En 1976, la première édition de ce livre dans la " Petite collection Maspero " fit grand bruit. Il faut dire que le géographe Yves Lacoste y proposait une analyse iconoclaste : il fustigeait la " géographie des professeurs ", apparue au xixe siècle et progressivement devenue un discours idéologique masquant l'importance politique de toute réflexion sur l'espace – tandis que sa variante scolaire a longtemps été vue comme l'un des enseignements les plus rébarbatifs. Mais, surtout, il montrait qu'existait aussi une autre géographie, plus ancienne et toujours actuelle, la " géographie des états-majors ", ensemble de connaissances rapportées à l'espace et constituant un savoir stratégique utilisé par les dirigeants.
À rebours de ces deux conceptions, Lacoste affirmait que les questions soulevées par la géographie concernent en réalité tous les citoyens : des questions multiformes, à la croisée de nombreuses disciplines. La pertinence de ce livre devenu culte reste entière, à une époque où la géopolitique défendue par Yves Lacoste est entrée dans les moeurs et où l'analyse des conflits régionaux et internationaux, toujours complexe, s'est imposée dans le débat public.
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Un traitement de l'information par grands pays et par grands types de problèmes (islamisme, points chauds...), une centaine de cartes et de nombreux diatopes (superposition de différents plans).
Une édition actualisée en fonction des derniers événements majeurs : le « printemps arabe » et ses répercussions, le conflit en Lybie, les élections présidentielles en France et aux Etats-Unis, la crise de la dette et de l'euro, l'Iran, la Syrie, etc.
Pour être en prise avec l'actualité, mise à jour des cartes et des données chiffrées, mais également intégration de nouveaux diatopes (sur le « printemps arabe » par exemple)
Grâce à une approche historique l'Atlas géopolitique permet de mieux comprendre les enjeux actuels.
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Il est le père de la géopolitique française et aussi de la géostratégie. Il est le fondateur de la mythique revue Hérodote. Yves Lacoste est l'un des plus grands noms de la géographie contemporaine, dans la lignée d'un Paul Vidal de Lablache même si leurs terrains de recherche furent différents.
Né au Maroc en 1929, fils d'un géologue qui lui apprend la curiosité des pierres et du terrain, il perd cette figure paternelle si marquante pour sa vocation alors qu'il est un jeune adolescent. Il commence donc des études de géographie pour le goût de la géologie et sa vie lui donnera des pères d'adoption et intellectuels, le premier étant Pierre George, grand géographe communiste, professeur à l'école des sciences politiques, qui lui permettra d'écrire son premier « Que sais-je » sur les pays sous développés. En effet, dans les années 1950 et 1960, la géographie est marquée par l'émergence des pays sous-développés, la fin des colonisations et les guerres idéologiques (notamment la guerre froide). On ne peut donc faire de géographie sans évoquer la politique.
Curieux du monde, Yves Lacoste est un géographe aventurier, kesselien. Il court en Afghanistan, à Cuba, au Vietnam, en Afrique, notamment à Ouagadougou où il s'intéresse aux populations touchées par les maladies tropicales, car la géographie peut aider aussi la médecine. Mais Yves Lacoste demeurera un homme libre, en dehors des chapelles idéologiques et universitaires. Il sera le premier à concevoir la géographie comme « un art de la guerre ».
Ses mémoires sont passionnantes tant sur le plan personnel que scientifique. Ils sont le témoignage d'un esprit rebelle et en même temps d'une grande précision. Ce livre nous permet à la fois de comprendre l'essence de la géographie, les écoles françaises qui l'ont animée tout au long du XXème siècle et nous permet de mieux appréhender notre géographie contemporaine si bouleversée.
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La forte présence en France de ressortissants d'anciennes colonies est le principal paradoxe de ce que l'on appelle désormais la question post-coloniale. Dans le cas de l'Algérie en particulier, on aurait pu penser que les combattants d'une longue et douloureuse guerre d'indépendance ne voudraient plus avoir de liens avec l'ancienne métropole. Or de nombreux patriotes sont venus, après 1962, rejoindre de ce côté-ci de la Méditerranée des Algériens déjà installés pour des raisons économiques et qui n'entendaient pas rentrer chez eux. Les uns et les autres sont devenus majoritaires dans les « grands ensembles » qui avaient été bâtis pour des Français à la périphérie des villes au cours des années 1960 et 1970.
Depuis trente ans, ces « grands ensembles » ou ces « cités » sont le lieu d'émeutes déclenchées par des « jeunes » d'origine immigrée victimes de discriminations et du chômage. Souvent ces « jeunes » ne savent ni ne comprennent pourquoi ils sont nés en France et pourquoi leurs pères et leurs grands-pères se sont établis dans un pays qu'ils avaient âprement combattu. Leur sentiment de déracinement se double d'une fréquente ignorance des circonstances dans lesquelles leur patrie a autrefois été conquise et mise sous tutelle. Ils ne connaissent pas toujours non plus les débats et les conflits qui ont pu diviser les mouvements pour l'indépendance.
