Jamais nous n'avons eu autant besoin des paysans, jamais nous ne les avons autant maltraités. Le changement climatique, la crise du Covid et la guerre en Ukraine ont remis l'alimentation au coeur des enjeux de société. Mais les critiques sont incessantes, faisant de l'agriculteur le bouc émissaire de nos peurs. Quelle est cette société qui se permet de mordre la main qui la nourrit, souvent sans connaître la réalité du travail de la terre ? Revenir à l'agriculture de nos aïeux pour nourrir de façon saine et sûre 10 milliards d'humains, c'est impossible ! Attentifs à nos attentes, les agriculteurs sont pleinement engagés dans la troisième révolution agricole : produire, mais aussi protéger la nature, grâce aux techniques les plus avancées, aux fondamentaux de l'agronomie, des sols, de la biodiversité.
Travailler avec le vivant, gérer le temps, ils exercent le plus beau métier du monde. Et ils possèdent toutes les clés du développement durable. Ce sont eux, les premiers écologistes de la planète. Reconnaissons leur travail, respectons-les, accompagnons-les ! Ce manifeste, nourri de multiples expériences, nous emmène dans les campagnes du monde, où s'écrit l'avenir de l'humanité et de la planète.
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Ils nous nourrissent, et pourtant nous les maltraitons.
Ils ont toutes les solutions pour répondre aux défis du développement durable, changement climatique, biodiversité, transition énergétique...
Ils reverdissent la terre. La troisième révolution agricole a commencé dans les campagnes. Partout naît une agriculture de précision, de plus en plus propre, de plus en plus écologique.
Alors pourquoi opposer les modèles au lieu de les associer ? Pourquoi vouloir revenir à un passé où l'insécurité alimentaire était la norme ?
Les paysans sauvent le monde. Nous devons tout mettre en oeuvre pour les sauver.
Sylvie Brunel
, géographe, écrivain, ancienne présidente d'Action contre la Faim, est professeur à Sorbonne Université. Elle a acquis une longue expérience des crises alimentaires et nous livre dans cet ouvrage engagé ses convictions pour l'avenir, dans un monde où la nourriture est de plus en plus stratégique.
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Le terme « développement durable » est devenu la référence obligée des politiques publiques et privées, le nouveau mot d'ordre de la coopération internationale. Il s'est imposé face à l'inquiétude des pays riches devant l'émergence de certains Suds et coïncide avec la montée en puissance des ONG. Rendant obsolète le concept de développement, le développement durable est un produit de la dernière mondialisation, le symbole de l'avènement d'une conscience mondiale. Mais cette synthèse théoriquement parfaite entre les préoccupations économiques, sociales et environnementales est-elle une réalité ? ou bien un étendard que chacun s'approprie en fonction de ses intérêts et de ses objectifs, une sanctification de la planète au détriment de l'humanité, et particulièrement des pauvres ?
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La liberté qui reigne sur les espaces vierges de la Camargue est telle une légende que les habitants ont entretenue avec soin par leurs traditions.
La liberté pousse comme le riz de Camargue. Elle se conjugue avec ces espaces vierges, rendus à la nature par l'homme soucieux de protéger ce si fragile écosystème. Elle est une légende que les enfants de Crin-Blanc ont conservée en eux, cachée sous leurs costumes et traditions. Gitans, gardians, propriétaires terriens, éleveurs de chevaux... La Camargue n'est pas qu'une terre virile où la mer reconquiert chaque siècle son territoire perdu. C'est une ode à la raison de vivre dont Arles et les Saintes-Marie-de-la-Mer sont les boussoles toujours réinventées. Il fallait, pour raconter cette Camargue, une romancière cavalière, à la plume impétueuse. Sylvie Brunel a accepté d'être cette missionnaire. Ce petit livre n'est pas un guide. C'est un décodeur. Parce que la Camargue est bien plus qu'un paysage en forme de défi sur le delta du Rhône. Elle dit ce que les hommes et les animaux gardent au fond de leur être : le goût sauvage de l'infini. Un grand récit suivi d'entretiens avec Estelle Rouquette, Florian Colomb de Daunant et Bertrand Mazel.
