La rhétorique est partout. Dans les discours politiques comme dans les spots publicitaires. Dans les réunions professionnelles comme dans les dîners de famille. Dans les entretiens d'embauche comme dans les rendez-vous galants. Pas un jour ne passe sans que nous ayons à défendre une idée, un projet, un produit ; et à nous protéger contre d'éventuelles fourberies. Que cela nous plaise ou non, convaincre est un pouvoir. À nous d'apprendre à le maîtriser.
Et de savoir y résister.
Car la rhétorique n'est ni innée, ni inexplicable. Elle repose sur une technique, obéit à des règles, mobilise des procédés, des stratagèmes, des outils. Dans ce traité accessible et concret, ponctué d'exemples et de cas pratiques, Clément Viktorovitch nous en révèle tous les secrets. Au fil des pages, il nous montre comment produire et décrypter les discours, mener les débats et les discussions, déjouer les manipulations.
L'art de convaincre est un pouvoir trop grand pour ne pas être partagé !
Clément Viktorovitch est docteur en science politique. Il enseigne la rhétorique et la négociation à Sciences Po depuis plus de dix ans. Il a dispensé ses cours à l'ESSEC, l'ENA, l'École de Guerre, l'Université Paris 13. Pédagogue passionné, soucieux de vulgarisation, il s'est fait connaître par ses chroniques dans les médias, où il analyse sans complaisance les discours politiques.
« Le 5 mai 2017, durant l'entre-deux-tours de la présidentielle, un tweet révèle des milliers de courriels de l'équipe d'En Marche. Il sera massivement relayé pour tenter de faire basculer l'opinion, et avec elle l'élection.
Qui était à la manoeuvre de ces MacronLeaks ?
Le GRU russe, qui aurait hacké les boîtes mail, l'alt-right, l'extrême droite française... et 20 000 bots, des robots pilotés par intelligence artificielle. »
D'élection en élection, une lame de fond s'abat sur chaque citoyen : les réseaux sociaux nous manipulent et déchirent notre tissu social. De fait, la science révèle notre dangereuse inadaptation à la nouvelle donne numérique. Comment se prémunir des intoxications à l'heure du vote ? Une analyse stupéfiante doublée de pistes concrètes, tant individuelles que collectives, pour nous protéger et préserver nos démocraties.
Qu'est-ce qu'elle faisait dehors à cette heure ? Avait-elle bu ? Que portait-elle ? Il ne peut pas l'avoir violée, je m'en porte garant, c'est mon ami. C'était une autre époque. Il faut séparer l'homme de l'artiste. C'est un drame, un crime passionnel, le geste fou d'un amoureux éconduit. Pourquoi n'a-t-elle pas porté plainte avant ? C'était un dérapage, une maladresse, un geste déplacé. Il ne pensait pas à mal, c'est quelqu'un de bien. On ne peut plus rien dire. Les féministes sont des folles hystériques.« Depuis trois ans, je collecte et décortique des centaines d'exemples d'un discours sexiste dans la presse, à la télévision ou à la radio. Ce sexisme ne dit jamais son nom, mais c'est bien lui qui conduit les rédactions à taire ou à reléguer les violences sexuelles en périphérie des journaux. Lui qui se loge dans le choix d'un mot ou d'une virgule, participant à la culpabilisation des victimes et à la déresponsabilisation des accusés.Comment lutter contre le sexisme quand il est perpétué et amplifié par les médias ? Il est temps d'explorer les fondements de ce discours, pour en défaire les mécanismes et nous en libérer. » R. L.« Rose Lamy surveille le poids des maux. » Clémentine Goldszal - M le magazine du Monde « Sur le fond, c'est passionnant et terrifiant. Mais ce qui m'a le plus touché, c'est l'honnêteté de Rose Lamy. » Victorine de Oliveira - Philosophie Magazine
« Un livre essentiel pour comprendre que le choix des mots dans un système patriarcal contribue à perpétuer les violences. » Les Inrockuptibles« Un livre indispensable, brillant, qui m'a appris énormément de choses. Ce livre amène un nouveau point de vue : ce sont des faits et uniquement des faits. » Marion Seclin « Livre de chevet !! À lire de toute urgence. » Enora Malagré « Un livre excellent, très source, anglé, sérieux. C'est une arme pour penser, réfléchir, comprendre. » Illana Weizman
La première grande grammaire de la langue écrite et parlée contemporaine, mettant à l'honneur la diversité de tous les usages écrits et oraux, y compris quand ils s'écartent des normes enseignées. L'outil indispensable pour les étudiants et les enseignants, et tous les amoureux de la langue.