Afin d'éclairer la lanterne des ex-colonisés comme des ex-colonisateurs et de clarifier cette très complexe question post-coloniale, Yves Lacoste propose une analyse géopolitique et un récit historique. Analyse géopolitique pour décrire les rivalités de pouvoir qui ont facilité les entreprises européennes (notamment la traite des esclaves), récit historique pour comprendre le déroulement des conquêtes puis des luttes de libération. Cette démarche se veut une contribution à l'apaisement des malentendus, des ressentiments, des rancoeurs.
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Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Il faut quelque audace aujourd'hui pour rappeler la clameur de Valmy, car _ à droite comme à gauche _ il n'est pas politiquement correct de parler de la nation (on préfère invoquer la République): à l'heure de Maastricht, ce serait une idée dépassée. On craint aussi et surtout de faire écho aux slogans des nationalistes à propos de l'immigration.
C'est justement pour ne pas laisser cette idée-force aux mains de l'extrême droite dans une conjoncture lourde de dangers qu'Yves Lacoste a entrepris une approche nouvelle de l'idée de nation.
C'est une idée géopolitique parce qu'elle pose _ en France et ailleurs _ des problèmes de territoire, de langue, de pouvoir; elle s'est transformée depuis deux siècles en fonction des rivalités de la droite et de la gauche et des points de vue que l'on porte sur l'histoire. Il existe plusieurs visions implicites de la nation, et il faut tenir compte des différents courants identitaires, notamment de la présence de quatre millions de musulmans: ils sont pour la plupart nés en France et eux aussi parlent le français.
C'est parce que s'accélèrent les effets de la mondialisation et que se mettent en place les pouvoirs financiers de l'Union européenne, mais aussi parce que s'aggravent les phénomènes d'exclusion et que se propagent des mouvements xénophobes qu'il est plus que jamais nécessaire de se soucier de la nation. Il est urgent qu'une conception historique évolutive l'emporte sur des slogans dangereux pour la démocratie et le développement de notre pays. Le destin de cette idée géopolitique fondamentale qu'est la nation n'est assurément pas terminé.
Yves Lacoste, géographe, spécialiste de géopolitique, est professeur à l'université de Paris-VIII. Il est le fondateur et le directeur d'Hérodote, revue de géographie et de géopolitique, et a dirigé les trois volumes de Géopolitiques des régions française (Fayard, 1986).
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Du livre de Pascal Bruckner, Le sanglot de l'homme blanc, aux colloques de la nouvelle fondation Liberté sans frontières, la mode parisienne est à l'anti-tiers mondisme. Pour le géographe Yves Lacoste, directeur de la revue Hérodote, et auteur, notamment, de l'ouvrage magistral Unité et diversité du tiers monde, cette mode est dangereuse, car elle porte en elle, à la fois le renoncement à certaines valeurs fondamentales de la gauche, et l'aveuglement sur les réalités complexes du monde contemporain. Deux dérives qui firent, en d'autres temps, le lit de bien des aberrations collectives. C'est pourquoi il importe de critiquer, point par point, les divers arguments de l'anti-tiers mondisme, mais aussi de faire la critique de certaines représentations idéologiques trop simplistes, auxquelles se sont référés bien souvent les mouvements tiers mondistes : il faut, aujourd'hui, démythifier le tiers mondisme pour le rendre plus efficace. Tel est l'objet de cet essai, où Yves Lacoste s'attaque allègrement aux idées (trop) simples et aux conformismes de l'heure, anciens ou nouveaux.
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Pour beaucoup, le « tiers monde, c'est fini ». La croyance à l'unité politique du tiers monde s'effondre, parce que disparaît l'idée généreuse d'une solidarité fondamentale entre les nombreux Etats dont les populations avaient dû subir la domination coloniale.
Le tiers monde n'est pas pour autant un simple « mythe », comme l'affirment certains militants « tiers mondistes » d'hier. Pour essayer de mieux comprendre ce qui est en train de se passer sur notre planète, les grandes représentations du monde restent indispensables, à la condition qu'elles soient plus soigneusement construites. Il importe donc de mieux saisir ce qui permet de considérer le tiers monde comme un ensemble, ce qui fait son unité, malgré les affrontements qui s'y produisent. Mais il ne faut pas négliger l'analyse de sa diversité. Les Etats que l'on regroupe dans cet ensemble sont d'une extrême diversité, en raison des héritages historiques, des contrastes de culture, des conditions naturelles, des structures économiques et sociales, du degré plus ou moins poussé du développement des contradictions. Trop longtemps axée sur la seule unité, l'analyse du tiers monde en est restée à un degré trop poussé d'abstraction. Aussi les militants ont-ils été incités à négliger les caractéristiques concrètes particulières de leur pays et de la région où ils cherchaient à intervenir. D'où toute une série d'échecs graves.
