• Une ode à la souveraineté de la nature
• Une compassion pour nous autres, humains, qui devons sans cesse lutter pour notre survie.
Une famille a trouvé refuge en pleine montagne où elle tue les oiseaux et les brûle au lance-flammes : ceux-ci seraient à l'origine d'un mal ayant conduit l'humanité à son extinction. Tandis que la mère pleure et chante son existence passée, le père seul s'aventure aux confins de leur " sanctuaire ", d'où il rapporte tout ce qu'il trouve pour assurer la survie des siens. Mais le monde est-il vraiment devenu ce qu'il en dit ? Est-il jonché de cadavres qui pourrissent le long des chemins ? Comment être certain des motifs qui le conduisent à cloîtrer sa famille, à dispenser à ses filles un entraînement quasi militaire et à se montrer chaque jour plus imprévisible et brutal ?
Gemma, la plus jeune des deux filles, va peu à peu transgresser les limites du " sanctuaire " – et avec elles, la loi de ce père qu'elle admire plus que tout. Ce sera pour tomber entre d'autres griffes: celles d'un vieil homme sauvage, menaçant et lubrique qui vit entouré de rapaces. Parmi eux, un aigle qui va fasciner l'enfant...
Écrit en 2019, bien avant qu'une pandémie de coronavirus conduise au confinement de près de la moitié de l'humanité, Le Sanctuaire déploie et sublime ce qui faisait déjà la puissance d'Une immense sensation de calme : une ode à la souveraineté de la nature et une compassion pour nous autres, humains, qui devons sans cesse lutter pour notre survie. À mi-chemin entre David Vann et Antoine Volodine, le deuxième roman de Laurine Roux confirme la singularité et l'universalité de sa voix.
Une immense sensation de calme, premier roman de Laurine Roux : coup de cœur des libraires ; Prix SGDL Révélation 2018.
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Tour à tour roman d'aventure, feuilleton littéraire, chronique familiale et polar, Sur l'épaule des géants relate l'épopée d'un siècle avec humour, vivacité et fougue.
Ayant décidé de retracer le singulier destin de son aïeule Marguerite, Gabriel Aghulon plonge dans l'aventure d'un siècle : l'affaire Dreyfus, la Grande Guerre, les Années folles, la Nuit de Cristal, mai 68... jusqu'aux attentats du World Trade Center. Au gré de ces événements s'écrit la saga du clan Aghulon, où gravitent maints personnages hauts en couleur – un magnanier obsessionnel, un cuisinier truculent, un zoologue obsédé par les termites albinos, une vigneronne avant l'heure, un musicien minimaliste, etc. – dont le chemin croise celui de personnalités majeures, telles Louis Pasteur, Serge Diaghilev, Robert Desnos, Picasso...
Au centre de cette marqueterie, la fameuse Marguerite, clef de voûte de ce petit peuple que les turbulences historiques vont exalter ou chahuter, sans cesser d'être chaperonné, au fil des ans, par une lignée de chats philosophes : Socrate, Érasme, Diogène puis Newton.
Tour à tour roman d'aventure, feuilleton littéraire, chronique familiale et polar,
Sur l'épaule des géants relate l'épopée d'un siècle avec humour, vivacité et fougue.
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Une immense sensation de calme : Prix SGDL Révélation 2018.
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Le Sanctuaire : coups de cœur des libraires ; Grand Prix de l'Imaginaire.
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L'Autre Moitié du monde : finaliste du prix des Librairies et du prix Coiffard ; finaliste pour le prix du Livre Orange.
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Le mal a ses génies, mais aussi ses seconds couteaux.
Marceau, trop jeune pour avoir connu la Seconde Guerre mondiale, trop âgé pour avoir " fait l'Algérie ", tient sa descendance comme deux équidés au bout d'une longe et lui inculque les principes fondamentaux des mœurs soldatesques et de la virilité : Gilles, destiné à l'école militaire, et son cadet, " le Collectionneur ", désireux d'inscrire son nom dans l'histoire de l'aéronautique.
