« La taille des arbres fruitiers est une opération importante de l'horticulture ; elle a pour but de leur donner et de leur maintenir une forme déterminée, tout en leur faisant produire beaucoup de fruits. Cette dernière condition, la plus essentielle, est cependant rarement remplie lorsqu'on donne aux arbres certaines formes d'arbres ; aussi quelques arboriculteurs, en voyant les résultats ordinaires de la taille, se sont-ils écriés, en parodiant La Fontaine : "Quittez-moi la serpette, instrument de dommage".
La taille, cependant, est tout à fait nécessaire aux arbres à pepins ou à noyaux auxquels on veut donner et conserver une forme régulière en les amenant à fruit.
Les arbres à pepins poussent de longues branches garnies de boutons sur toute leur longueur ; une partie de ces boutons, ceux de l'extrémité seulement, s'ouvrent et poussent des bourgeons ; les yeux du bas restent endormis, s'oblitèrent ; leurs bourgeons restent donc dégarnis sur une grande partie de leur longueur. La taille seule, en les raccourcissant, vient forcer les boutons paresseux à s'ouvrir et à garnir de bois et de fruits des parties qui, sans elle, en seraient entièrement dépourvues. »
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« Il n'entrait pas dans mes idées de publier un ouvrage sur l'arboriculture, et je ne m'y serais jamais décidé sans la bienveillante insistance des élèves qui ont suivi mon cours au Grand-Séminaire de Blois, et celle d'un bon nombre de prêtres du diocèse, sans surtout les instances de notre évêque Mgr Laborde ; du reste c'est sur son initiative et sur sa demande plusieurs fois réitérée, que j'ai commencé ces conférences que j'offre aujourd'hui au public.
Les ouvrages sur la question ne manquent pas ; mais la plupart semblent plutôt faits pour les maîtres que pour les élèves, et il n'est guère possible de les bien comprendre sans avoir déjà des connaissances théoriques et pratiques sur la matière, aussi le livre que je publie est avant tout un manuel pratique, simple et élémentaire, fruit de beaucoup d'étude, et de plus de vingt ans d'expérience.
Je voudrais que mes lecteurs, qui ont, ou veulent avoir des arbres, puissent, mon livre à la main, les cultiver et les diriger sans lé secours et les conseils des autres.
Mon but est surtout d'être utile au clergé. L'indifférence de nos populations nous laisse malheureusement bien des loisirs ; Messieurs les Curés qui voudront bien s'occuper d'arboriculture y trouveront une étude pleine de charme et d'intérêt, une distraction agréable et une heureuse diversion aux tristesses du ministère ; car les arbres sont des enfants qu'on élève, qu'on voit grandir et qu'on aime ; ils deviennent des amis qui nous tiennent compagnie.
Enfin, et pourquoi ne le dirais-je pas ? un jardin fruitier bien cultivé peut devenir, selon son importance, une source de produits et apporter au presbytère l'aisance, ou au moins de grandes satisfactions : de beaux et bons fruits font toujours plaisir. »
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« J'ai toujours aimé la vigne, et bien que mon ancienne carrière d'ingénieur m'ait éloigné pendant longtemps des vignobles, je me suis continuellement intéressé aux progrès de la viticulture ; aussi, lorsque j'ai pu rentrer dans le Midi, j'ai consacré avec bonheur mon temps et mes connaissances à la reconstitution des domaines de ma famille, sans me laisser rebuter par la crise intense qui pèse lourdement sur les entreprises viticoles.
Loin de perdre courage, je me suis mis à étudier avec persévérance tous les procédés pouvant m'aider à faire fructifier mes propriétés et à tirer un meilleur parti de mes récoltes. C'est le résumé de ces études et la description des applications que j'ai pu faire de mes conceptions dans le domaine de Saint-Adrien que je communique aujourd'hui aux viticulteurs du Midi.