L'analyse d'une situation concrète implique la prise en considération, non seulement des conditions économiques, sociales et politiques, mais aussi des conditions naturelles (relief, climat, végétation), de la répartition du peuplement, etc. Le raisonnement géographique, s'il est mené de façon stratégique, en fonction du but à atteindre, permet l'analyse efficace des situations. Mais ce raisonnement ne s'improvise pas; il n'est pas l'énumération d'un certain nombre de « données ». Il est l'analyse des interactions sur un même territoire, de facteurs de toutes sortes de dimensions très diverses.
L'analyse de la diversité du tiers monde doit donc être menée à différents niveaux : il n'est pas suffisant de raisonner sur les spécificités de l'Amérique latine ou de l'Afrique du Nord, ni sur les particularités de tel Etat; il faut aussi mener l'analyse au niveau régional et au niveau local et articuler sous ces niveaux, pour espérer agir efficacement sur le terrain. L'utilité de la méthode proposée est démontrée, aux tomes deux et trois, dans l'analyse de stratégies qui ont été effectivement mises en oeuvre sur des espaces précis, en Afrique tropicale, en Asie du Sud-Est, en Amérique latine et en Afrique du Nord.
Directeur de la revue Hérodote, Yves Lacoste est géographe; il enseigne à l'Université de Paris VIII. Il est notamment l'auteur d'Ibn Khaldoun, naissance de l'histoire, passé du tiers monde, de La géographie, ça sert d'abord à faire la guerre.
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L'ensemble qu'est l'Amérique latine et celui dans lequel on peut regrouper, à certains égards, les États du nord de l'Afrique et du Moyen-Orient, paraissent, au premier abord, très différents tant pour ce qui est de leurs conditions naturelles, que pour leurs caractéristiques culturelles. Mais ces deux grands ensembles géopolitiques forment la partie la plus « modernisée », la plus urbanisée du Tiers Monde, celle qui entretient les rapports les plus étroits avec les métropoles impérialistes, celle où la plupart des États se caractérisent, du point de vue économique, par des PNB par tête nettement plus élevés que ceux des autres pays « sous-développés ». Mais les formations sociales d'Amérique latine, du nord de l'Afrique et du Moyen-Orient sont aussi celles où les processus de formation des besoins se développent le plus rapidement, celles où sont plus poussées qu'ailleurs les contradictions qui forment la crise globale qu'est le « sous-développement ». Cette crise dialectique ne se manifeste pas de façon uniforme sur le territoire de chaque État ; latentes en certaines régions, les tensions éclatent en certains lieux. Dans un grand nombre de pays d'Amérique latine, d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, c'est dans les montagnes qu'ont éclaté révoltes et insurrections. Est-ce par « hasard », pour de simples commodités tactiques ou pour des raisons géographiques plus complexes ? S'agit-il de n'importe quelles montagnes ? Dans les dernières décennies, la plupart de ces mouvements ont été écrasés, plus ou moins rapidement. Mais certains ont réussi et se sont propagés - révolutions - dans tout le pays. On a voulu aussitôt les imiter ailleurs. Des échecs cinglants ont montré que ce n'est pas si facile, surtout lorsque l'on néglige de faire l'analyse des conditions géographiques qui ont, pour une bonne part, rendu possible le développement de ces foyers révolutionnaires. La méthode d'analyse, qui a été présentée au tome I, est mise en oeuvre dans ce tome III pour saisir quelles ont été les véritables causes du succès de deux foyers révolutionnaires très célèbres : celui de la Sierra Maestra, montagne d'où Fidel Castro lança la révolution cubaine ; celui de la Grande-Kabylie, qui fut l'un des bastions des Algériens, dans leur guerre d'indépendance.
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Peut-on fournir une théorie linguistique du vrai sans la lier à une approche phénoménologique ? L'approche phénoménologique, symétriquement, n'appelle-t-elle pas l'aide d'une théorie linguistique de la vérité ? Sans entrer dans les débats qui opposent entre elles les théories linguistiques, en admettant d'autre part que la phénoménologie, surtout chez Husserl, a renouvelé notre intelligence de l'intuition, le livre propose d'en finir avec une opposition stérile. Le vrai est affaire d'intuition et il est affaire de diction. L'alliance de l'une et de l'autre permet d'éviter tout repli sur des théories linguistiques plates sans laisser régner une intuition dépourvue de contenu sémantique.