Las, la guerre est loin : c'est sur le champ de bataille économique que l'on se bat désormais. Les deux frères cherchent leur place et leur identité, se répartissant réussites professionnelles, échecs personnels et humiliations intimes. Mais peut-on s'émanciper d'une tutelle paternelle aussi impérieuse, pourvoyeuse d'aversion pour les femmes, d'instincts racistes et de goût de la mort ? Comment devenir un homme lorsque le modèle familial de virilité est devenu hors de portée ? On rêve de combats épiques mais on tue des petits animaux. On rêve de panache mais on soumet des enfants. Quant à la guerre, on ne la fait plus que sur des maquettes de petits garçons.
Authentique conte moral contemporain,
L'art du dressage, tout en sondant les présupposés d'une introuvable masculinité, dresse le tableau d'un drame familial arrimé à la tragédie collective.
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L'écriture de Laurine Roux, simple, rugueuse et âpre, dessine un monde à la lisière du merveilleux. Ses évocations très telluriques, glaciales, minérales, font remonter des scènes presque mythologiques : le grand Nord battu par les vents et la guerre, l'animal tapi en nous, ces terres où l'homme a les pieds dans la boue.
Alors qu'elle vient d'enterrer Baba, sa grand-mère, et qu'elle arpente un monde à la croisée du réel et de l'imaginaire que traversent les plus curieuses légendes, une jeune fille, la narratrice, fait la rencontre d'un être sauvage, magnétique, étrange et taciturne, presque animal : Igor, qui livre du poisson séché à quelques vieilles femmes isolées dans la montagne. Avec lui elle connaîtra l'amour, décuplé par une nature étonnamment vivante et par tout ce que la jeunesse porte d'insolence.
Cinquante ans auparavant, le pays fut ravagé par la guerre, ne laissant que des femmes et des enfants. Les survivants ayant voté pour le Grand-Oubli, seules les aïeules pourraient se souvenir, mais tout désir de mémoire en elles s'est tari.
Avant de mourir pourtant, Baba délivre un secret à sa petite-fille : la vérité sur les " Invisibles ", ces créatures que les bonnes gens redoutent plus que tout. Elles ignorent encore combien le destin de la jeune fille sera lié à ces parias.
Au fil du temps le mystère s'épaissit. Qui est Tochko, cet Invisible dont Igor paraît si proche ? Quel lien l'unit à la vieille Grisha, honnie de tous ? Précipitant les personnages dans la tourmente, une tempête poussera les uns et les autres aux confidences. Le roman alors se peuple de voix, de paroles remontées des temps anciens, laissant entrevoir un passage entre le monde des morts et celui des vivants, une porosité entre le passé, le présent et l'avenir.
L'amour suffira-t-il à cette jeune fille pour affronter le trou noir de la guerre ? De quel secours lui sera-t-il, face à tout ce qui menace ?
L'écriture de Laurine Roux, simple, rugueuse et âpre, dessine un monde à la lisière du merveilleux. Ses évocations très telluriques, glaciales, minérales, font remonter des scènes presque mythologiques : le grand Nord battu par les vents et la guerre, l'animal tapi en nous, ces terres où l'homme a les pieds dans la boue. Cette fable assez sombre est pourtant traversée par une très belle lumière, celle d'hommes et de femmes habités par une densité que l'on dirait millénaire, et dont chaque parole, chaque geste est plein de sens. Lumière d'une nature aussi austère que sublime, d'une vie qui n'est jamais si désirable que dans le côtoiement de la mort, lumière de l'amour enfin.
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De son écriture imperturbablement habitée par la sensualité des odeurs et de la matière, Laurine Roux, dans L'Autre Moitié du monde, s'éloigne à petits pas des univers oniriques qu'on lui connaissait pour se faire l'archéologue sensible d'une épopée collective qui emporte les individus.
Espagne, début des années 1930. Des paysans s'éreintent dans les rizières du delta de l'Èbre pour le compte de doña Serena, une marquise impitoyable, mère d'un jeune garçon cruel et lubrique. Sous son joug, les employés arrachent les rares joies qu'autorise la fraternité de la misère.
