Le coup de gueule d'un historien en colère.
Exaspéré par les polémiques qui surgissent à tout bout de champ sur Napoléon, relatives particulièrement à l'esclavage, au patriarcat, à sa dictature ou aux guerres que l'Empereur a menées, Thierry Lentz y a répondu dans cet essai argumenté, au ton vif et personnel. Vingt chapitres très enlevés pulvérisent les faux procès, fondés pour la plupart sur l'ignorance et l'anachronisme, parfois sur l'aveuglement idéologique et la bien-pensance, voire la haine de la France et de son histoire, devant laquelle les politiques se courbent trop souvent. Surtout, l'historien impeccable, sans défendre systématiquement Napoléon, rappelle le rôle décisif et pérenne tenu par le Consulat et l'Empire dans la construction de la France contemporaine, jusque dans notre présent et notre intimité. Oui, Napoléon vit en nous, et les Français, dans leur ensemble, ne s'y trompent pas, qui reconnaissent en lui un héros national, avant et à côté de Charles de Gaulle.
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Dans cette magistrale synthèse, Thierry Lentz retrace l'histoire d'un « empire » et des réactions qu'il suscita en son temps. Si l'on ne peut échapper à la présence permanente de la volonté, de la personnalité et de l'oeuvre de Napoléon, qui ont marqué la période de leur empreinte, l'auteur « raconte » aussi - en l'expliquant - un peu plus d'une décennie d'histoire de l'Europe, voire du monde, en dépassant à la fois la figure de l'empereur et les points de vue purement nationaux. Il relate autant l'histoire des idées que celle des institutions, faisant revivre au lecteur les épisodes essentiels du Premier Empire.
Cette histoire se garde des accents de l'épopée et des facilités de l'anecdote comme des études militaires trop détaillées - même si, comme on peut l'imaginer, les guerres en sont l'une des toiles de fond. Thierry Lentz se place dans la position d'un observateur aussi impartial que possible et ignorant la légende (dorée ou noire) édifiée par les récits enflammés des thuriféraires.
Synthèse inédite
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Tout Napoléon en un dictionnaire, par le meilleur spécialiste.Auteur d'une quarantaine d'ouvrages consacrés au Consulat et à l'Empire, Thierry Lentz n'avait pourtant jamais publié de biographie de Napoléon. Ce
Dictionnaire historique en fait désormais office : une façon ambitieuse, exhaustive et originale de traiter le " grand homme ", par un de ses meilleurs spécialistes.
En 300 notices choisies librement mais sans négliger aucune facette de l'exercice biographique, l'auteur fait le point sur les connaissances et les recherches les plus récentes sur Napoléon, son oeuvre, les événements de sa vie, ses réussites et ses échecs, la trace qu'il a laissée dans la France contemporaine. De sa naissance à sa mort, et même jusqu'au retour des Cendres de 1840 et à l'envol de la légende, tous les sujets sont abordés avec le talent et la clarté qui caractérisent l'auteur : formation, carrière, campagnes militaires, gouvernement, grands événements, conquêtes, batailles, amours, mais aussi conceptions politiques, sociales, diplomatiques.
Ce grand dictionnaire, véritable encyclopédie de tout ce que l'on doit savoir sur Napoléon, séduira aussi bien les spécialistes que les amateurs qui découvriront une histoire renouvelée de la vie et de l'oeuvre de l'empereur des Français. Un ouvrage de référence qui fera date.
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Napoléon croyait-il en Dieu ? Avait-il peur de la mort ? Pourquoi portait-il un uniforme de colonel alors qu'il était général ? Fut-il le fossoyeur de la Révolution ? Comment a-t-il géré la dette publique ? Son armée était-elle la meilleure du monde ? A-t-il ruiné la France ? Napoléon est l'un des personnages préférés des Français. Malgré la profusion de biographies, il demeure un mystère. En cent questions à la fois simples et insolites, évidentes comme inattendues, qui explorent le Napoléon intime et s'interrogent sur le bilan de son action, Thierry Lentz fait le point sur cet empereur fascinant. Son ouvrage n'est pas une biographie de plus, mais un puzzle en cent pièces, où il s'est attaché à apporter le maximum d'informations, à nourrir ses réponses d'anecdotes nouvelles, qui s'adressent à l'étudiant, au professeur, à l'amateur d'Histoire ou au passionné.