Un récit bien informé, suivi d'entretiens, pour vous aider à décoder le paysage, la société et l'environnement de la Camargue, une région posée tel un défi sur le delta du Rhône.
EXTRAIT
Kaléidoscope de lumière et de nature, la Camargue envoûte. Envoûtement : le mot revient d'ailleurs dans les trois entretiens recueillis pour la seconde partie de cet essai.
Toute l'ambiguïté de la Camargue est là : derrière le grand récit de la nature sauvage, qui fascine et attire au pays de Crin-Blanc les visiteurs du monde entier, que cache ce territoire enchanteur ?
La Camargue masque bien son jeu. Elle forme un monde complexe et trompeur, où des acteurs multiples, aux intérêts contradictoires, façonnent un territoire de sel, d'eau et de limons au prix d'affrontements souvent cachés mais toujours âpres. Qui sait par exemple que Crin-Blanc, Palme d'or du court-métrage à Cannes en 1953, qualifié en 2007 par le New York Times de plus beau film pour enfants de tous les temps, eut une suite, Glamador, éclipsée et donc méconnue, mais plus belle encore par son image et son message ? Réalisé par Denys Colomb de Daunant - qualifié par ses amis (Cocteau, Brassaï, Claude Pinoteau et tant d'autres) d'« Hemingway de la Camargue » - Glamador préfigure l'ère du cheval ami et magnifie cette vie de liberté qui fait de ce delta amphibie un paradis.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Sylvie Brunel est géographe, écrivain, professeur à Sorbonne Université. Elle a publié de nombreux livres et romans à succès. Camarguaise de coeur et d'adoption, le souvenir de Crin-Blanc n'a jamais quitté cette cavalière amoureuse des grands espaces.
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"Une formidable leçon de vie pour assumer son âge avec humour et force." Biblioteca
Et si la soixantaine était la période la plus heureuse de notre vie ? En nous libérant du jugement des autres, des injonctions de la société, de la domination masculine et de la tyrannie de l'apparence, l'âge nous donne une formidable aptitude au bonheur. Nous avons toutes le droit, et même le devoir, d'être heureuses. Au Prince charmant, préférons son cheval blanc ! Dans ce livre personnel et engagé, Sylvie Brunel nous donne de précieuses clés pour en finir avec tout ce qui ronge notre sérénité. Une belle leçon de vie, dix ans après le formidable succès du Manuel de guérilla à l'usage des femmes, pour aborder avec humour et force l'âge de la maturité.
Professeure de géographie à la Sorbonne, Sylvie Brunel a consacré près de vingt ans de sa vie à l'humanitaire aux côtés de Médecins sans frontières et d'Action contre la faim, dont elle a été présidente. Auteure de nombreux ouvrages consacrés au développement durable, à la sécurité alimentaire, à l'Afrique, ainsi que de romans, elle signe avec ce Manuel un témoignage puissant.
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« C'est la fin du monde. La Terre se meurt. Nous vivons au-dessus de nos moyens. Changeons nos modes de vie avant qu'il ne soit trop tard ! » Voici ce que nous entendons tous les jours. Des formules accusatrices, qui nous somment, de nous amender. La vie devient plus difficile. Les gilets jaunes descendent dans la rue. L'écologie devient un mot négatif, à bannir, alors qu'elle aurait dû nous mobiliser et nous passionner.
Et si ceux qui nous culpabilisent en prétendant nous imposer maints sacrifices se trompaient du tout au tout ? Si leurs diktats et les sacrifices qu'ils justifient reposaient sur des indicateurs biaisés ?
Oui, le monde se transforme, mais il n'est pas pire qu'hier. C'est même plutôt l'inverse : les choses vont en s'améliorant, contrairement aux discours toujours accusateurs des tenants de l'apocalypse, cette science de l'effondrement annoncé qui a désormais un nom : la collapsologie...
Des solutions pour vivre mieux, tous ensemble, sur la même planète, nous les avons. À condition de cesser de diffuser de fausses vérités. La question n'est pas quelle planète allons-nous laisser à nos enfants, mais quels enfants allons-nous laisser à la planète, si une vision erronée de la nature et de l'humanité devient la norme, si nous nous engageons dans des choix idiots au nom de présupposés qui n'ont aucun fondement scientifique.