«?À Bilal, petit-fils qui porte mes espoirs d'un monde de diversité et de tolérance. À quoi bon se battre pour tenter de laisser à ceux qui arrivent une planète "vivable" si leurs esprits, privés de mémoire, incapables de questionnement et sans désir d'élévation, étaient condamnés à errer dans un désert culturel et spirituel, à la merci du premier mot d'ordre, trompés par le moindre mirage, impressionnés par l'image la plus dérisoire???» A. B. Alain Bentolila est professeur de linguistique à l'Université de Paris. Ses recherches l'ont conduit de la description des langues de tradition orale à l'analyse de l'apprentissage du langage et de la lecture. Il est l'auteur de nombreux ouvrages qui ont été de grands succès, parmi lesquels Le Verbe contre la barbarie, Parle à ceux que tu n'aimes pas ou encore Tout sur l'école et Nous ne sommes pas des bonobos.
"La Ligne de partage des eaux de la pensée", oeuvre unique en son genre, fait écho à la vie de Pavel Florenski (1882-1937). En effet, dans cet ouvrage audacieux et profondément original, on découvre la virtuosité d'un penseur qui associe intimement la science, la théologie, l'histoire de l'art, la littérature et la linguistique (autant de domaines où il aura particulièrement brillé) en un seul et même organisme. Pourtant, l'oeuvre sera empêchée, heurtée, brisée et son auteur - fusillé en 1937 - ne pourra jamais en assembler les organes. Le passage que l'on propose "La Nature magique de la parole" - dactylographié en octobre 1920 à "la clinique des malades mentaux" - fait partie de cet ensemble.
Fort de sa triple culture - africaine, française et américaine -, Souleymane Bachir Diagne s'interroge sur la traduction dans ce texte engagé et humaniste, porteur d'une éthique. Si la traduction manifeste le plus souvent une relation de profonde inégalité entre langues dominantes et langues dominées, elle peut aussi être source de dialogue, d'échanges, de métissage, y compris dans des situations d'asymétrie, propres notamment à l'espace colonial, où l'interprète, de simple auxiliaire, devient un véritable médiateur culturel.Faire l'éloge de la traduction, « la langue des langues », c'est célébrer le pluriel de celles-ci et leur égalité ; car traduire, c'est donner dans une langue hospitalitéà ce qui a été pensé dans une autre, c'est créer de la réciprocité, de la rencontre, c'est faire humanité ensemble, c'est en quelque sorte imaginer une Babel heureuse.La question de la traduction, de l'universel et du pluriel, est au coeur de l'oeuvre de Souleymane Bachir Diagne, l'une des voix africaines contemporaines les plus respectées. Il a notamment publié, chez Albin Michel, En quête d'Afrique(s) : universalisme et pensée décoloniale,coécrit avec Jean-Loup Amselle (2018).
La mondialisation, malgré ses promesses techniques infinies, n'a pas réduit nos difficultés à communiquer. Perdu dans les solitudes interactives, chacun cherche l'Autre, hélas, rarement au rendez-vous. Négocier. Cohabiter. Tout pour éviter l'échec de l'acommunication et le risque de guerre. L'Europe en est la paradoxale illustration. Jamais d'accord, mais toujours ensemble. La communication, on l'a rêvée parfaite, technique et immédiate, elle se révèle fragile, politique et humaine. La communication, au fond, c'est toujours le risque de l'Autre.