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L'aîné des Bonaparte.Président du district d'Ajaccio, ambassadeur, député, conseiller d'État, sénateur, Grand Électeur de l'Empire, roi de Naples puis d'Espagne, lieutenant général de l'Empereur en 1814, président du Conseil aux Cent-Jours, l'aîné des Bonaparte a joué un rôle considérable pendant la Révolution puis sous le gouvernement de son frère cadet, Napoléon, dont il fut peut-être le seul ami. Après 1815, il séjourna longuement aux États-Unis, où il sut se faire apprécier. Son neveu le roi de Rome mort en 1832, il devint prétendant au trône impérial. Décédé à Florence en 1844, Joseph Bonaparte rejoignit l'Empereur sous le dôme des Invalides en 1862, emportant sa parcelle de gloire et d'éclatants souvenirs.
Le prix Chateaubriand 2017 a distingué cette biographie d'une exceptionnelle ampleur.
" L'auteur rend justice à l'autre grand personnage, méconnu, de la famille, enfin dégagé de l'ombre portée du frère écrasant. "
Le Point
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Par un maître des études du premier XIXe siècle, l'analyse originale et le récit alerte de l'événement fondateur de l'Europe contemporaine
De novembre 1814 à juin 1815 se tint la plus grande réunion diplomatique de l'histoire. Elle fut bien plus qu'un tourbillon de fêtes et de bals. Dans cette ample machinerie de 300 délégations, Talleyrand, représentant de la puissance vaincue, sut manœuvrer avec maestria. Mais les Cent-Jours vinrent tout compromettre et le Congrès reste, pour les Français, un mauvais souvenir. Ont-ils raison ?
Détaché du point de vue gallo-centrique, cet ouvrage est en vérité le premier à embrasser le congrès de Vienne dans toutes ses dimensions, en le rendant pleinement à son temps.
Il a obtenu le prix Pierre Lafue 2013.
" Une synthèse extrêmement claire. " (Le Figaro littéraire)
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Le plus grand homme du siècle est tombé, très loin dans une île de l'Atlantique-Sud. Comment, au temps de la marine à voile, la nouvelle est-elle parvenue en Europe ? Quelles réactions a-t-elle provoquées ? Mettons-nous, pour la première fois, à la place des contemporains !
Le 5 mai 1821, à 17 h 49, le " général Bonaparte ", ainsi que les Britanniques appelaient Napoléon, expirait à Longwood, entouré de ses compagnons. La scène, belle comme l'antique, sera maintes fois représentée. Le 7 mai au soir, le HMS Heron mettait à la voile pour l'Angleterre, avec à son bord le capitaine Crokat, chargé d'apporter à l'Europe la terrible nouvelle. Il accosta à Portsmouth le 3 juillet. Ainsi, comme l'écrivit Victor Hugo, le monde " était délivré de son prisonnier ", mais – fait inimaginable aujourd'hui – resta deux mois sans le savoir. Le 4 juillet, le Cabinet informa le roi George IV en milieu de journée. Le soir même, beau tour de force journalistique, The Statesman fit le premier état de la disparition de l'ennemi capital. Louis XVIII reçut la nouvelle le lendemain en fin d'après-midi, par télégraphe depuis Calais, puis par un message de l'ambassade à Londres.
Or, contrairement à ce qu'affirme l'historiographie traditionnelle, l'émotion, réelle ou affectée, ne dépassa guère le cercle des fidèles, principalement militaire, et le milieu des publicistes. Certes, des dizaines de brochures furent composées à la hâte, accréditant parfois de purs mensonges sur les causes du décès et même le contestant, mais leur écho fut faible. Ni le gouvernement ni le parlement, à peine le clan Bonaparte ne furent troublés. Il faudra attendre au moins une décennie pour que le géant sorte du tombeau de la mémoire et revive puissamment dans les esprits et dans les cœurs.