Certes, nombreux sont les ouvrages dans lesquels les vignerons peuvent puiser des renseignements utiles, mais le plus souvent les auteurs se sont attaché à étudier la viticulture en général, bans parler plus spécialement des vignobles méridionaux. Seul, M. Henri Marès, dans son travail si remarquable sur les Vignes du Midi de la France, a donné, avec l'autorité qui s'attache à tous ses écrits, les anciennes rentes que l'on suivait dans nos pays, avant l'invasion du phylloxera, pour obtenir des vendanges abondantes et rémunératrices. Bien que cette étude soit déjà ancienne, les viticulteurs du Midi peuvent en retirer des enseignements précieux et il est regrettable que le savant auteur ne l'ait pas complétée en y ajoutant les observations nouvelles qu'il a pu faire depuis la transformation de nos vignobles. Les travaux et les expériences de M. Henri Marès s'étendant sur toutes les branches de la viticulture, depuis l'ampélographie jusqu'à la vinification, constitueraient dans leur ensemble le résumé de tous les progrès qui ont été introduits depuis cinquante ans dans la culture de la vigne. »
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« Nous n'avons pas la prétention d'apprendre aux maraichers de profession leur métier, encore que les plus habiles praticiens puissent retirer quelque fruit d'une théorie basée sur les acquisitions récentes de la science. C'est surtout aux habitants de la campagne, qui abandonnent aux enfants et aux animaux de basse-cour des terrains qu'ils pourraient exploiter plus utilement pour l'augmentation de leur bien-être, que nous nous adressons, petits fermiers, ouvriers de la terre, citadins en villégiature, qui trouveront dans ce commerce quotidien avec la nature une agréable diversion à leurs préoccupations habituelles. Dioclétien se plaisait à cultiver des laitues, évidemment romaines, et, plus pres de nous, Bernardin de Saint-Pierre voyait tout un monde dans un plant de fraisier. Après un empereur et l'auteur de Paul et Virginie, ce n'est pas déroger que de chercher à pénétrer les arcanes de la culture maraîchère.
D'ailleurs le maraîcher parisien est le premier du monde : il se tient au courant des belles leçons de M. Georges Ville et de M. Maxime Cornu, et son marais est lui-même une école. La proximité lui rend les études faciles, lui permet d'expérimenter les nouveautés et les découvertes récentes.
Il n'en est pas. de même du maraîcher de province, du petit cultivateur, des instituteurs, de tous ceux en un mot pour qui la culture maraîchère est, non seulement un commerce, mais encore un adjuvant à leurs modestes ressources.
C'est pour ceux-ci que nous avons résumé en un petit nombre de pages les principes et les instructions qui les mettront à même d'obtenir des légumes de première qualité et sans interruption du commencement à la fin de l'année. »
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« Les arbres sont des êtres vivants, organisés : il est donc essentiel que ceux qui s'occupent d'arboriculture sachent comment ces arbres croissent, comment ils se nourrissent et fructifient ; sans ces connaissances, il serait difficile de faire de bonnes plantations, et, surtout, de comprendre les opérations si importantes de la taille.
Deux sortes d'organes constituent les arbres : les organes élémentaires, et les organes que nous appellerons conservateurs.
Les organes élémentaires sont le tissu cellulaire et le tissu vasculaire.
Le tissu cellulaire est composé, comme l'indique le mot cellulaire, d'une multitude de cellules ou vésicules, à parois tantôt arrondies et unies entre elles, tantôt pressées les unes contre les autres. Ces cellules sont pourvues d'ouvertures qui communiquent entre elles.
Ces vésicules, qui sont d'abord ovales, ne tardent pas à prendre une forme hexagonale ; leurs parois s'épaississent par l'introduction de matières minérales, et, avec le temps, elles acquièrent la dureté du bois.
Le tissu vasculaire est formé par la réunion de vaisseaux ou de cellules dont les parois sont perforées. De distance en distance, les vaisseaux se joignent et présentent l'aspect d'un filet à mailles allongées. Le tissu cellulaire, qui apparaît le premier, forme la moelle, les parties molles des feuilles, la pulpe des fruits, l'extrémité des racines. Le tissu vasculaire, qui vient envelopper le tissu cellulaire et qui se solidifie en épaississant progressivement les parois des cellules, forme les parties solides.
Les organes conservateurs sont les racines, la tige, les feuilles.
La racine est cette partie de l'arbre qui, partant du collet, se cache dans la terre en se développant dans un sens opposé à la tige. La partie principale qui s'enfonce verticalement a pris le nom de pivot, et les radicelles ou ramifications qui partent du pivot se nomment chevelu. Ces ramifications se terminent par de petits renflements désignés sous le nom de spongioles.