Ce livre s'organise en trois parties. Chacune reprend les accusations et les mensonges proférés au nom de l'écologie et rétablit les faits en se fondant sur des données scientifiques, sans présupposés idéologiques. Quelques exemples :
1. Avenir : - Humanité (la démographie nous conduit non à l'explosion du nombre des hommes mais à leur disparition progressive !) - Energie (arrêtons de faire des mauvais choix ! Les Chinois s'en frottent les mains) ...
2. Alimentation : - Le retour des famines ? (Jamais l'humanité n'a eu autant de nourriture... mais nos décisions risquent de nous conduire à de difficiles lendemains) ...
3. Animaux : - Végan. Cesser de manger de la viande pour sauver la planète ? C'est l'inverse !
- Conservation. Protéger la nature, oui. Mais laquelle, et pour qui ?...
Alors retroussons nos manches tous ensemble, l'écologie ne doit plus être la cerise sur le gâteau des nantis, mais une pensée collective et positive, car nous avons des solutions durables pour vivre tous ensemble en paix sur la même planète.
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Pomme de Newton, des Beatles et d'Apple, pomme d'or, pomme d'Adam et pomme d'amour, la pomme est partout. Fruit du jardin d'Eden, symbole de connaissance et de péché, elle figure au coeur de notre civilisation.
Emblème du monde tempéré, la pomme est pourtant partie d'Asie. Elle y retourne aujourd'hui : toutes les classes moyennes du monde veulent consommer des pommes, aliment santé par excellence.
Contre diabète, obésité, cancer, la pomme est souveraine. Contre les famines, les marins transportaient hier du cidre. Voilà comment la pomme a gagné le monde. Les voyages de la pomme nous ont donné la rouge Gala, la jaune Golden, la verte Granny, variétés miracles qui évincent les pommes anciennes.
Et pourtant, les attaques contre la pomme se multiplient. La pomme serait trop traitée. Le fruit santé empoisonné.
Géographe, Sylvie Brunel a voulu démêler le vrai du faux. Elle a parcouru le monde, sillonné les vergers, regardé travailler les producteurs. Et elle a rencontré des hommes et des femmes amoureux de leurs pommes, en quête de la variété idéale, devenus des orfèvres du végétal pour vaincre le ver et la pourriture tout en préservant la nature.
Alors que le climat change et que la géopolitique s'en mêle, il faut sauver les vergers. Mieux vaut croquer la pomme que la calomnier !
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Comment nourrir demain le monde alors que l'humanité continue de s'accroître, qu'elle s'urbanise et s'enrichit, et qu'il faut protéger la planète ? Les agriculteurs tiennent notre avenir entre leurs mains. Ils occupent deux tiers des terres habitées et maîtrisent toutes les solutions pour répondre aux grands enjeux du développement durable : sécurité alimentaire, changement climatique, biodiversité, énergies renouvelables.Mais en France, ils souffrent de leurs conditions de travail, comme des critiques qu'ils subissent. Beaucoup se découragent. Nous risquons de perdre notre richesse agricole.Alors que 750 millions de personnes endurent toujours la faim, l'agriculture française nourrit pourtant le monde avec des produits de qualité. Elle est engagée dans la transition agro-écologique. Partout, les choix à effectuer, les défis à relever sont cruciaux : semences, pesticides, irrigation, élevage et consommation de viande, circuits courts ou longs, agriculture biologique ou non...Dans cet essai percutant, Sylvie Brunel bouscule nos idées reçues et nous oblige à affronter nos contradictions.Professeur de géographie à la Sorbonne, Sylvie Brunel a travaillé pendant dix-sept ans dans des ONG, comme Médecins sans frontières et Action contre la faim. Spécialiste des questions de développement, elle s'intéresse particulièrement aux enjeux de sécurité alimentaire.
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Le maïs est l'origine et l'avenir du monde. Avec un milliard de tonnes récoltées par an, il est la première plante cultivée au monde, le symbole végétal de la mondialisation.