En vingt-quatre chapitres nourris de lectures oubliées et de nombreuses informations inédites, Thierry Lentz retrace ces quelques semaines où l'on crut que le monde allait vaciller, mais qui soldèrent en fait un épisode lointain, voire en partie oublié.
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Les inventeurs de la France contemporaine.Napoléon appuya la marche de son gouvernement sur douze ministères, qui furent dirigés par trente-deux personnalités. Certaines sont encore très connues (Talleyrand, Fouché, Cambacérès, Maret, Carnot, etc.) ; d'autres sont tombées dans l'oubli, tels Gaudin (quinze ans aux Finances), Decrès (treize ans à la Marine), Regnier (douze ans à la Justice), Dejean (sept ans à l'Administration de la guerre), Bigot de Préameneu (six ans aux Cultes) et tant d'autres. Ils abattirent pendant quinze ans un travail considérable, à la tête de services centraux réduits. Cet ouvrage présente ces excellences et leurs équipes, étude qui permet de mieux connaître et comprendre le fonctionnement de l'État napoléonien et de son administration.
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Le Consulat commence le 11 novembre 1799, au matin du troisième jour du coup d'Etat de Brumaire. Il s'achève le 18 mai 1804, avec
la proclamation de l'Empire. Entre ces deux dates, quelle oeuvre accomplie sous la conduite de Bonaparte ! De la réconciliation nationale à la paix intérieure, du Code civil au franc Germinal, de la réforme administrative et judiciaire au rétablissement de l'influence diplomatique de la France en Europe, du Concordat aux dizaines de lois votées au pas de charge, la Révolution fut canalisée.
Ecrasé par la perspective déformante de l'épisode napoléonien pris à rebours, le Consulat a pu sembler parfois n'être qu'un hors-d'oeuvre, une mise en jambe avant les chevauchées de l'Empire. Comme si tout s'était enchaîné avec logique. Comme si Napoléon avait naturellement percé sous Bonaparte.
En réalité, la montée de Napoléon vers le pouvoir personnel se fit par étapes et crises successives, parfois ponctuées de petits « coups d'Etat » intermédiaires avant la grande manoeuvre qui engendra la transformation finale du régime. Les efforts de l'équipe consulaire pour repousser les tentatives royalistes ou jacobines et juguler une forte opposition parlementaire, les risques de renversement courus par le gouvernement à quelques moments chauds de même que les rivalités de « courants » en son sein sont autant de chapitres que l'on ne peut ignorer lorsqu'on entreprend l'analyse des événements des années 1800 - 1804.
Au demeurant, en même temps qu'ils attestent de la virtu du Prince, ils valorisent l'oeuvre du Grand Consulat : tandis qu'il réformait d'arrache-pied, il dut encore lutter contre des ennemis décidés, savoir s'appuyer sur ces offensives pour adapter sa course et, bien souvent, avouer sa soumission totale aux événements.
Thierry Lentz est l'auteur de plusieurs ouvrages sur le Consulat et l'Empire : La Moselle et Napoléon (1986), Roederer (1990), Savary, le séide de Napoléon (1993), Le 18-Brumaire (1997, grand prix de la fondation Napoléon 1997), Napoléon, « Mon ambition était grande »(Gallimard, 1998). On lui doit également un Napoléon III (« Que sais-je ? », 1995). Il a collaboré au Dictionnaire du Second Empire et au Dictionnaire Napoléon (Fayard). Universitaire, il a enseignéà l'université de Nancy-II. Il conserve un enseignement au CELSA (Paris-IV-Sorbonne).
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Les images les plus belles et les plus significatives jamais réunies sur l'Empereur.
Sur un texte clair et séduisant de Thierry Lentz, retraçant en chapitres thématiques les différents traits de la personne et de l'action de Napoléon, de sa naissance à sa mort, ont été réunies et mises en page de façon superbe une centaine d'illustrations, aussi bien les incontournables que d'autres plus rares. Une place particulière est réservée aux portraits permettant d'offrir en contrepoint du texte une biographie par l'image innovante et spectaculaire. Cette alliance réussie donne toute la mesure du destin le plus extraordinaire de notre histoire, et de celle de l'Europe. Cet ouvrage de prestige est, par sa qualité intellectuelle et artistique, sans équivalent.