Ce sont ces spongioles qui possèdent, seules, la faculté d'absorber les substances nutritives que contient le sol.
Nous ferons cette remarque que les arbres fruitiers provenant de semis ont seuls un pivot ; les autres, provenant de marcottes, présentent, au contraire, un talon. »
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« Rien n'est plus naturel, lorsqu'on se promène au printemps et en automne dans les prés et sur les lisières des bois, que de céder à la tentation de récolter quelques-uns de ces beaux champignons qu'on y trouve à profusion, à demi-cachés dans le fin gazon des pelouses. Trop souvent on est cruellement puni d'avoir trop compté sur ses propres lumières, et d'avoir livré à la cuisine quelques mauvais champignons égarés parmi ceux des espèces comestibles.
L'auteur de ce traité a eu pour but principal de rendre plus rares de déplorables accidents, en vulgarisant la connaissance des caractères distinctifs des bons champignons, et des signes certains qui permettent de ne pas les confondre avec ceux des espèces vénéneuses ; il entre à cet égard dans les détails les plus précis, convaincu qu'on ne peut être trop explicite lorsqu'il s'agit d'écarter un danger dont tous les ans tant d'imprudents sont les victimes.
Dans la pensée de l'auteur, il y aurait un moyen certain, un moyen radical de rendre à jamais impossibles les empoisonnements par les champignons vénéneux ; ce serait d'étudier leur mode de végétation, de cultiver toutes les espèces comestibles, comme on cultive dans les environs de Paris le champignon de couches, et de ne livrer à la cuisine que des champignons cultivés, chose qu'il croit non-seulement possible, mais même assez facile.
La partie la plus étendue de cet ouvrage est, pour cette raison, consacrée à la description des procédés de culture des champignons, en commençant par la méthode des champignonistes parisiens, la plus productive de toutes ; ce chapitre a pour complément l'exposé des procédés de culture du champignon de couches en Angleterre et en Belgique, de l'Agaric atténué, du Palomet et du Bolet comestible dans les Landes. Les résultats obtenus de ces cultures confirment les vues de l'auteur quant à la possibilité de multiplier artificiellement, par une culture intelligente, toutes les autres espèces de bons champignons. »
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PENDANT les dernières guerres de l'Amérique, une troupe de sauvages Abenakis défit un détachement anglois ; les vaincus ne purent échapper à des ennemis plus légers qu'eux à la course et acharnés à les poursuivre ; ils furent traités avec une barbarie dont il y a peu d'exemples, même dans ces contrées.Un jeune officier anglois, pressé par deux sauvages qui l'abordoient la hache levée, n'espéroit plus se dérober à la mort. Il songeoit seulement à vendre chèrement sa vie.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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1788-1801.Mes premières années. - Séjour à Caen, à Fribourg, à Londres, à Altona. - Voyage de Hambourg à Lisbonne. - Entrée au service militaire.Louis-Pierre-Jules-César de Rochechouart, colonel du régiment d'Armagnac-infanterie, épousa, en 1775, Élisabeth-Armide Durey de Morsan. De cette union naquirent :1° Victor, né en 1776, mort à Port-au-Prince en 1802 ;2° Philippe, né en 1779, mort en 1791 ;3° Louis, né en 1782, tué à Brienne en 1814 ;4° Cornélie, née en 1784, morte en 1794 ;5° Moi, Louis-Victor-Léon, né le 14 septembre 1788.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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L'UNION de toutes les branches royales de la maison de France devoit être solidement cimentée ; et le pacte de famille, conclu à Fontainebleau, seroit devenu plus respectable par les modifications mêmes qu'on y auroit mises, si de funestes événemens, suivis de nouvelles fautes, n'avoient rendu inutile toute la négociation du maréchal de Noailles. L'infant don Philippe étoit resserré par les Autrichiens à Plaisance. Il envoya ordre au maréchal de Maillebois de venir le joindre : il fut obéi.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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A ma petite amie Marie-Thérèse.Dans la nuit comme il fait grand vent !...