Parmi eux grandit Toya, gamine ensauvagée qui connaît les salines comme sa poche. Quand un instituteur s'installe dans le delta, apportant avec lui ses idéaux révolutionnaires et son amour de la musique, la jeune fille s'éveille aux sentiments en même temps qu'à l'esprit de la révolte. Si bien qu'en 1936, lorsque éclate la Guerre civile, c'est à corps perdu qu'elle se jette dans l'expérience libertaire, avec son lot d'espérances folles et de désenchantements féroces. Sans soupçonner à quel point son destin aura dorénavant partie liée avec l'histoire d'une Espagne que le franquisme s'apprête à faire basculer.
De son écriture imperturbablement habitée par la sensualité des odeurs et de la matière, Laurine Roux, dans
L'Autre Moitié du monde, s'éloigne à petits pas des univers oniriques qu'on lui connaissait pour se faire l'archéologue sensible d'une épopée collective qui emporte les individus.
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Loin d'Hollywood est le récit du séjour de Chaplin en Europe en 1921, son premier retour sur le continent depuis son exil américain en 1912.
Loin d'Hollywood est le récit du séjour de Chaplin en Europe en 1921, son premier retour sur le continent depuis son exil américain en 1912.
" La triple alliance qui a tout déclenché : une tourte au bœuf et aux rognons, la grippe et un câble. Même si un soupçon de mal de pays et de soif d'applaudissements a aussi pu influencer le cycle des circonstances qui m'ont envoyé prendre des vacances en Europe. " Voilà comment débute l'ouvrage. Chaplin, qui avait quitté son pays en inconnu, y revient comme l'un des hommes les plus célèbres du monde : il se mêle désormais aux princes et aux rois, et à tous les grands esprits de son époque. En Grande-Bretagne, en France et en Allemagne, il enchaîne retrouvailles, mondanités, imprévus, découvertes, virées loin de la foule et des journalistes, projections du Kid, dont il assure la promotion... Le tout avec humour et vivacité.
Le portrait intime et émouvant d'une légende hollywoodienne, d'un homme en avance sur son temps, ponctué de nombreuses scènes burlesques et cinématographiques.
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Kipling évoque le rôle prépondérant des parfums et des odeurs dans le mécanisme évocateur de nos souvenirs de voyage.
Reproduction de 10 gravures originales d'André Hofer
Des voyages et des parfums, texte datant de 1914, fut écrit pour la Société de Géographie de Londres. Kipling y évoque le rôle prépondérant des parfums et des odeurs dans le mécanisme évocateur de nos souvenirs de voyage. Et pénètre ainsi l'intimité de leur portée. Son âme de globe-trotteur loue le fumet du feu dans les campements de fin de journée, l'incomparable parfum des forêts, les mets auxquels la fatigue d'une rude étape donne un goût savoureux... Nul mieux que lui ne sait noter les impressions profondes que laissent dans le cerveau du voyageur les paysages, les odeurs, les heures vécues en des lieux qu'il ne reverra peut-être jamais. Soulignant que l'arrivée de l'aéronautique réduira la durée des trajets et rendra accessibles des régions jusque-là inatteignables, Kipling en conclut qu'une nouvelle esthétique des voyages en découlera. Et fait de
Des voyages et des parfums un texte en même temps nostalgique et visionnaire.
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Ce court ouvrage, qui tient autant de l'essai cétologique que de la fantaisie littéraire, s'attaque à l'un des mystères les plus coriaces et les plus fascinants du règne animal : les bonds prodigieux qu'effectuent parfois les grands cétacés hors de l'eau.