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Depuis le règne de Louis XIV, aucun chef d'Etat français n'a gouverné aussi longuement que Louis-Napoléon Bonaparte. L'auteur se penche ici sur l'homme et sa politique.
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L'exploration physique et historique d'un lieu grandiose et mythique que le Führer avait façonné à sa main. Là aussi s'est joué jadis le sort du monde.
En Haute-Bavière, sur le plateau riant de l'Obersalzberg, au-dessus de Berchtesgaden, un petit politicien vint séjourner à l'aube des années 1920. De coquettes pensions en maisons amies, il finit par adopter ces lieux qu'il disait indispensables à ses rêves et à la réflexion. Il s'y sentait si bien qu'il y acquit, face au sombre massif de l'Untersberg, un joli chalet qui, entièrement transformé, prit le nom de " Berghof ". C'en fut fini de la tranquillité de la montagne : sous la coupe des anges noirs du maître des lieux, on expulsa des populations, on construisit des casernes, des villas pour dignitaires, un théâtre, des cités pour travailleurs ; on traça des routes jusqu'au sommet du mont Kehlstein pour y bâtir un " nid d'aigle ". Pour finir, on creusa 5 kilomètres de souterrains pour échapper aux bombardements alliés.
Ici, Hitler venait le plus souvent possible, pour des séjours parfois longs. Ainsi, entre 1940 et 1944, alors qu'il mettait le monde à feu et à sang, il passa dix-neuf mois dans son cher Berghof, servi par des SS en spencer et gants blancs, préservé du moindre souci par son âme damnée Martin Bormann, entouré d'une cour que l'on n'ose dire brillante, photographiée par la reine des lieux, Eva Braun. Il ne reste de tout cela que des ruines et un goût de cendres, à l'égal de la folie du IIIe Reich.
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Les questions qui se posent après l'assassinat du président Kennedy le 22 novembre 1963 : Oswald était-il coupable? Si oui, a-t-il agi seul? Quels furent les rôles des différents services spéciaux américains? La mafia fut-elle complice? En un mot, qui a assassiné Kennedy et pourquoi?
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La politique extérieure du Consulat et de l'Empire ne se limite pas à ses aspects guerriers et à l'action du conquérant. Même en conflit fréquent avec les puissances européennes, Napoléon se voulait aussi créateur et animateur d'une diplomatie active, nourrie de sa propre pensée, mais aussi de références historiques et de traditions héritées de ses prédécesseurs, royaux comme révolutionnaires. Il a ainsi tenté d'assurer, et pas seulement par les armes, la prépondérance française en Europe et même dans le monde. Cet ouvrage met en lumière les fondements de cette diplomatie, à travers une analyse du " système " napoléonien et plusieurs cas concrets. Au-delà des rivalités avec l'ennemi héréditaire anglais, des luttes d'influence avec les autres grandes puissances (Russie, Autriche, Prusse), Napoléon se préoccupait aussi d'horizons plus inattendus, parfois même exotiques. Que cachait sa politique coloniale aux Antilles ? Quelles furent ses relations avec le Maroc ? Croyait-il aux États-Unis ? Quelles étaient ses véritables intentions à l'égard de la Pologne ? Pourquoi échoua-t-il à faire de l'Irlande une " Vendée anglaise " ? Quelles sont les raisons de sa méfiance envers l'Espagne, pourtant son alliée principale pendant plus de la moitié de son règne ? En répondant à ces questions, Thierry Lentz met en évidence une vision et des calculs irréductibles à la seule question de l'hégémonie française. Il nous dévoile un Napoléon praticien accompli de la dialectique de la guerre et de la paix. Un regard neuf et décalé sur l'action diplomatique de Napoléon.