Près de sa veilleuse effarée,
Au fond du lit toute apeurée,
Simonne a tressailli souvent.De hauts tapis couvrent le mur
Où la couleur poudreuse et tendre
Des héros du pays de Tendre
S'estompe sur un ciel azur.Les personnages familiers
Qu'a dessinés pour les ancêtres
Le peintre des plaisirs champêtres
Ont ce soir des yeux singuliers.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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J'étais en train de poser quelques greffes, empruntées à un magnifique rosier de Dijon, lorsque le père Ritt, brave homme, qui, pour vingt-cinq sous, fait tous les jours vingt-huit kilomètres et distribue la poste, me remit un paquet et une lettre, le tout chargé selon la formule.La lettre était du notaire de mon village.Cet honnête tabellion s'exprimait ainsi :« Monsieur, c'est avec douleur que je viens vous annoncer la perte d'un de mes meilleurs clients, M.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Académie des Jeux FlorauxLu en séance particulière ;13 décembre 1878.Aujourd'hui que tout le monde a été partout, ce serait une grande prétention que d'écrire un voyage. - Non-seulement tout a été vu, mais tout a été décrit. Les impressions, les admirations, les enthousiasmes qu'excitent ou que doivent exciter la vue des lieux et le spectacle des moeurs ont été si abondamment recueillis et si bien notés qu'il n'y a plus rien à glaner.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Jersey et le bailliage de Guernesey. - L'écusson de Guernesey. - Les temps préhistoriques. - Le cataclysme qui a formé l'archipel normand.Les Iles Normandes ont une place à part dans les possessions de l'Angleterre. Elles ne font pas partie du Royaume-Uni ; elles ne sont pas non plus une colonie anglaise. Elles sont ce qui reste à l'Angleterre de l'ancien duché français de Guillaume le Conquérant.Placées à l'entrée de la Manche, en vue de nos côtes, presque au débouché de notre port militaire de Cherbourg, visitées comme un lieu de plaisance et comme un but de charmantes excursions, reliées aux ports de Normandie et de Bretagne - Cherbourg, Granville, Saint-Malo, Saint-Brieuc, Binic, - par de nombreux services de bateaux à vapeur, devenues souvent le refuge des victimes de nos discordes politiques, elles offrent aux Français un sujet d'étude d'autant plus attachant que leur langue y a été conservée et que leurs anciennes lois coutumières y ont laissé des traces profondes.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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« ... Le ténébreux d'autant qu'apparu gardien d'un génie, auprès comme Dragon, guerroyant, exultant ; précieux, mondain... »Impossible, ce « Monsieur rare, prince en quelque chose », de ne point se remémorer le médaillon que lui consacra Stéphane Mallarmé. Depuis que la mort à son tour s'est chargée de définir cette âme et ce visage, dans la grande synthèse qu'elle excelle à faire avec l'essentiel des gestes et des oeuvres d'un homme nous retrouvons bien les principaux des traits notés par le poète ; c'est lui, le mieux, le plus sûrement, en quelques mots divinatoires et lumineux, qui nous révèle le génie du peintre : d'avoir relu il nous semble mieux revoir, mieux comprendre la scintillante lumière enclose sous les paupières à jamais fermées.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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ARMAND-DUMARESQ a déjà tracé un sillon profond et glorieux dans la carrière qu'il parcourt avec une infatigable ardeur. Il pourrait prendre pour motto la fière devise espagnole : Adelante ! - toujours eh avant ! Chacun de ses pas l'a rapproché du but.Élève distingué de Couture, après plusieurs tentatives heureuses dans des genres divers, il ne tarda point à trouver sa véritable voie, en s'attachant à reproduire les épisodes héroïques de notre histoire militaire.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Tous les jours de la semaine se ressemblent, du commencement à la fin.Le soir, on entend sonner sept heures, doucement, et aussitôt, tumultueusement, la cloche. Je ferme le registre, j'essuie et je pose ma plume. Je prends mon cache-nez et mon chapeau, après un coup d'oeil à la glace qui me montre l'ovale régulier de mon visage, mes cheveux lustrés et ma fine moustache (on voit que je suis plus qu'un ouvrier). J'éteins la lampe, je descends de mon petit bureau vitré.