Ce court ouvrage, qui tient autant de l'essai cétologique que de la fantaisie littéraire, s'attaque à l'un des mystères les plus coriaces et les plus fascinants du règne animal : les bonds prodigieux qu'effectuent parfois les grands cétacés hors de l'eau. Beaucoup d'hypothèses ont été formulées à ce sujet par les biologistes du comportement, aucune n'a convaincu. L'auteur explore une piste personnelle et théorise sur ce que les baleines se tordant au-dessus de l'océan doivent à l'ennui et à l'absurde ; il invite à considé rer leur saut comme une victoire sur l'insupportable et comme une manifestation exemplaire de la plus haute des libertés. " Nous ignorons pourquoi les baleines et autres cétacés effectuent parfois ces sauts stupéfiants au-dessus des mers et des océans, mais les hypothèses ne manquent pas, elles se renforcent même du seul fait que la question n'a pas été tranchée. On dit qu'elles bondissent dans les airs pour déglutir, se débarrasser de leurs parasites, communiquer, séduire en vue d'un accouplement, pécher en gobant, chasser en catapultant, fuir des prédateurs sous-marins comme l'espadon ou le requin, s'étirer, s'amuser, en imposer, ou encore ponctuer un message, une attitude. Aucune de ces explications ne convainc : fâcheusement partielles ou intolérablement saugrenues, toutes ont été contestées. Comme c'est le cas face aux grandes interrogations métaphysiques, elles semblent toutes buter contre l'étroitesse du cerveau et de l'imagination qui les échafaudent. La question serait-elle insoluble ? [...] Ivresse, libération, secousse non moins absurdes, en dernier lieu, futiles, qui n'apaisent qu'un moment, qu'il faut toujours recommencer, et dont la baleine doit savoir en son for intérieur, dans ce magma d'instincts, de mémoire et d'analyse, la grande vanité. Mais en un monde qui n'est que poussière d'étoile remuée dans un trou noir, la créature, même bardée de ses instincts, gènes et neurones, même flattée par l'héritage multi-millénaire de la sélection naturelle, peut goûter un acte aussi gratuit que la totalité dans laquelle elle baigne. Ainsi la baleine sauterait-elle quia absurdum, parce que c'est absurde ? "
Prix gens de mer 2015
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" Les meilleures choses sont celles que vous n'auriez jamais su vouloir jusqu'à ce que vous les ayez. Internet prend vos désirs et vous les recrache [...] Mais c'est tout. C'est ailleurs qu'il faut chercher ce qu'on ne sait pas ne pas savoir. "
" Les meilleures choses sont celles que vous n'auriez jamais su vouloir jusqu'à ce que vous les ayez. Internet prend vos désirs et vous les recrache, consommés. Vous lancez une recherche, vous entrez les mots que vous connaissez, les choses que vous avez déjà à l'esprit, et Internet vous crache un livre, une image ou une notice Wikipédia. Mais c'est tout. C'est ailleurs qu'il faut chercher ce qu'on ne sait pas ne pas savoir. "
Que se passerait-il si nous éliminions de notre vie toute irruption du hasard, de la chance et de l'inconnu ? Il y a fort à parier que nous sombrerions dans l'ennui le plus épais. Nous croyons maîtriser la réalité via internet, les librairies en ligne et les sites de rencontre – mais sans le hasard, la chance et l'inconnu, pas de Juliette pour Roméo, pas de livres bouleversants dont nous ignorions l'existence !
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L'illustre correspondante de guerre américaine Martha Gellhorn (1908-1998) est l'auteur de nombreux récits, nouvelles, novellas et romans. Dans Mes saisons en enfer, elle nous raconte, avec une grande liberté de ton, ses périples les plus éprouvants : la Chine de Tchang Kaï-chek – en compagnie de son mari d'alors, Ernest Hemingway, qu'elle surnomme le Compagnon réticent –, la mer des Caraïbes où elle se lance à la poursuite des U-Boots nazis, le continent africain qu'elle traverse d'ouest en est, la Russie soviétique où elle rend visite à la veuve du poète Ossip Mandelstam, et enfin Israël, qui lui inspire une réflexion pleine d'humour sur l'ennui comme moteur au voyage. Sans concession pour elle-même, avec une curiosité qui jamais ne s'émousse, Martha Gellhorn déploie, dans chacun de ces récits, une joyeuse fureur et une élégante ironie. Le lecteur se réjouit de la suivre dans ses tribulations, tout en se félicitant – souvent – de ne pas être de l'aventure.
