Les paysages, les gens et le monde évoluent si vite que nous avons de la peine à les comprendre. De nouvelles approches sont nécessaires pour décrypter ce que nous voyons.
La géographie est devenue, au cours du dernier demi-siècle, à la fois plus modeste, plus performante et plus ambitieuse : le regard qu'elle porte sur la société, l'économie, la politique et la culture s'est transformé, certains de ses objets - les villes et les campagnes par exemple -ont cessé de s'opposer et apparaissent aujourd'hui comme les pièces d'un grand continuum.
Les cadres et les outils imaginés par les Européens depuis la Renaissance pour se définir, orienter leur action et préciser leur place dans le monde sont remis en cause.
L'Europe doute d'elle-même. Elle est menacée par des conflits internes, par le glissement vers l'Asie du centre de gravité du monde et par la condamnation que portent sur elle un certain nombre de courants religieux et idéologiques. Les frontières politiques s'effacent où se transforment en murs étanches. Dans le même temps, d'autres barrières se multiplient à d'autres échelles.
Comment la réflexion géographique sur l'espace, ses équilibres, les tensions qi le traversent et les menaces qui pèsent sur l'environnement aide-t-elle à comprendre le monde qui se dessine sous nos yeux et remplace celui d'hier ?
L'ambition de cet essai est de répondre à cette interrogation en retraçant en parallèle la trajectoire d'une discipline et les mutations du monde qu'elle appréhende.
Paul Claval est un géographe français, longtemps professeur à l'Université Paris IV-Sorbonne. Auteur prolifique sur des thèmes très variés, il est un des premiers géographes à mener, dans les années 1960, une épistémologie de la science géographique. Par ses travaux, il a aussi contribué au renouvellement de cette discipline. Il est notamment l'un des principaux spécialistes et théoriciens de la géographie culturelle. Il a d'ailleurs fondé en 1992 la revue Géographie et cultures.
Sept doctorats honoris causa délivrés par des universités étrangères, dont le dernier remis par l'Université de Montréal, pour souligner l'ampleur et la portée de son oeuvre, et sa stature intellectuelle exceptionnelle
Cela fait deux ans que Paul Hansen purge sa peine dans la prison provinciale de Montréal. Il y partage une cellule avec Horton, un Hells Angel incarcéré pour meurtre.
Retour en arrière: Hansen est superintendant à L'Excelsior, une résidence où il déploie ses talents de concierge, de gardien, de factotum, et – plus encore – de réparateur des âmes et consolateur des affligés. Lorsqu'il n'est pas occupé à venir en aide aux habitants de L'Excelsior ou à entretenir les bâtiments, il rejoint Winona, sa compagne. Aux commandes de son aéroplane, elle l'emmène en plein ciel, au-dessus des nuages. Mais bientôt tout change. Un nouveau gérant arrive à L'Excelsior, des conflits éclatent. Et l'inévitable se produit.
Une église ensablée dans les dunes d'une plage, une mine d'amiante à ciel ouvert, les méandres d'un fleuve couleur argent, les ondes sonores d'un orgue composent les paysages variés où se déroule ce roman.
Histoire d'une vie, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon est l'un des plus beaux livres de Jean-Paul Dubois. On y découvre un écrivain qu'animent le sens aigu de la fraternité et un sentiment de révolte à l'égard de toutes les formes d'injustice.
Beaucoup pourront s'étonner de ce qu'on parle ici d'humanisme. [ ... ] Nous entendons par existentialisme une doctrine qui rend la vie humaine possible et qui, par ailleurs, déclare que toute vérité et toute action impliquent un milieu et une subjectivité humaine. [ ... ] L' existentialisme n'est pas autre chose qu'un effort pour tirer toutes les conséquences d'une position athée cohérente. Il ne cherche pas du tout à plonger l'homme dans le désespoir. Mais si l'on appelle, comme les chrétiens, désespoir toute attitude d'incroyance, il part du désespoir originel. L'existentialisme n'est pas tellement un athéisme au sens où il s'épuiserait à démontrer que Dieu n'existe pas. Il déclare plutôt : même si Dieu existait, ça ne changerait rien ; voilà notre point de vue. Non pas que nous croyions que Dieu existe, mais nous pensons que le problème n'est pas celui de son existence ; il faut que l'homme se retrouve lui-même et se persuade que rien ne peut le sauver de lui-même, fût-ce une preuve valable de l'existence de Dieu. En ce sens, l'existentialisme est un optimisme, une doctrine d'action.