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Un étranger se promenant dans la Campagne romaine rencontra un petit pâtre qui gardait son troupeau. Accoudé dans une pose pleine à la fois de nonchalance et de noblesse sur un fût de colonne brisée, le front couronné de lierre et de fleurs sauvages qu'il avait cueillis dans les ruines, cet enfant regardait passer le voyageur avec de grands yeux noirs si brillants d'intelligence et d'énergie que celui-ci s'arrêta involontairement près de lui. Il lui demanda son nom, son âge, quelques renseignements sur sa famille, sur les villages environnants, et, frappé de l'élévation et de la netteté de son langage, il élargit l'entretien et se mit à l'interroger sur les principales vérités de la religion.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Deuxième départ sac au dos. - Perpignan. Un dimanche dans le Midi.A la fin de juillet 1888, de nouveau pliés sous nos sacs et serrés dans nos guêtres, nous repartions !... Et cette fois, il s'agissait d'un voyage plus lointain, de parcourir les Pyrénées et d'aller à la recherche de quelques cimes vierges encore...Sept heures sonnent, l'aube est claire et rosée, et les deux fidèles se retrouvent sur le quai de départ, presque émus, du moins fort heureux.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Les savans ont admis comme principes vrais : que la matière est impénétrable ; qu'elle a de l'étendue, qu'elle est inerte, et qu'elle existe en réalité à l'état isolé, sous un volume d'une extrême petitesse.On dit qu'un espace occupé par un être de matière ou atome ne peut pas être occupé en même temps par un autre atome ou être de matière. En effet, il est impossible de concevoir une étendue quelconque de l'espace occupée d'une manière complète et exclusive, sans avoir de suite l'idée de l'impénétrabilité.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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I. Genèse de l'idée de liberté.II. Puissance pratique créée en nous par l'idée de liberté et par la persuasion que nous sommes pratiquement libres. - Evolution à laquelle le déterminisme est ainsi amené dans la pratique.Puisque nous essayons de rapprocher d'abord dans la pratique le déterminisme et la liberté, ou même, s'il est possible, de les faire coïncider pratiquement dans quelque moyen terme, nous devons, selon la méthode que nous avons adoptée, pousser le déterminisme rectifié aussi loin que nous le pourrons dans l'ordre scientifique.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Classification des progrès récents de la Physique. - Définition générale de l'objet de la Physique. - Notions de Temps, d'Espace, de Matière, de Position, de Mouvement et de Force. - Digression sur les raisonnements à priori : Exemples d'erreurs modernes ou renouvelées des Anciens. - Uniformité de la rotation de la terre ; stabilité du système solaire. - Équivalence de la chaleur développée par la compression d'un gaz et du travail dépensé ; Causa aquat effectum.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Les chaloupes à vapeur sont la monnaie de ces longs et lourds bateaux qui desservaient quelques-unes de nos rivières avant l'établissement des chemins de fer.D'allures vives, et légères, de manoeuvre facile, dépensant peu malgré leur marche rapide, elles conviennent surtout à l'intérieur des villes ou dans leur banlieue immédiate où le mouvement des voyageurs est incessant, et, sous ce rapport, elles sont sans rivales.Aussi sont-elles très-goûtées du public partout où il s'en est établi.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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SOMMAIRE. - Objet, motifs et plan du cours. - Sujet de la première leçon : De la famille en général. - Ses bienfaits : double besoin de la nature humaine : vivre en autrui, revivre en autrui, amour conjugal, amour paternel. - Ses difficultés : 1° servitudes inséparables de la famille ; 2° complications accidentelles ; 3° opposition des caractères. - La douleur dans la famille. Pourquoi ? La douleur, expiation et avertissement. - Bonheur domestique.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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FERDINAND VI avait hérité de son père la maladie du dieu des jardins et la terreur maniaque qu'on en voulait à sa vie. Celte double irritabilité morale et physique l'avait rendu encore plus dépendant de la reine Barbe de Portugal, sa femme, que Philippe V ne l'avait été de la sienne. La folie de l'un et de l'autre s'adoucissait par le charme de la musique et du chant de Farinelli qui, passionnément aimé de la reine Barbe et de son mari, était parvenu à un degré de faveur plus honorable pour lui que pour ses maîtres ; car il n'a jamais fait qu'un bon usage de son crédit et s'est tenu modestement à sa place, tant qu'il a pu, évitant respectueusement les grands, et vivant avec les gens de sa sorte et de son pays.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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