Des Mayas aux mille utilisations d'un épi de maïs aujourd'hui, l'histoire de la céréale aux grains dorés est aussi incroyable que les passions qu'elle suscite. En Amérique, en Chine, en Afrique, on l'adore. En Europe au contraire, on l'accuse de consommer trop d'eau, d'épuiser les sols, d'être l'instrument des multinationales... Où est la vérité ?
Écrivain, géographe de la faim et du développement durable, Sylvie Brunel nous raconte le fabuleux destin de la plante des dieux, qui devint l'aliment des gueux avant de devenir celui des boeufs. Pour elle, face aux grands défis alimentaires et environnementaux, le maïs est d'abord l'allié des cieux : ne réussit-il pas l'exploit de nourrir l'humanité tout en protégeant la planète ?
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L'examen de la coopération Nord-Sud rend compte des effets pervers qu'elle a engendrés, notamment l'endettement. Celui-ci a conditionné à partir des années 80 de nouvelles orientations tournées vers l'ajustement structurel. De nouveaux dogmes sont entrés en force : libéralisme, réduction du rôle de l'Etat, dérégulation.
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Le sous-développement a longtemps été la norme dans l'histoire de l'humanité, où les niveaux de vie étaient relativement peu différenciés d'un continent à l'autre, même si le niveau des connaissances techniques variait considérablement... Le développement est survenu comme un fait exceptionnel dans un petit nombre de pays à partir de la révolution industrielle, au XVIIIe siècle.
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Partis à cheval pour le « Grand escalier », ces montagnes sauvages de l'Ouest américain, dans l'espoir de réaliser leurs rêves, sept femmes et trois hommes se trouvent confrontés à des épreuves inattendues au coeur du pays des Mormons. Pour chacun d'entre eux, l'épopée dans la wilderness sera un révélateur. Ils en reviendront profondément transformés.
Sur fond de Grand Canyon, de légendes indiennes et de mythologies western, Sylvie Brunel signe un hymne à la force des femmes, où l'amour du cheval permet à chacun de se rapprocher de sa vérité. Un grand roman d'aventure qui allie réalisme et humour à une quête initiatique vers l'accomplissement de soi.« There's still time to change the road you're on". Il est toujours temps de changer de route... Led Zeppelin. Stairway to Heaven.L'actu : les Jeux équestres mondiaux en France cet été. L'année du cheval
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Épidémie d'Ébola, génocide silencieux des migrations clandestines, chaos suscité par l'explosion de la Libye... Alors que l'Afrique paraissait en voie d'émergence, l'actualité nous interroge : ce redressement est-il durable ?
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La notion de tiers monde semble pour de nombreux économistes ne plus correspondre à la réalité. Ils préfèrent analyser et comprendre les nouveaux échanges, donc la place du Sud dans cette économie mondiale mouvante.
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Ce livre se propose de combattre quelques idées reçues sur la faim, en expliquant ses raisons profondes et en montrant qu'il est possible d'en finir avec ce qui reste une tragédie pour des millions d'êtres. Une tragédie que les organisations internationales, relayées par les médias, ont pourtant contribué à banaliser. En faisant de la faim un mal universel n'ont-ils pas découragé les bonnes volontés ? Or, la faim est éminemment sélective, ce n'est ni l'Occident, ni les pays de l'Est, qui connaissent les situations les plus graves, mais le tiers monde. Et pas partout dans le tiers monde où ses victimes sont toujours les mêmes. Aux discours alarmistes trop souvent tenus, Sylvie Brunel oppose les vraies solutions, celles qui associent des politiques nouvelles à des programmes ciblés et qui, dans certains pays, ont déjà fait la preuve de leur efficacité.
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Je suis amoureuse du monde. Je le trouve beau, accueillant partout où l'homme a imprimé sa marque, façonné les paysages, apprivoisé l'eau, reverdi le désert, créé des jardins.
Pour comprendre comment l'homme occupe la terre, j'ai choisi de devenir géographe. Partout les civilisations laissent des empreintes. La géographie permet de les décrypter. La géographie nous montre que l'homme n'a pas dit son dernier mot sur la terre. Au contraire, il n'a eu de cesse que d'humaniser la planète pour pouvoir résister à une nature hostile.