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Une catastrophe a fait s'effondrer une mine. Reclus au fond, protégé in extremis par un wagonnet renversé, une berline, Fernand se remémore sa vie à mesure qu'il approche d'une mort presque certaine.
Crépuscule des années 1960, quelque part dans un pays de fer et de charbon. Une catastrophe a fait s'effondrer la mine. Reclus au fond, protégé in extremis par un wagonnet renversé, une berline, Fernand se remémore sa vie à mesure qu'il approche d'une mort presque certaine. Bloc par bloc, les souvenirs, les visages familiers refont surface : la mère qui n'a pas su l'aimer, le père, mineur lui aussi, qui lui a transmis son amour des jardins, l'oncle et la tante, la bonne gueule de Mario, son copain de toujours. Sans oublier Martha, son unique amour. Prisonnier des ténèbres, Fernand retraverse ainsi son enfance et son histoire, avec pour seul compagnon un drôle d'oiseau. Mais cette nuit abominable ne résistera pas à la force d'une certaine lumière, ni à l'espoir d'une renaissance.
Tout en scrutant l'enfermement physique et les carcans intimes,
Berline est une évocation sensible, ainsi que réaliste et poétique, de la vie des mineurs de l'Est de la France, pour beaucoup venus de l'immigration italienne. Vibrant sans jamais être misérabiliste, écrit avec une simplicité qui pourrait être l'autre nom de la pudeur, ce premier roman d'une grande justesse parvient à extraire de sa noirceur de nombreuses pépites de lumière, de tendresse et d'humour.
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En 1936, tandis que la Seconde Guerre mondiale menace, l'écrivain tchèque Karel Capek (1890-1938) entreprend un voyage dans le Nord de l'Europe. Forêts à perte de vue, fjords échancrés, vaches noir et blanc, fermes rouges, myriade d'îles ponctuent sa traversée du Danemark, de la Suède et de la Norvège. Au fil du récit, derrière une naïveté feinte et un lyrisme tempéré, où affleurent une tendre ironie et un humour mordant, se profile le portrait troublant, éblouissant de nature et de lumière, d'un continent en sursis. Car, en route vers le cap Nord, Capek pressent la fin d'une époque et dessine une Europe qui, bientôt, sombrera dans le chaos.
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Cette brève " autobiographie ", parue en 1906, est l'un des textes politiques de Jack London les plus marquants. Dans ce récit personnel, il retrace le chemin qui le mena à devenir socialiste.¿Crieur de journaux, pilleur d'huîtres, ouvrier dans une conserverie, employé d'une teinturerie, électricien, vagabond... il nous livre ici les voies qui firent de lui l'auteur engagé si longtemps méconnu. Une plongée au cœur du destin d'un des écrivains américains les plus ambigus.
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>> Par l'auteur d' Incognita, incognita ou le plaisir de trouver ce qu'on ne cherchait pas
>> Une nouvelles histoire de l'humanité via le prisme de l'ivresse.
>> Un livre érudit et férocement drôle.
"
Instruire en divertissant, divertir en instruisant ", telle était la devise de la Maison Hetzel à la glorieuse époque de la collection des Voyages extraordinaires de Jules Verne, et telle pourrait être celle du malicieux écrivain Mark Forsyth, qui nous propose
un périple érudit à travers les âges et les civilisations sous l'angle de notre relation à l'alcool et à l'ivresse.
Les raisons et les manifestations de l'ébriété se sont manifestées différemment au gré des âges et des lieux. Elle peut avoir une origine religieuse tout autant que sexuelle, elle peut asseoir le pouvoir des rois comme apporter un soulagement aux paysans, elle peut être une offrande aux ancêtres ou bien marquer la fin d'une journée de travail, elle peut mener au sommeil aussi bien que déclencher une guerre. Une brève histoire de l'ivresse retrace ainsi l'histoire d'amour qui lie l'humanité à l'alcool, depuis nos aïeuls jusqu'à la Prohibition, en répondant à toutes les questions possibles et imaginables : qu'a bu l'humanité au gré des siècles ? Dans quelles quantités ? Qui buvait au sein d'une société ? Et pourquoi ? En quoi l'alcool a-t-il joué un rôle décisif dans l'évolution de l'espèce humaine ?