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Cette grande synthèse en trois volumes retrace l'histoire d'un « empire » et des réactions qu'il suscita en son temps. Empire au sens d'« influence » d'abord, celle que les idées, la culture et les ambitions hégémoniques françaises exercèrent sur cette époque, dans le prolongement du Grand Siècle, du siècle des Lumières et, bien sûr, de la Révolution. C'est ainsi que l'aventure napoléonienne peut se replacer dans la longue durée. Empire au sens d'« institution » aussi, en ce que les gouvernements français imaginèrent des structures, avec leur fonctionnement et leur unité politique, afin de conquérir et d'organiser l'espace européen (et au-delà) pour réunir des peuples sous leur bannière par l'adhésion, l'intégration, la domination ou la suzeraineté. Si l'on ne peut échapper à la présence permanente de la volonté, de la personnalité et de l'oeuvre de Napoléon qui ont marqué la période de leur empreinte, et si les développements de ce livre ont pour clef de voûte le coeur même de l'Empire (dans les deux sens évoqués plus haut), c'est-à-dire la France, il faut aussi « raconter »- en l'expliquant - un peu plus d'une décennie d'histoire de l'Europe, voire du monde, en dépassant à la fois la figure de l'empereur et les points de vue purement nationaux.
Les quatre dernières années du règne de Napoléon ramenèrent le système à ce qui en était perçu par les autres puissances : l'organisation d'une domination sans partage au seul bénéfice des intérêts français. Leur réaction ne tarda pas et l'ultime coalition se consolida autour de l'idée qu'il était temps de revenir à une forme d'équilibre européen. Même si l'empereur des Français ne fut pas toujours seul responsable des conflits, on doit constater qu'en définitive, puisqu'il fut vaincu, il n'eut pas raison au regard de l'Histoire. La construction impériale fut balayée et avec elle la prépondérance française. De l'empire universel, il ne resta rien en 1814. Napoléon rendit la France plus petite qu'il l'avait prise. Mais, nous le savons, son héritage n'est pas le système européen. Il est ailleurs et plus profond.
Thierry Lentz est l'auteur de nombreux ouvrages sur le Consulat et l'Empire, dont Le 18 Brumaire (1997), Napoléon. « Mon ambition était grande » (1998), Le Grand Consulat, 1799-1804 (1999), un Dictionnaire des ministres de Napoléon (1999), et Savary, le séide de Napoléon (2001). Il est directeur de la Fondation Napoléon.
NOUVELLE HISTOIRE DU PREMIER EMPIRE
I. Napoléon et la conquête de l'Europe (1804-1810)
II. L'Effondrement du système napoléonien (1810-1814)
III. La France et l'Europe de Napoléon (1804-1815), à paraître
30 prêts - 60 mois
Cette grande synthèse en quatre volumes retrace l'histoire d'un "empire" et des réactions qu'il suscita en son temps. Empire au sens d'"influence" d'abord, celle que les idées, la culture et les ambitions hégémoniques françaises exercèrent sur cette époque, dans le prolongement du Grand Siècle, du siècle des Lumières et, bien sûr, de la Révolution. C'est ainsi que l'aventure napoléonienne peut se replacer dans la longue durée. Empire au sens d'"institution" aussi, en ce que les gouvernements français imaginèrent des structures, avec leur fonctionnement et leur unité politique, afin de conquérir et d'organiser l'espace européen (et au-delà) pour réunir des peuples sous leur bannière par l'adhésion, l'intégration, la domination ou la suzeraineté. Si l'on ne peut échapper à la présence permanente de la volonté, de la personnalité et de l'oeuvre de Napoléon qui ont marqué la période de leur empreinte, et si les développements de ce livre ont pour clef de voûte le coeur même de l'Empire (dans les deux sens évoqués plus haut), c'est-à-dire la France, il faut aussi "raconter" - en l'expliquant - un peu plus d'une décennie d'histoire de l'Europe, voire du monde, en dépassant à la fois la figure de l'empereur et les points de vue purement nationaux.
