tilar Mazzeo raconte par le menu l'histoire d'un lieu mythique et nous plonge au coeur de l'Occupation.
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Le 28 avril 1990, trois mois après la libération de Nelson Mandela, Michael Lapsley perdait ses mains et un oeil dans un attentat au colis piégé au Zimbabwe. Aumônier de l'ANC en exil, il payait ainsi très cher son engagement contre l'apartheid. Depuis lors, des crochets métalliques lui servent de mains, mais il poursuit sans relâche son combat pour la paix et la liberté... En 1998, il fonde au Cap l'Institut pour la guérison des mémoires, dont la vocation est de venir en aide aux victimes de diverses formes de violence et d'oppression. Fort de son expérience, Michael Lapsley anime également des ateliers pour accompagner les personnes marquées par un passé douloureux, notamment des détenus, des réfugiés ou des malades du sida, aussi bien au Rwanda et aux États-Unis qu'en Irlande du Nord et en Colombie. « Michael Lapsley décrit le refus d'être brisé, dans son corps, son âme et son esprit. Cet engagement, il l'étend au monde entier. La portée de ce livre est immense. » Nadine Gordimer, romancière sud-africaine, prix Nobel de littérature.Né en 1949 en Nouvelle-Zélande, Michael Lapsley est un prêtre anglican. À l'âge de 24 ans, il est envoyé en Afrique du Sud pour poursuivre ses études et découvre la réalité de l'apartheid. Expulsé en 1976, il se rend au Lesotho et devient aumônier de l'ANC en exil.Ce livre, préfacé par Desmon Tutu a été écrit en collaboration avec Stephen Karakashian et traduit de l'anglais par Daniel Delmée.
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