Ce drôle de livre nous amène à nous interroger sur les différences de consommation d'alcool d'une civilisation à l'autre et brosse ainsi une sorte d'histoire de l'humanité – tout cela sans jamais manquer une occasion de nous faire rire.
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Première traduction intégrale
Texte qualifié de " nouvelle la plus populaire jamais écrite en langue anglaise "
Au milieu de la mer des Caraïbes, Sanger Rainsford fait naufrage sur l'île de Ship Track. Il y est recueilli par un russe blanc, le général Zaroff, qui se révèle être un hôte des plus remarquables et attentionnés. Reconnaissant en son convive un célèbre chasseur de gros gibier dont le livre sur la chasse au léopard des neiges fait autorité, le maître des lieux invite Rainsford à un jeu particulier : une partie de chasse à l'homme. Acculé, celui-ci est forcé d'accepter ce " jeu des plus dangereux ".
Commence alors, au coeur de la jungle, une lutte sans merci entre les deux hommes. Le chasseur chassé, l'ombre et la proie : qui chassera qui ?
Ce récit, à la lisière du fantastique, est un monument de la littérature noire aux États-Unis. Il a été adapté de nombreuses fois au cinéma –
Les Chasses du comte Zaroff avec Leslie Banks (1932),
A Game of Death de Robert Wise (1945)... – et mis en ondes à plusieurs reprises – entre autre en 1943, avec Orson Wells dans le rôle du comte Zaroff.
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On n'est pas sérieux quand on a douze, puis treize ans. On tombe amoureux. Raide dingue. Isabelle Samain. Son nom est un refrain, sa beauté, une chanson d'amour. On la guette. On se pâme. On fantasme. On la désire. On rêve de la toucher...
Qui ça, on ? Le confident de C'est aujourd'hui que je vous aime, se nomme " les hommes ", alias tous les garçons, alias François Morel.
On n'est pas sérieux quand on a douze, puis treize ans. On tombe amoureux. Furieusement amoureux. Raide dingue. Isabelle Samain. Isabelle Samain. Isabelle Samain. Son nom est un refrain, sa beauté, une chanson d'amour. On la guette à l'angle de la rue Alexandre-Vialatte et de l'avenue de la République. On se pâme. On fantasme. On la désire. On rêve de la toucher, de l'embrasser... de passer à l'acte (sexuel).
Qui ça, on ? Ici, pas de nous (trop banal), encore moins de je (trop pédant). Le confident de C'est aujourd'hui que je vous aime, par pudeur et par plaisir, se nomme " les hommes ", alias tous les garçons, alias François Morel.
Malicieux et tendre (comme à son habitude), l'artiste raconte les amours débutantes, celles balbutiantes et gau-ches, désespérées et hilarantes. Il raconte les premiers émois (de véritables tortures), les illusions perdues (et retrouvées), les désordres (amoureux) et le corps qui bouillonne (tout feu tout flamme).
Quand l'innocence se fait la malle, c'est dur de tourner le dos à l'enfance, de franchir l'adolescence, et de passer de l'autre côté du miroir, là où les adultes aiment (et baisent, eux).
À personne, personne, les hommes ne laisseront dire que c'est le plus bel âge de la vie. Oui, mais voilà, la vie va les surprendre...
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Du sang sur la lune marque l'accomplissement du " Cycle des bas-fonds " de Jim Tully qui n'hésitait pas à briser les tabous de l'Amérique pudibonde. Il dépeint plusieurs aspects violents et scandaleux de la société d'alors. L'expression " du sang sur la Lune " fait référence au ciel rouge des marins irlandais qui annonce un malheur imminent.