Ce troisième volume propose une réflexion "transversale" sur les principes directeurs, le fonctionnement, les moyens et les buts du régime napoléonien, et une véritable plongée dans la France impériale, qui couvrait la France actuelle, mais aussi la Belgique, la Hollande, le Luxembourg, une partie de l'Allemagne, de l'Italie et des régions balkaniques. Après la description de l'Etat napoléonien, de sa place au coeur de l'organisation sociale et de ses principes de fonctionnement, sont esquissés les contours de la société, de son socle paysan à son économie, en passant par sa structure et le positionnement fluctuant des grands courants politiques. Le livre revient ensuite sur le projet napoléonien pour une Europe qui hésita longtemps entre la soumission et la résistance, en proposant une réflexion sur la géopolitique européenne de l'époque, la diplomatie impériale, ses outils d'unification, ses limites et les forces centrifuges qu'elle déchaîna.
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Cette grande synthèse en 3 volumes retrace l'histoire d'un « empire » et des réactions qu'il suscita en son temps. Empire au sens d'« influence » d'abord, celle que les idées, la culture et les ambitions hégémoniques françaises exercèrent sur cette époque, dans le prolongement du Grand Siècle, du siècle des Lumières et, bien sûr, de la Révolution. C'est ainsi que l'aventure napoléonienne peut se replacer dans la longue durée. Empire au sens d'institution aussi, en ce que les gouvernants français imaginèrent des structures, avec leur fonctionnement et leur unité politique, afin de conquérir et d'organiser l'espace européen (et au-delà) pour réunir des peuples sous leur bannière par l'adhésion, l'intégration, la domination ou la suzeraineté. Si l'on ne peut échapper à la présence permanente de la volonté, de la personnalité et de l'oeuvre de Napoléon qui ont marqué la période de leur empreinte, et si les développements de ce livre ont pour clef de voûte le coeur même de l'Empire (dans les deux sens évoqués plus haut), c'est-à-dire la France, il faut aussi « raconter »- en l'expliquant - un peu plus d'une décennie d'histoire de l'Europe, voire du monde, en dépassant à la fois la figure de l'empereur et les points de vue purement nationaux.
Le premier volume est consacréà la naissance et au développement de l'Empire, suivant l'un des grands desseins de Napoléon : créer un « système » hégémonique sur le continent. De la proclamation du régime (1804) au mariage de l'empereur et de Marie-Louise (1810), on suit l'enchaînement des événements qui a conduit d'une part la France à amplifier (mais d'une autre manière) la conquête de l'Europe commencée en 1792, et d'autre part Napoléon à créer à l'intérieur une dictature dont la nature « de salut public » disparut pour laisser la place à un régime autoritaire « classique ».
Cette histoire se garde des accents de l'épopée et des facilités de l'anecdote comme des études militaires trop détaillées - même si, comme on peut l'imaginer, les guerres en sont l'une des toiles de fond. L'auteur se place dans la position d'un observateur aussi froid, aussi impartial que possible et parfois dans celle d'un contemporain ignorant la suite... et surtout la légende (dorée ou noire) édifiée par les récits enflammés des thuriféraires.
Thierry Lentz est l'auteur de plusieurs ouvrages sur le Consulat et l'Empire, dont Le 18 Brumaire (1997), Napoléon. « Mon ambition était grande » (1998), Le Grand Consulat, 1799-1804 (1999), un Dictionnaire des ministres de Napoléon (1999), et Savary, le séide de Napoléon (2001). Il est directeur de la Fondation Napoléon.
NOUVELLE HISTOIRE DU PREMIER EMPIRE
I. Napoléon et la conquête de l'Europe (1804-1810)
II. L'Effondrement du système napoléonien (1810-1815), à paraître
III. La France et l'Europe de Napoléon (1804-1815), à paraître
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Sous l'angle politique, diplomatique ou militaire, le système napoléonien a cessé de vivre avec l'abdication de 1814 et l'installation aux Tuileries du frère de Louis XVI. Aussi, le long récit historique de Thierry Lentz aurait-il pu se clore sur ces événements, les Cent-Jours n'étant que le bégaiement d'années fécondes, tantôt glorieuses, tantôt décevantes, de la conquête de l'Europe à l'effondrement. La France n'est-elle pas désormais dépouillée de presque toutes ses conquêtes ? Ses institutions ne sont elles pas en cours d'adaptation à un modèle dont les réminiscences de l'Ancien Régime ne sont pas absentes ?
