Paul Lafargue propose un court texte argumenté, instructif mais surtout drôle, visant à réhabiliter la paresse comme un droit fondamental de l'homme. C'est un manifeste pour la liberté d'esprit et contre l'abrutissement des masses par le travail ! Car après tout, pourquoi l'effort serait-il plus légitime ? Alors que toute la société valorise la production voire la surproduction, respecter le droit de tous à la paresse ne serait-il pas plus confortable et plus égalitaire ?
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La Religion du Capital, farce savoureuse de l'auteur du Droit à la paresse publiée pour la première fois en 1887, est le compte-rendu fictif d'un congrès international tenu à Londres, au cours duquel les représentants les plus éminents de la bourgeoisie rédigent les Actes d'une nouvelle religion pour ce Chaos qu'ils ont créé et ont décidé d'appeler «Monde civilisé».
«Je crois au Capital qui gouverne la matière et l'esprit ;
Je crois au Profit, son fils très légitime, et au Crédit,
le Saint-Esprit, qui procède de lui et est adoré conjointement ;
Je crois au Grand-Livre de la Dette publique, qui garantit
le Capital des risques du commerce, de l'industrie et de l'usure ;
Je crois à la Propriété individuelle, fruit du travail des autres, et à sa durée jusqu'à la fin des siècles ;
Je crois à l'Éternité du Salariat qui débarrasse le travailleur des soucis de la propriété.
Amen.»
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