Du sang sur la Lune marque l'accomplissement du " Cycle des bas-fonds " de Jim Tully. Il s'ouvre sur son passage à l'orphelinat de St. Joseph, peu après la mort de sa mère, se développe sur la route sinueuse qui l'a menée de l'enfance à l'âge adulte et se referme sur le moment où il décide de devenir écrivain. En chemin, il rencontre des personnages qui auront une influence déterminante sur son destin : son grand-père Hughie, la bibliothécaire Nellie Dingley, le boxeur Joe Gans, par exemple.
Tully, qui n'hésitait pas à briser les tabous de l'Amérique pudibonde, dépeint plusieurs aspects violents et scandaleux de la société d'alors. L'expression " du sang sur la Lune " fait référence au ciel rouge des marins irlandais qui annonce un malheur imminent. Et si elle donne une idée précise de la météo mentale de Jim Tully en 1931, année de la rédaction de l'ouvrage (son fils venait d'être arrêté pour viol, la faillite de sa banque l'avait ruiné...), elle est aussi parfaitement adaptée au climat général l'époque.
Le livre fut très bien accueilli par la critique. L'
Herald Tribune de New York nota : " La matière sensationnelle de ses expériences nous est balancée dans une atmosphère de tension furieuse. La trahison et la fraternité, la faim et la gloutonnerie, le meurtre et l'amour passent comme des gros titres à travers ces réminiscences vertigineuses. "
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récit de jeunesse, États-Unis, jazz
Ce récit autobiographique est celui de l'enfance et de la jeunesse de Louis Arsmtrong dans lequel il évoque avec une bonhommie souvent ironique des moments parfois tragiques de son existence et de celle de ses proches – l'humour n'est-il pas la politesse du désespoir ? On y apprend qu'il naquit dans un milieu extrêmement modeste à La Nouvelle-Orléans, que sa mère, Mayann, qu'il évoque toujours de façon drôle et émouvante, était probablement une prostituée, qu'il passa de longs mois dans une maison de correction où il s'initia au cornet à pistons. Son don exceptionnel fit rapidement de lui une célébrité locale. Il était encore un adolescent quand il commença à jouer dans les fanfares et les bastringues de la ville, tout en pelletant du charbon pour arrondir ses fins de mois. Fasciné par les musiciens des honky tonks, ces pionniers du jazz, il s'attacha à étudier leur style et ce fut l'un d'eux, le légendaire King Oliver, qui lui mit le pied à l'étrier.
Texte capital pour comprendre le parcours de l'un des plus grands musiciens du siècle dernier,
Satchmo est également un témoignage inestimable qui nous éclaire sans idéologie sur les conséquences de la ségrégation raciale à La Nouvelle-Orléans dans le premier tiers du xxe siècle. Toute ressemblance avec les problèmes rencontrés de nos jours par les Noirs américains dans les États de la Bible Belt n'est évidemment pas fortuite.
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Joseph Kessel pose un éclairage cru et impitoyable sur Hollywood.
En 1936, Joseph Kessel débarque aux États-Unis. Hollywood ville mirage, publié en 1937, est le récit de son voyage au sein de l'industrie florissante du cinéma. Malgré les trois quarts de siècle écoulés depuis, nombre d'aspects dépeints par le reporter-romancier n'ont en rien changé.
Dans une langue limpide et précise, Joseph Kessel dépeint le lieu comme une cité ouvrière, semblable, malgré son luxe, aux villes minières. Les habitants d'Hollywood, producteurs, techniciens ou stars, sont tous, selon Kessel, des ouvriers ficelés à leur travail par une drogue puissante : le cinéma. Ils en sont tous arrivés " au dernier stade : celui où l'on considère l'intoxication comme un état naturel ".