Pourtant, la mémoire de Napoléon ne serait pas la même s'il n'avait pas eu l'audace de vouloir inverser le cours des choses : ce furent le « miracle » du retour de l'île d'Elbe, les Cent-Jours et Waterloo.
L'historien doit observer qu'il n'y a rien de commun entre ces trois mois de 1815 et les quinze années précédentes. Le revenant de l'île d'Elbe a perdu la main. Il multiplie les erreurs dans le choix des hommes et les imprudences politiques. Il s'entoure d'un personnel fatigué ou bien de ses pires ennemis, sans compter l'appel à des intellectuels en manque de prestige. Il subit aussi des trahisons que ne compensent pas certains ralliements, tandis qu'à Vienne les puissances poursuivent la reconstruction d'une Europe dans laquelle il n'a plus sa place. Le salut du régime ne tient plus qu'au savoir-faire guerrier du vainqueur d'Austerlitz. Mais l'Empire succombe dans une « morne plaine », aux portes de Bruxelles, avant de recevoir l'estocade devant les Chambres. La paix signée avec les vainqueurs sera terrible.
Il faudra la réécriture de l'histoire à Sainte-Hélène, l'envol de la légende et que, les années passant, « la France s'ennuie », comme devait dire Lamartine, pour que les Cent-Jours soient oubliés, pardonnés puis magnifiés.Thierry Lentz est l'auteur de nombreux ouvrages sur le Consulat et l'Empire dont Le 18 Brumaire (1997), Le Grand Consulat, 1799-1804 (1999), un Dictionnaire des ministres de Napoléon (1999), Savary, le séide de Napoléon (2001), Napoléon, l'esclavage et les colonies (avec Pierre Branda), Sainte-Hélène, île de mémoire (direction, avec Bernard Chevallier et Michel Dancoisne-Partineau). Il est directeur de la Fondation Napoléon.
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Peut-on avoir été conseiller au Parlement de Metz, leader du comité patriotique de cette ville, député a la Constituante, procureur général-syndic de la Seine, directeur du Journal de Paris, conspirateur, conseiller d'Etat, sénateur, comte d'Empire, ministre napolitain, secrétaire d'Etat d'un grand-duché allemand, commissaire extraordinaire, pair de France, peut-on avoir fréquenté Louis XVI, Robespierre, Mirabeau, Sieyès, Talleyrand, Bonaparte, Napoléon, Fouché, Louis-Philippe et Joseph Bonaparte sans pour autant figurer dans le célèbre Dictionnaire des girouettes ?
Pierre-Louis ROEDERER (1754-1835) est un de ces rares hommes qui, de l'Ancien Régime à la monarchie de Juillet, ont été au sommet du pouvoir sans jamais se renier. En compagnie de ce Lorrain étonnant, c'est à une promenade dans quatre-vingts années de l'histoire de la France et de l'Europe, de Metz à Paris, de la Normandie à Strasbourg, de Naples à Dusseldorf que vous convie Thierry LENTZ, au fil des pages de ce passionnant ouvrage.
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Napoléon croyait-il en Dieu ? Avait-il peur de la mort ? Pourquoi portait-il un uniforme de colonel alors qu'il était général ? Fut-il le fossoyeur de la Révolution ? Comment a-t-il géré la dette publique ? Que lui doit-on vraiment ? Quelle est sa relique la plus chère ? ... Napoléon est l'un des personnages qui fascinent le plus. Malgré la profusion de vastes biographies, il demeure pour l'essentiel un mystère. Thierry Lentz, qui lui a déjà consacré plusieurs ouvrages traduits dans le monde entier, a décidé de faire le point sur cet empereur fascinant. Il pose cent questions à la fois simples et insolites, évidentes comme inattendues, qui explorent le Napoléon intime et s'interroge sur le bilan de son action. Son ouvrage n'est pas une biographie de plus, mais un puzzle en cent pièces, où chacun fera son miel. Dans chacune de ses réponses, il s'est attaché à apporter le maximum d'informations, à nourrir ses réponses d'anecdotes nouvelles, qui s'adressent à l'étudiant, au professeur, à l'amateur d'Histoire ou au passionné.