Une théorie politique de la communication :
Informer n'est pas communiquer (2021)
Communiquer, c'est négocier (2022)
Penser l'incommunication (2023)
Que se passe-t-il quand une personne parle?? Cette question recouvre pourtant une multiplicité de sens. S'agit-il de se faire comprendre?? de partager ses états d'âme?? d'influencer l'autre?? d'atténuer l'écho de ses émotions?? Qu'est-ce qui détermine son expression, son intonation et le choix des mots?? C'est en tant que linguiste et thérapeute ayant travaillé avec des enfants autistes que Laurent Danon-Boileau s'est intéressé aux fonctions du langage, et comme psychanalyste qu'il observe sa dynamique. La cure analytique est par excellence le laboratoire de la parole. Elle permet de saisir les mécanismes psychiques qui la sous-tendent?: la part d'irrationnel, les subtiles variétés de l'écoute de soi, de la mise en lien des pensées et de l'action produite sur celui qui écoute. Cette exploration du mouvement de la parole révèle, au-delà de la cure, tout ce qui peut se jouer, à travers elle, dans un échange entre deux personnes. Laurent Danon-Boileau a été thérapeute au centre Alfred-Binet à Paris, professeur de linguistique à l'université Paris-Descartes et chercheur au MoDyCo (CNRS). Il est psychanalyste formateur à la Société psychanalytique de Paris. Il a notamment publié Des enfants sans langage, La parole est un jeu d'enfant fragile, L'enfant qui ne disait rien et Voir l'autisme autrement.
« L'éducation a pris aujourd'hui une importance insoupçonnée : elle ne vise pas seulement à évoluer à l'intérieur de l'école, mais elle s'étend au-delà, pour s'allier à la science, à la sociologie... Les termes de nouvelle éducation , de pédagogie scientifique s'appliquent au mouvement ardent d'une réforme qui est le résultat d'une aspiration profonde, éprouvée par toute l'humanité... Oui, l'enfant nous a ouvert un monde nouveau et nous a révélé un homme meilleur. Cet homme, nous ne devons pas seulement l'instruire ; il nous faut le défendre tout comme le trésor le plus précieux de l'humanité ; et il nous faut le servir afin qu'il nous fasse ses révélations parce que nous avons besoin de lui. »Publié pour la première fois en 1936 chez Desclée de Brouwer, ce livre reprend la grande conférence prononcée à la Sorbonne en juin de la même année par Maria Montessori (1870-1952). Avec des accents de profondeur et de sensibilité, la grande pédagogue italienne présente de manière ramassée les grandes intuitions de sa démarche.
Maria Montessori (1870-1952) fut l'une des premières femmes médecins d'Italie. Elle est mondialement connue pour la pédagogie qui porte son nom. Son oeuvre en français est éditée chez Desclée de Brouwer.
L'édition définitive d'une référence absolue !
Les 1001 expressions préférées des Français s'est déjà vendue à plus de 100 000 exemplaires depuis sa parution en 2012.
Pour la première fois dans un format intégral XXL, le livre qui dit tout sur les origines parfois surprenantes des expressions populaires revient dans une édition définitive.
Georges Planelles est un amoureux fou de la langue française et un enquêteur linguistique des plus pointilleux. Son travail a été largement salué par le public et par la presse. Son humour ajoute une dimension supplémentaire à son ouvrage devenu une référence pour tous les amoureux de la langue française.À posséder absolument !
« Il n'y a pas d'enfants stupides, il n'y a que des éducations imbéciles. »
Ennui des élèves, découragement des enseignants... l'avertissement de Raoul Vaneigem détonne, questionnant les valeurs et le rôle majeur de l'école dans la société. Il appelle à réenchanter la salle de classe, refuser la soumission, et remettre l'humanité au coeur de l'éducation. À retrouver un lieu d'autonomie, de savoir heureux et de création épanouissante, c'est-à-dire « ouvrir l'école sur une société ouverte ».
L'Enfant reste le texte de référence de Maria Montessori et la meilleure introduction à sa proposition pédagogique. Il met en évidence l'originalité et la modernité des idées de la grande éducatrice italienne. Elle y expose clairement les principes d'une éducation fondée sur le « respect de la personnalité de l'enfant ».Aider l'enfant à exprimer son individualité et révéler ses potentiels, lui donner les moyens de développer le meilleur de lui-même dans le respect de sa nature, pour lui-même et au service de tous, tel est le rôle de l'éducateur et telles sont les voies des pédagogies nouvelles. Ce projet ne cesse, depuis plus d'un siècle, d'inspirer théoriciens et praticiens de l'éducation.Jusqu'ici, la traduction française de cet ouvrage majeur ne proposait que les deux premières parties - déjà incomplètes - de la version originale rédigée en espagnol ; certains paragraphes avaient été tronqués, d'autres déplacés et la troisième partie avait été omise. Cette nouvelle édition intégrale offre onze nouveaux chapitres inédits sur des sujets essentiels tels que les rapports entre les générations et le droit des enfants. Les éditions Desclée de Brouwer offrent enfin ce texte complet au lecteur francophone, dans la présentation revue au soir de sa vie par Maria Montessori.