Hollywood fascine et rebute l'auteur qui a pourtant déjà arpenté la moitié de la planète ; il l'appelle le " lieu le plus artificiel de la terre, qui convertit en industrie colossale les visages et les sentiments, qui les débite pour le monde entier comme des conserves ". Tentant de comprendre la société américaine, il croit saisir comment Hollywood parvient à tenir l'Amérique entière sous hypnose : " Le peuple des États-Unis est un peuple qui s'ennuie. " Hollywood s'adresse selon lui aux " déshérités du plaisir, aux damnés de l'ennui ". Kessel ne fait donc pas de quartier. Il pose sur Hollywood un éclairage cru et impitoyable. Il affirme néanmoins : " Ce n'est ni mépris, ni haine. Mais plutôt, en vérité, de l'amour déçu ". Qui aime bien...
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" Peu de vices sont plus difficiles à éradiquer que ceux qui sont généralement considérés comme des vertus. Le premier d'entre eux est celui de la lecture. " Dans ce texte paru en 1903 dans une revue littéraire américaine, la romancière Edith Wharton (1862-1937) dénonce l'obligation sociale de la lecture, nuisible à la littérature et fatale à l'écrivain.
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" Il est temps de relire Capek pour le rire insouciant qu'il crée dans ses contes, rire derrière lequel pointe souvent l'angoisse. C'est une joie de lire l'œuvre de cet incroyable conteur, auteur de récits stupéfiants et inoubliables. " (Arthur Miller)
Des empreintes qui s'arrêtent soudainement dans la neige, un homme qui a pour seul tort de paraître suspect, un voleur de cactus qui disparaît à l'autre bout du monde, un poète qui se transforme en détective, Dieu qui apparaît comme témoin de la justice humaine, une cellule de prison dont les occupants se repentissent, un cadavre retrouvé dans une valise déposée à la consigne d'une gare... Dans ces quarante-huit nouvelles, dont plus de la moitié était inédite en français jusqu'à présent, Karel Capek mêle comme à son habitude l'ordinaire et l'extraordinaire, l'humour à la satire.
Crimes, disparitions, énigmes, mystères, enquêtes, ces récits, qui relèvent du genre policier avant l'heure, dissèquent la vérité et jouent avec notre capacité à juger. Ces textes en forme de paraboles, qui continuent de nous hanter longtemps après leur lecture, prouvent encore une fois l'importance de Capek dans l'histoire littéraire.
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"Un texte parfaitement décapant, qui aborde l'enfermement mais aussi Dieu, les femmes nues, les golden sixties et les supermarchés !" (Laurent Ancion, Le Soir)
"
Je suis né dans les années soixante. Les fabuleuses années soixante. Tout le monde voulait naître dans les années soixante, malheureusement il y en a qui sont nés avant. "
Nicola se souvient de son enfance, alors qu'il vient tout juste de mourir, après trente-cinq années d'internement dans un hôpital d'aliénés.
Explorant l'univers tragi-comique des asiles de fous, La Brebis galeuse s'attaque sans pitié à la société de consommation. Dans la lignée de Pier Paolo Pasolini et Dario Fo, Ascanio Celestini s'érige ainsi, avec humour et poésie, contre un monde où tout s'achète.
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On connaît le Jack London aventurier du grand Nord, marin des mers du Sud, chercheur d'or, vagabond du rail. On connaît aussi le London chantre de la nature sauvage, militant politique, défenseur des déshérités. Mais on ignore souvent le London polémiste qui, prenant ici prétexte de la condition de l'écrivain obligé de prostituer son talent pour vivre, fustige une société où l'argent est roi.
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" En Schumann, la musique avait trouvé l'une de ces proies de choix qui, promptes à céder aux sirènes esthétiques, leur aliènent bientôt toute leur existence, quitte à nuire à leurs proches et à les emporter avec elles dans leur chute. Tel fut le lot des enfants Schumann. " Nicolas Cavaillès retrace dans cet ouvrage le destin du compositeur et de la pianiste Robert et Clara Schumann, et de leurs huit enfants, tous frappés – de près ou de loin – par l'impératif absolu de l'art. Il sonde ainsi les notions d'héritage et de transmission familiale, et offre une réflexion subtile sur l'enfance, l'individualité et l'infinie solitude de l'homme.
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