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Comment, pendant quelques heures, une équipe de bras cassés a escamoté l'Empereur. Un récit haletant.
Le 23 octobre 1812, alors que Napoléon venait de quitter Moscou aux trois quarts détruite par l'incendie, le général Claude-François Malet, aventurier haut en couleur, tenta de prendre le pouvoir à Paris en annonçant la mort de l'Empereur et la désignation par le Sénat d'un gouvernement provisoire. Avec une poignée de complices sortis de n'importe où, exhibant des faux grossiers, mettant sous les verrous les plus hauts responsables de la police, il parvint, par son coup de main rocambolesque, à désorganiser pendant quelques heures le bel ordonnancement d'un régime que l'on croyait mieux établi. Un instant, l'histoire avait hésité. Malet fut fusillé, mais la légitimité impériale avait reçu un coup sévère : deux ans plus tard, Napoléon était déchu.Directeur de la Fondation Napoléon, Thierry Lentz, par de nombreux ouvrages d'une qualité unanimement saluée, s'est fait connaître comme l'un des meilleurs spécialistes du Premier Empire.
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L'Auteur : Directeur de la fondation Napoléon, Thierry Lentz est l'auteur de nombreuses études savantes sur Napoléon et sur l'Empire, en particulier Le Grand Consulat (Fayard, 1999). PAR LE PLUS REMARQUABLE DES NOUVEAUX HISTORIENS DE L'EMPIRE, LA BIOGRAPHIE DE L'UNE DES FIGURES LES PLUS NOIRES DE LA PERIODE NAPOLEONIENNE.
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« Quand l'Empereur dictait, il se promenait continuellement de long en large, tenant constamment la tête basse et les mains derrière le dos ; la tension des muscles frontaux était marquée, la bouche légèrement contractée. »
Dans les dernières années de sa vie, Napoléon a dicté ses mémoires. Ces textes ne doivent pas être confondus avec les souvenirs de ses compagnons d'exil dont le succès a parfois fait oublier le témoignage direct de l'Empereur sur sa propre carrière. Conscient du caractère exceptionnel de son destin, il ne voulait laisser à personne le soin de le raconter ou de l'interpréter. Et dans cette bataille pour la postérité, il a, comme de coutume, tout organisé, tout contrôlé, tout décidé. Pendant plus de cinq ans, il a été à la tête d'une véritable entreprise ou fabrique de l'histoire.
Soigneusement composés, relus et corrigés par Napoléon en personne, ces mémoires constituent, si l'on ose dire, le point de vue du principal acteur de l'épopée sur plusieurs étapes importantes de son parcours. On comprend mal, dès lors, que cet ensemble n'ait pas été réédité depuis plus de cent ans.
Les plus grands morceaux des Mémoires de Napoléon sont aujourd'hui reproposés au public en trois volumes, reprenant les textes les plus aboutis et complets : la première campagne d'Italie ; la campagne d'Egypte ; l'île d'Elbe et les Cent-Jours.
La version des textes choisie est celle qui a été établie par l'Empereur lui-même. S'il y donne évidemment sa vérité, s'il privilégie la cohérence de son parcours et se donne toujours le beau rôle, il ne modifie pas les faits, leur chronologie et leur déroulement. Quant à ses interprétations, elles ne peuvent être stigmatisées : pourquoi lui refuserait-on de donner son avis et sa version, alors qu'on l'accepte des autres témoins et, plus encore, des historiens de la période ?
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Les réponses définitives sur la mort de Napoléon.Sainte-Hélène, 5 mai 1821. Napoléon Ier vient de succomber à une maladie de l'estomac. Inhumée sur l'île, sa dépouille va y reposer durant près de vingt ans avant d'être transférée aux Invalides en 1840. Tous les livres d'histoire relatent ces faits.
Or, ces dernières d'années ont vu émerger les thèses " empoisonnistes " et " substitutionnistes ". Insensées et sans fondement historique, répondent les auteurs. Mais il n'est jamais aisé d'aller à contre-courant d'affirmations aussi sensationnelles. Pourtant, grâce à Thierry Lentz et Jacques Macé, ces questions trop longtemps débattues trouvent ici une réponse définitive.
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