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Vingt ans après son Vive la nation, à l'époque aussi controversé que visionnaire, Yves Lacoste se confie dans un livre témoignage. En compagnie de Frédéric Encel, élève puis disciple du fondateur de la géopolitique française, c'est dans un style incisif et sans détour qu'il évoque la nation française qu'il a pensée, comprise, vécue et défendue tout au long de son oeuvre. Après le séisme des régionales et en pleine vague de terreur islamiste, ses propos offrent des repères aux citoyens, de droite comme de gauche, qui s'interrogent sur le sens et l'avenir d'une nation sévèrement ébranlée.
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À quelles conditions pourrions-nous tenir le langage de l'expérience à propos de l'affrontement de l'homme et de l'absolu ? Saurions-nous produire un concept de l'expérience, qui rende justice à ce qui se passe et ne se passe pas, lorsque l'homme ne se préoccupe plus seulement de penser l'absolu, mais aussi de penser à lui en l'aimant ? Aux constructions théoriques organisées autour du concept de sentiment religieux (Schleiermacher), ou dans le seul élément du savoir par concepts (Hegel), nous proposons une alternative : monde et terre (Heidegger) sont l'a priori de l'expérience. Mais l'homme qui s'occupe de l'absolu - d'un absolu qui soit personne et promesse de relation, de Dieu - cesse d'incarner ces figures natives de son humanité que sont le Dasein et le mortel. Il ne s'agit certes pas de prendre congé de la phénoménologie. Il s'agit de rendre compte, phénoménologiquement, de ce qui n'est pas donné dès le commencement, de ce qu'on ne peut déduire des règlements transcendantaux de l'existence. La description de ce qu'on nomme par convention la liturgie cerne ainsi une région et une modalité de l'expérience qui nous imposent de redéfinir plusieurs concepts. Il ne faut pas présumer trop vite que nous savons déjà ce qu'il en est de l'humanité de l'homme. Mais, lorsque son aptitude à la liturgie et les contraintes qu'elle impose ont été élucidées, un ou deux moyens nous sont donnés de savoir qui nous sommes. L'homme a d'autres choses à faire que prier mais, peut-être, ne pourrait-on percevoir le sens de ces autres choses, si ne se déployait d'abord la liturgie.
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À la frontière entre la philosophie et la théologie, cinq études, significatives du travail phénoménologique contemporain, composent Le monde et l'absence d'oeuvre, dont l'unité est triple : thématique, elle est celle d'une interrogation sur le monde, un monde dont l'essentiel se joue peut-être dans les marges, là où s'ouvrent paradoxalement les modes les plus riches de l'expérience, et d'abord l'aise (étude I). Un monde perpétuellement déconstitué et reconstitué dans l'affect (études III et IV) - affect dont la vie n'est pas seulement mondaine, comme en témoigne l'oeuvre d'art (étude III). Méthodique, elle est celle d'une recherche qui juxtapose questions supposées théologiques, et questions supposées philosophiques, et requiert d'être jugée à ses résultats. Ainsi, la question de l'avenir absolu de l'homme (étude II) n'est purement théologique qu'en défendant son propre logos, contre des philosophies que l'avenir absolu fascine elles aussi. Programmatique, elle est celle d'une tâche : en proposant la généalogie de philosophèmes et de théologoumènes qui ont préparé les chemins du nihilisme, c'est bien d'en sortir qu'il s'agit (y compris dans le champ de l'éthique, étude IV). Les interdits et les vieilles oppositions ne sont plus de mise en ces régions frontalières : les concepts, théologiques ou philosophiques, se jugent aux acquis que leur rigueur et leur précision permettent. Il n'y a pas plus de tournant théologique de la phénoménologie, que de virage phénoménologique de la théologie : il y a des histoires à comprendre (études II et IV) et des expériences à penser (études I, III et IV). Si la parole théologique se distingue pourtant de la parole philosophique, c'est en ce qu'elle est un dire pressé : la théologie vit d'une urgence - même si des délais lui sont concédés, ne fût-ce que pour s'acquitter de tâches herméneutiques (étude V). J.-Y.L.
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La question du temps et de l'histoire est la plus haute question de la philosophie et de la théologie contemporaines. Ce livre n'impose pas des catégories philosophiques à des réalités théologiques, ni l'inverse. Mais, en faisant se féconder mutuellement les deux disciplines, il esquisse une logique temporelle de l'expérience chrétienne qui pose des questions fondamentales : peut-on penser vivre un présent qui échapperait au souci qui l'inquiète et le précipite vers le futur ? Peut-on penser (et vivre) une espérance qui passe par la médiation d'un acte de mémoire ? L'être-vers-la-mort est-il le cadre indépassable d'une pensée de l'homme ? Quelle pensée peut-elle laisser la mort être le dernier fait sans la laisser dire le dernier mot ? Comment peut-on loger dans un authentique être-dans-le-monde des modes d'existence qui contestent que l'être-dans-le-monde soit la dimension ultime de l'humanité de l'homme ?
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