Une des premières femmes médecins d'Italie, Maria Montessori (1870-1952) est mondialement connue pour la proposition pédagogique et éducative qui porte son nom. Son oeuvre, éditée en français aux éditions Desclée de Brouwer, étonne par sa pertinence et sa capacité d'éveiller et d'élever en chacun l'enfant qu'il a été.
Traduction et révision par Charlotte Poussin, éducatrice Montessori AMI, auteur d'ouvrages de référence sur Montessori et membre du conseil d'administration de l'association Montessori de France.
Pour comprendre comment fonctionne l'orthographe française et écrire sans fautes : toutes les règles, de nombreux exemples et 500 exercices corrigés.
Les règles d'orthographe en 60 doubles pages associant la révision et l'entraînement
o Sur la page de gauche, le rappel de la règle, illustré de nombreux exemples dans un français vivant.
o Sur la page de droite, un entraînement progressif permettant d'observer la règle étudiée puis de la mettre en pratique dans différentes situations, notamment dans un écrit de type professionnel.
Mais aussi :
o À intervalles réguliers, des bilans pour réinvestir les connaissances acquises.
o Une préparation à la Certification Bescherelle orthographe.
o Tous les corrigés à la fin de l'ouvrage.
Pour quels publics ?
Étudiants et adultes souhaitant améliorer leur orthographe, dans le cadre d'une formation universitaire, professionnelle ou à des fins personnelles.
Au-delà des débats et controverses que les modalités de l'enseignement - trop souvent réduites à l'opposition traditionnel/non traditionnel - ne manquent pas de susciter, comment discerner les lignes directrices qui structurent l'ensemble foisonnant des méthodes en pédagogie ? Dans cet ouvrage, les acquis de l'expérience des pédagogues, les apports des autres disciplines des sciences humaines et sociales, la diversité des systèmes de classification des méthodes, les réalisations inventives des acteurs de l'éducation sont examinés à la fois comme contributions à la conception méthodologique pour l'action éducative et comme contributions à la pensée critique en pédagogie. Est également présentée une synthèse des travaux consacrés à l'évaluation des méthodes pédagogiques et - question sensible - à l'appréciation de leur efficacité.
L'ouvrage brosse les portraits croisés de deux générations d'acteurs de l'Éducation nationale, représentées chacune par une dizaine de professionnels. La première génération née dans l'après-guerre entre dans la carrière autour de mai-68 ; la deuxième grandit dans les années 1970-1980 et commence à enseigner vers l'an 2000 : elle se présente symboliquement comme descendance de la première. Une mise en regard permet de dégager les spécificités de chacune d'elle ainsi que des continuités et des ruptures. Les enseignants donnent à voir, à travers leurs récits, les liens complexes tissés entre monde familial et monde scolaire. Ces liens sont resitués à la fois dans un contexte socio-économique et rattachés aux événements de l'histoire nationale ou internationale qui participe de la construction des identités, depuis la Seconde guerre mondiale, jusqu'à la décolonisation, les flux migratoires post-coloniaux et la « crise des migrants » de 2015.
Philippe Meirieu partage, dans ce Dictionnaire inattendu de pédagogie, son amour de l'éducation en nous faisant prendre des chemins de traverse. D'abyme à village, en passant par catéchisme et photocopieuse ou encore placebo et universalisme... ces entrées inattendues, parmi bien d'autres, explorent toutes les facettes de l'éducation scolaire et familiale, formelle et informelle. Elles articulent approches personnelles et théoriques, expériences et recherches pour interroger différemment ces enjeux pédagogiques qui nous concernent toutes et tous.
Plus qu'un dictionnaire traditionnel, plus qu'un essai, cet ouvrage est une balade réflexive pour tous ceux et toutes celles qui sont confrontés au quotidien à cette entreprise difficile qu'est l'éducation, où rien n'est jamais définitivement joué.
