Après un coup de tonnerre du destin, Édouard Cortès choisit de se réfugier au sommet d'un chêne, de prendre de la hauteur sur sa vie et notre époque effrénée. À presque quarante ans, il embrasse femme et enfants, supprime ses comptes sur les réseaux sociaux et s'enfonce dans une forêt du Périgord pour un voyage immobile. Là, dans une cabane construite de ses mains, il accomplit son rêve d'enfant : s'enforester, rompre avec ses chaînes, se transformer avec le chêne, boire à la sève des rameaux. Ce printemps en altitude et dans le silence des bois offre une lecture de la nature qui ne se trouve dans aucun guide ou encyclopédie. Le chêne si calme abrite un cabinet de curiosités et accorde pendant trois mois à l'homme perché une rêverie sous les houppiers et les étoiles. Il faut savoir parfois contempler une colonie de fourmis savourant le miellat, écouter un geai ou un couple de mésanges bleues, observer à la loupe des champignons et des lichens pour comprendre le tragique et la poésie de notre humanité. Afin de renouer avec l'enchantement et la clarté, l'homme-arbre doit couper certaines branches, s'alléger et se laisser traverser par la vie sauvage avec le stoïcisme du chêne.
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À l'heure où le combat naval entre marines de guerre redevient une « hypothèse de travail » plausible, force est de constater qu'il n'existe aucun ouvrage récent pour en cerner les enjeux tactiques, alors même que le besoin d'investissement intellectuel dans ce domaine n'a jamais été aussi pressant. C'est à cette tâche, à la fois théorique et pratique, que deux officiers de marine s'attèlent. Théoriciens, ils identifient un cinquième âge de la conflictualité navale qui succède, sans les effacer totalement, aux âges de la voile, du canon, de l'avion et du missile. Cet âge, c'est celui de la robotique, irrigué par le numérique, où les machines remplacent toujours plus les hommes. Praticiens du combat naval, ils démêlent les invariants et les inflexions de la guerre sur mer, en puisant largement dans l'histoire navale universelle et en rappelant nombre d'épisodes parfois oubliés. Les deux auteurs délivrent ainsi un traité de tactique navale générale, nourri par l'histoire, adapté au présent des flottes de guerre modernes et résolument tourné vers l'avenir de la conflictualité en mer. Un ouvrage terriblement d'actualité, aussi bien pour les passionnés de géopolitique que pour les lecteurs curieux de comprendre comment les enjeux navals et maritimes d'aujourd'hui sont au centre de enjeux militaires de demain.
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À 24 ans, Émile Coddens est second de chai dans l'une des plus grandes exploitations du Val de Loire, où il a gravi les échelons en accomplissant toutes les tâches liées à la fabrication du vin. Rien ne le prédisposait à devenir vigneron si ce n'était l'affection pour son grand-père, homme généreux et bon vivant, qui adorait réunir ses proches autour d'un repas et d'une bonne bouteille. Comme lui, Émile aime à partager ses passions. Lors du confinement, il a ouvert un compte TikTok (le.vigneron) pour enseigner les secrets de son métier et du vin suivi aujourd'hui par plus de 400 000 abonnés. Dans ce premier livre, nourri des questions et commentaires des internautes, il évoque son parcours et prouve que le vin n'est pas seulement un produit de luxe réservés aux professionnels, aux plus fortunés ou aux seuls amateurs « éclairés ». Émile simplifie l'oenologie, la rend amusante, nous enlève nos complexes. Il explique comment travailler la vigne, « faire du vin » de qualité et donne une multitude d'astuces personnelles : lire une étiquette, choisir un vin, l'ouvrir et le servir, reconnaître ses arômes et ses défauts, le carafer ou le décanter, les cépages interdits, la différence entre récoltant et négociant. Vous apprendrez même pourquoi les vignerons portent des doudounes sans manches.
Un guide ludique et décomplexé, destiné à toutes les générations, qui démontre par la joie que le vin est avant tout « un échange, un moment, un plaisir et, par-dessus tout, une émotion ». Le vin, ça se partage !
« Ne bois pas seul, jamais. Ne bois qu'avec ceux que tu aimes » (Jean-Claude Pirotte).
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Latitude Mer est un mook (magazine-livre) destiné aux amoureux du grand large, du long cours, des navigations extrêmes mais aussi du sable blanc, des galets, des bouées jaunes, des bazars de la plage, des mers calmes et des tempêtes. Il réconcilie marins d'eau douce et loups de mer. C'est un manifeste de liberté, de combat, d'engagement en faveur de l'Océan et une invitation au voyage à toute saison. Créé par Olivier Frébourg, Écrivain de Marine, Latitude Mer est le premier bateau-livre consacré exclusivement à la mer. Il propose récits littéraires, reportages, entretiens, portraits, sous toutes les latitudes. Pour ce numéro inaugural, il embarque à son bord des écrivains, des scientifiques, des photographes, des illustrateurs, des navigateurs, des philosophes et un cuisinier. L'Océan nous intéresse dans tous ses états et sous tous ses angles de navigation. Latitude Mer sera lancé en librairie le 7 juillet, au moment où les Français partent vers les plages. Il les invite à ne plus tourner le dos à l'Océan mais à l'embrasser en surface et en profondeur. Ouvrons les volets, faisons entrer l'air marin, regardons l'horizon, hissons les voiles, nageons loin, plongeons, pour renaître enfin. L'Océan est notre révolution, ici et maintenant.