Pourtant, on ne cesse de nous dire que tout va mal, que la terre est à l'agonie et que nous en portons la responsabilité. Les peurs montent. Jouer les prophètes de malheur est devenu une rente de situation.
Je ne suis pas d'accord ; c'est la façon dont l'homme habite la terre qui l'a rendue agréable à vivre. Nous n'avons jamais aussi bien vécu, en dépit de notre nombre et de tous les problèmes que nous devons affronter chaque jour. Pour construire des solutions durables, il faut changer de regard. Ne pas accabler, mais proposer. Ce livre se veut une flânerie à travers la planète. Plutôt que d'appeler les civilisations au repentir et à l'expiation, mieux vaut mobiliser l'intelligence, la mémoire et le vivre ensemble. Les solutions, nous les avons, nous savons comment mieux habiter le monde.
Cette petite géographie amoureuse décrypte, à travers des lieux emblématiques tels que la Camargue, l'île de Pâques, le Nordeste du Brésil et bien d'autres encore, comment se fait aujourd'hui l'usage du monde.
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Laura s'envole pour l'Algérie le coeur lourd : après trente ans de vie commune, Marc, son mari, est parti refaire sa vie avec une jeunette, Schéhérazade. Les relations entre les hommes et les femmes sont-elles forcément vouées à l'incompréhension et à l'échec ? se demande-t-elle face à ce qu'elle vit comme la destruction d'une existence.
Ses compagnons de voyage sont journalistes, tour-opérateurs. Tous ensemble, ils vont réouvrir l'oasis saharienne de Timimoun, longtemps fermée au tourisme après les années douloureuses qui ont coupé l'Algérie du reste du monde.
Récit d'une double renaissance, celle d'un pays qui se reconstruit après la cendre et la terreur, celle d'une femme fragilisée qui comprend que la vie réserve toujours des surprises inattendues à qui sait ouvrir son coeur, Le Voyage à Timimoun est une fiction fondée sur des faits réels, qui puise dans l'actualité sa vérité et sa force.
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Et si l'idée du développement durable n'était qu'une ruse des pays du Nord pour mieux dominer ceux du Sud ? Nouveau mot d'ordre de tous les acteurs de la mondialisation, ce slogan à la mode est aussi devenu un business profitable qui joue sur l'industrie de la peur. La notion de développement durable, qui remonte aux années 1970, s'impose sur la scène internationale en 1992 au sommet de la Terre de Rio de Janeiro : alors que le développement était dirigé vers les sociétés qui devaient en tirer des avantages, la notion de développement durable met pour la première fois en avant le respect de la planète et des équilibres naturels. Sylvie Brunel prône, quant à elle, un développement qui profiterait avant tout aux hommes. Est-ce encore possible ? Dénonçant les contrevérités, les idées reçues et les mauvais combats, enfin un livre salutaire sur une question dont on a pas fini d'entendre parler...
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Quand Sarah, l'infirmière, et Marc, le cadre supérieur, partent comme volontaires humanitaires en Afrique centrale, ils sont heureux et fiers d'avoir été recrutés par l'une des plus grandes ONG du monde occidental : enfin, ils vont pouvoir s'attaquer aux souffrances de l'humanité. Sur place, leur action se révèle difficile, harassante, dangereuse aussi. Ils découvrent une réalité où l'héroïsme quotidien se mêle au gaspillage et au mensonge.San en référer à Paris, l'équipe prend le risque de monter une expédition dans les provinces rebelles. Alors que le conflit s'embrase, les volontaires français se retrouvent pris au piège, livrés au chaos d'une guerre civile. Bientôt, la frontière se brouille entre le bien et le mal ; entre les victimes et les bourreaux, entre les humanitaires et les autres.Ni Sarah ni Marc n'en sortiront indemnes.Épopée d'une mission dans une Afrique en crise, Frontières pulvérise par la réalité brûlante d'une fiction cette confortable illusion : l'Humanitaire.
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L'aide publique au développement représente en France des sommes considérables
Celles-ci sont sans rapport avec les faibles moyens des organisations humanitaires : le premier bénéficiaire en est le continent africain. Cette aide revêt des formes diverses et variées : "zone franc", prêts ré-échelonnés, dons, aide à la construction de grands projets, envoi de coopérants. Pourtant, depuis des décennies, l'argent a été englouti sans enrayer la pauvreté, bien au contraire.
