Paul Lafargue propose un court texte argumenté, instructif mais surtout drôle, visant à réhabiliter la paresse comme un droit fondamental de l'homme. C'est un manifeste pour la liberté d'esprit et contre l'abrutissement des masses par le travail ! Car après tout, pourquoi l'effort serait-il plus légitime ? Alors que toute la société valorise la production voire la surproduction, respecter le droit de tous à la paresse ne serait-il pas plus confortable et plus égalitaire ?
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Alors que la France est en deuil national, en mars 1885, et pleure la disparition de Victor Hugo, Paris est agité de l'une des plus bruyantes et des plus immenses cérémonies de la fin du siècle. Un seul fait entendre une voix discordante dans le concert de pleurs et des regrets louangeux que la presse entonne: Paul Lafargue, cet écrivain inclassable à qui l'on doit Le Droit à la paresse, s'attaque ainsi à la légende nationale que lui fabrique toute la presse.
Alors que nous nous apprêtons à célébrer de nouveau le « géant politique », il est encore temps de ne pas succomber à l'hugolâtrie, très répandue.
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