Escales à : ANTIBES o CADAQUES o CAP SIZUN o CASSIS o DJIBOUTI o ILES EPARSES o GRANVILLE o HA LONG o KERGUELEN o KOH PHI PHI o LOCQUIREC o MIMIZAN o NOUADHIBOU o OCRACOKE o PORT-LA-FORET o PORT-SAINT-LOUIS- DU-RHONE o ILE RIOU o SAIGON o SAINT-JEAN-DE-LUZ o SAINT-MALO o SAINTE-MARGUERITE-SUR-MERo SAINT-MELOIR-DES-ONDES o ILE VIERGE
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Considérées à tort comme une pollution dont elles ne sont que le symptôme, les algues nous offrent en réalité un champ d'innovation infini et des solutions concrètes pour répondre aux grands défis de notre époque. Si nous apprenions à les cultiver de façon durable, elles pourraient nourrir les hommes, se substituer au plastique, décarboner l'économie, refroidir l'atmosphère, nettoyer les océans, reconstruire les écosystèmes marins, nous soigner et fournir des revenus aux populations côtières... Les algues constituent sans doute la plus importante ressource encore inexploitée au monde. Premier maillon de la chaîne du vivant, elles communiquent entre elles, se reproduisent et poussent très rapidement. Elles n'ont besoin ni de nourriture, ni d'eau douce, ni d'espace terrestre, ni de pesticides. Aujourd'hui, la surpopulation et l'urgence écologique nous conduisent à appréhender avec un oeil nouveau ce trésor oublié. Voici 12 000 ans, l'homme est sorti de la préhistoire en cultivant les végétaux sur la terre. Renouer avec ceux de la mer sera une révolution pour notre civilisation. Une révolution des algues !
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La coquille Saint-Jacques ne mène pas toujours à Compostelle ! Depuis vingt ans, Laurent Chauvaud l'écoute, l'observe et nous ouvre d'autres chemins aventureux.
Grâce à la recherche scientifique, la coquille est une machine à remonter le temps, une archive environnementale, une sentinelle des évolutions du milieu marin et du réchauffement climatique, un modèle mathématique. Mais aussi un instrument de musique : le claquement de ses valves est riche de messages. La coquille nous révèle au quotidien l'état de santé de la mer.
Son histoire est une odyssée jamais racontée ; sa biologie, un miracle de la nature. Ce sont les secrets de la coquille Saint-Jacques que nous dévoile ce récit ludique, écologique et merveilleux !
Laurent Chauvaud, directeur de recherche au CNRS, nous emmène au coeur de son laboratoire situé à l'extrémité de la rade de Brest, mais aussi en Norvège, Californie, Arctique et Antarctique. Au cours de ses explorations, il nous révèle les coulisses de son métier qui cultive la sérendipité, cet art de trouver ce qu'on ne cherche pas.
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« Sans le vélo, mon horizon n'aurait jamais dépassé la haie d'un champ, dans le Limousin. »
Raymond Poulidor savait d'où il venait. Et il y revenait, toujours. Son port d'attache, Saint-Léonard-de-Noblat, se situe en plein coeur de la France. C'est un petit village niché sur le chemin de Compostelle où il a appris à traire les vaches de la ferme familiale mais où il a aussi acquis le bon sens du pays limousin, la sagesse, la patience, le travail bien fait.
La casquette souvent de traviole mais les idées bien en place, l'éternel deuxième a couru quatorze Tours de France. Il paraît que les Français, en ce temps-là, n'aimaient pas tellement les gagnants, à la différence de ceux de maintenant. On était alors Anquetilistes ou Poulidoristes, une sorte de lutte des classes, même si l'un comme l'autre des deux antagonistes s'étaient présentés aussi démunis au départ de la vie. Ils auraient donc coupé la France en deux, mais c'est vite dit parce que dans toute sa ruralité d'alors, elle penchait quand même sacrément du côté de Poulidor. Il avait « percé » au temps des chanteurs yé-yé. Deux ans après Johnny, le voilà qui partait à son tour. Lui qui avait couru sous De Gaulle, Pompidou et Giscard s'en allait deux mois à peine après Chirac.
Ceux qui ont grandi dans les années 1960 et 1970 n'avaient jamais connu un monde sans Poulidor. Mais ce n'est pas le souvenir des Tours d'enfance qui remuait en nous les nostalgies. Son exploit fut de ne jamais être vintage, mais intemporel. Tout changeait autour de nous et rien ne changeait tant qu'il était là. Lui restait le même. Au milieu de tout le chambard, quelque part, il était notre rassurance. « Poupou » s'était transmis de grand-père en petit-fils. Chacun pouvait se reconnaître en lui qui ne ressemblait à personne.
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Quel est le plus efficace et le moins cher de tous les médicaments ? La meilleure des thérapies ? Le sport santé !
Toutes les études scientifiques le démontrent : bénéfique pour l'organisme, l'activité physique et sportive (APS) réduit la mortalité, le risque de dépression, de fractures, prévient et soigne les maladies cardiovasculaires, le diabète et le cancer. Il peut même retarder l'apparition de la maladie d'Alzheimer !
Alexandre Feltz, médecin généraliste et adjoint à la mairie de Strasbourg, s'efforce de réduire la sédentarité et les inégalités de santé chez ses concitoyens. Il donne des conseils pratiques : monter les escaliers, faire du yoga, de la marche nordique, du longe-côte, se déplacer à vélo, ce qui en plus est écolo !
Par son combat, en 2016, il a participé à intégrer ce dispositif dans la loi Santé, permettant aux médecins de prescrire du sport santé sur ordonnance. Et, pourtant, il n'est toujours pas pris en charge par la Sécurité sociale !
Un manifeste ludique et tonique pour le mouvement.
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