La gestion de l'aide publique est aussi absurde qu'inefficace
Au lieu d'arriver là où les besoins sont les plus criants, elle termine dans les poches des chefs d'États concussionnaires, sert à payer des cathédrales dans le désert ou entretient des armadas de fonctionnaires. La France contribue grandement aux perversions du système, par manque de volonté ou par cynisme diplomatique et commercial, et tente de se rattraper en prônant le droit d'assistance humanitaire. Pendant ce temps, l'Afrique sombre alors que d'autres continents en voie de développement relèvent la tête.
Il semble que les dirigeants français soient, malgré leurs belles paroles, de plus en plus tentés de laisser tomber
Pourtant, ce serait une erreur stratégique qui nous chasserait définitivement des rangs des grandes puissances mondiales. Nous avons tout à gagner à ce que l'Afrique, avec laquelle nous entretenons historiquement des liens privilégiés, prenne la voie d'un développement durable et sorte enfin du cercle vicieux dans lequel elle s'est progressivement enfermée.
Aujourd'hui, la France peut et doit agir en réformant radicalement sa politique africaine : c'est une question de volonté et non de moyens financiers. -- Idées clés, par Business Digest.
Sylvie Brunel est géographe et économiste. Spécialiste des questions de développement, elle a travaillé pendant plus de quinze années dans l'humanitaire (Médecins sans frontières, Action contre la faim) et a publié une trentaine d'ouvrages consacrés au développement, en particulier aux questions de famine.
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La faim gagne du terrain, au Nord comme au Sud. Conséquence de la pauvreté et des inégalités croissantes dans la répartition de la nourriture, mais aussi arme de guerre employée pour décimer les populations indésirables ou capter l'aide internationale, elle est un affront jeté à la face d'une humanité de plus en plus riche. La faire disparaître serait possible, pourtant : chaque fois que des actions efficaces sont menées, la faim recule rapidement et durablement. Comprendre la faim pour agir utilement contre elle, tel est le sens de ce livre.
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Depuis longtemps, les géographes contestent le catastrophisme qui s'appuie sur les constats et prédictions de certains savants, souvent enfermés dans leur spécialité et refusant d'admettre la réalité de l'évolution de la planète. Ils ne nient pas les changements environnementaux qui se produisent en ce moment, en particulier dans le domaine climatique, ni la part de responsabilité qui revient aux sociétés humaines en la matière. Ils constatent en revanche que la rapidité des progrès techniques donne beaucoup plus de moyens aux hommes de s'adapter aux évolutions naturelles ou anthropiques en cours et d'en tirer profit, d'enrayer certaines de leurs conséquences fâcheuses et de restaurer des dégradations que l'on qualifie trop rapidement d'irréversibles. Attachés aux faits, ils constatent que la population de la planète atteindra bientôt les 7 milliards, vivant plus longtemps et dans de meilleures conditions que les 3 milliards d'il y a 40 ans.
Voici quelques thèmes qui seront abordés, chacun par un géographe. Maîtriser les risques environnementaux, Yvette Veyret, Université de Paris X-Nanterre. Que faut-il penser du réchauffement climatique ? Martine Tabeaud, Panthéon-Sorbonne. Les océans sont-ils déréglés (niveau des eaux, pollutions, richesses halieutiques, etc) ? Alain Miossec, Recteur de l'Académie de Rennes. Va-t-on manquer d'eau douce ? Loïc Fauchon, Président du Conseil Mondial de l'Eau. La biodiversité est-elle en péril ? Georges Rossi, Université Michel de Montaigne, Bordeaux. Une bonne forêt est-elle une forêt bien exploitée ? Paul Arnould, ENS Lyon. 7 milliards d'hommes : la terre est-elle surpeuplée ou vieillissante ? Gérard-François Dumont, Paris-Sorbonne. Peut-on nourrir correctement la multitude humaine ? Les défis du développement, Sylvie Brunel, Paris-Sorbonne. Pour une vision optimiste de la croissance, Frédéric Teulon, directeur de la recherche à l'IPAG...
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