Un ouvrage insolite et amusant, témoin du niveau scolaire de nos aïeuls et permettant de s'amuser et de se tester aujourd'hui.
Un livre de référence pour les étudiants et futurs linguistes/orthophonistes.
Qu'est-ce que le langage ? D'où vient-il ? Comment fonctionne-t-il ? Comment se forment et évoluent les langues ? Quel est le lien entre le langage et la pensée ? Autant de questions auxquelles répond cet ouvrage.
En présentant les différentes théories qui ont marqué l'histoire de la linguistique et
de la communication, ainsi que les acquis de la psychologie et des neurosciences,
il constitue un outil de référence pour tous ceux qu'intéresse la communication
humaine dans toute sa complexité.
C'est en linguiste de terrain que Claude Hagège a abordé le champ des langues. Son intérêt pour leur réalité vécue, leur chair vive et le terreau d'origine de la parole humaine en font un adepte d'une approche empiricoinductive, aboutissant ainsi à des conclusions d'ordre général à partir d'une matière concrète.
Les contributions apportées par Claude Hagège en linguistique se fondent sur l'étude de langues sémitiques, africaines, amérindiennes, austronésiennes puis sinotibétaines. Des formes sagittales et du logophorique à la théorie des trois points de vue et l'anthropologie casuelle, c'est toute la richesse et la complexité des langues qui sont ici creusées et révélées. À travers ces travaux, la linguistique s'incarne comme une science humaine à part entière.
«?Parce que la forme est contraignante, l'idée jaillit plus intense?», écrit Baudelaire. De plus en plus, c'est le poète qui se donne ses contraintes, mais, encore de nos jours, la référence au modèle établi par le classicisme reste fondamentale : c'est elle qui donne sens aux innovations et permet de les analyser. Prosodie, métrique, rythme, rime, formes fixes... À l'aide de nombreux exemples, Michèle Aquien nous offre une vision complète de la versification, discipline rigoureuse qui s'est sans cesse modifiée au cours des âges.
L'éducation traditionnelle est prisonnière du schéma punitions-récompenses. Dans ce petit livre, fondé sur les apports de la Communication NonViolente, l'auteur propose une approche globale de l'éducation, tenant compte des motivations des enfants et des jeunes, de l'apprentissage des relations et de la découverte de soi-même.
Il invite à un enseignement qui ne soit plus essentiellement l'accumulation d'un savoir défini par des autorités extérieures aux intéressés, mais plutôt une exploration joyeuse, appuyée sur une écoute des élans et des besoins des enseignants comme des élèves. Cette éducation veut permettre le développement d'une intelligence de la pensée autant que du corps, des émotions et, bien sûr, du coeur.
Un livre à destination des enseignants, des éducateurs et des parents.
« Que pouvons-nous dire du monde ? La thèse critique que nous nous proposons de défendre tente d'éviter tant la réponse du dogmatisme métaphysique que celle du relativisme linguistique. Nous tenterons donc ici de passer de la question : Qu'est-ce qui constitue le monde ? à la question : Que doit être le monde pour que nous puissions le dire ? Et cette conversion d'une position métaphysique à une position critique, nous tâcherons de l'effectuer à propos de chaque trait du monde « apparent » que nous envisagerons. »
Qu'est-ce qui, dans le monde, existe réellement ? Peut-on tout savoir du monde ? Peut-on agir librement dans le monde ? Telles sont quelques questions que pose la philosophie populaire et les réponses se doivent d'être éclairées par l'un des acquis de la philosophie savante : le langage. Lui seul permet de dire le monde avant de pouvoir parler du monde.
En France, chacun passe en moyenne quinze ans à l'école. L'école est devenue un énorme système, une part essentielle de notre société. En retraçant son histoire, on peut observer que, si les contenus de l'enseignement sont issus d'une longue tradition remontant à la Grèce antique, les institutions et la forme de cet enseignement ont subi, à partir du XVIe siècle, des transformations radicales liées aux évolutions politiques, sociales et économiques. Cet ouvrage fait la synthèse de l'histoire de l'éducation en France au travers d'interrogations thématiques qui mettent en perspective les relations des pouvoirs institutionnels, des acteurs (maîtres et élèves) et de la demande sociale (familles, monde du travail) autour de la question scolaire.