"Garcin : - Le bronze... (Il le caresse.) Eh bien, voici le moment. Le bronze est là, je le contemple et je comprends que je suis en enfer. Je vous dis que tout était prévu. Ils avaient prévu que je me tiendrais devant cette cheminée, pressant ma main sur ce bronze, avec tous ces regards sur moi. Tous ces regards qui me mangent... (Il se retourne brusquement.) Ha ! vous n'êtes que deux ? Je vous croyais beaucoup plus nombreuses. (Il rit.) Alors, c'est ça l'enfer. Je n'aurais jamais cru... Vous vous rappelez : le soufre, le bûcher, le gril... Ah ! quelle plaisanterie. Pas besoin de gril : l'enfer, c'est les Autres."
"J'ai commencé ma vie comme je la finirai sans doute : au milieu des livres. Dans le bureau de mon grand-père, il y en avait partout ; défense était de les faire épousseter sauf une fois l'an, avant la rentrée d'octobre. Je ne savais pas encore lire que, déjà, je les révérais, ces pierres levées : droites ou penchées, serrées comme des briques sur les rayons de la bibliothèque ou noblement espacées en allées de menhirs, je sentais que la prospérité de notre famille en dépendait..."
Jules, Koridwen, Yannis et Stéphane sont enfin réunis à Paris. Mais pas en tant qu'amis, puisque Steph tient en joue Kori et Jules avec son arme... Une situation que les militaires, traquant les ados ayant survécu à la pandémie U4, vont vite aplanir en incendiant les lieux où le quatuor s'était dissimulé ! Découvrant qu'ils sont tous fans du jeu « Warriors of Time » (WOT) et tous convoqués par le maître du jeu Khronos, Jules, Koridwen, Yannis et Stéphane comprennent qu'ils doivent unir leurs forces. Parviendront-ils à remonter le temps, afin d'empêcher l'apocalypse qui a dévasté la planète ? Ou bien Kronos leur réserve-t-il quelques (mauvaises) surprises ? Avoir la même passion pour un jeu en ligne ne signifie pas avoir les mêmes croyances ni la même vision de l'avenir... Après quatre albums chacun consacré à l'un des héros, le cinquième et dernier tome de U4 les réunit enfin, pour une rythmique de récit inédit offrant son étonnante conclusion à la série dessinée inspirée de la quadrilogie phénomène du roman young adult !
« Je m'appelle Jules. Ce rendez-vous, j'y vais parce que j'y crois. » Paris. Jules vit reclus dans l'appartement familial du boulevard Saint-Michel depuis l'explosion du virus U4, qui a exterminé en dix jours la population, à l'exception des adolescents. Alors que les rues jonchées de cadavres sont le domaine des gangs violents, le garçon prend le risque de sortir pour trouver de la nourriture. Pour se donner du courage, il se met dans la peau du guerrier impavide qu'il incarne dans son jeu en ligne préféré, « Warriors of Time » (WOT). Les ados qu'il va croiser là-dehors seront-ils des ennemis féroces ou des alliés mus par un désir d'entraide ? Qu'est devenu son frère Pierre, qui avait un problème de drogue ? Leurs parents qui étaient à l'étranger sont-ils vraiment morts ? Les quelques militaires survivants sont-ils bienveillants ? Pour ne pas devenir fou, Jules s'accroche à son objectif : survivre jusqu'au jour du rendez-vous avec l'énigmatique Khronos, le maître du jeu. Se pourrait-il qu'il soit aussi le Maître du Temps ?
Le premier roman de Paul Auster en sept ans. Une architecture narrative inédite. Une expérience de lecture inoubliable.
Un roman-kaléidoscope où un personnage, Ferguson, incarne toutes les figures du destin protéiforme que le monde et l'Amérique des années 1950 furent susceptibles de proposer à l'individu, de l'enfance à l'entrée dans l'âge adulte. Tout en restant fidèle aux obsessions littéraires qui sont les siennes, Paul Auster, avec cet ambitieux et ample nouveau roman, renouvelle et détourne brillamment le genre du roman initiatique en le confrontant à l'Histoire du XXe siècle.
« Je m'appelle Stéphane. Ce rendez-vous, j'y vais pour retrouver mon père. » Avant le virus, Stéphane menait à Lyon la vie tranquille d'une élève bourgeoise en compagnie de son père, éminent épidémiologiste. La pandémie U4 a exterminé en dix jours toute la population, à l'exception des adolescents. Mais Stéphane a une conviction : son père a survécu, protégé par l'armée, et il cherche une solution à la pandémie. Plutôt que de rejoindre le R-Point où la majorité des jeunes s'organisent, sous la supervision des rares militaires survivants, elle préfère rester seule à l'appartement pour attendre le retour de son père... C'est un choix risqué : l'anarchie rampante progresse et plonge peu à peu Lyon dans le chaos... Stéphane ne croit pas à cet étrange rendez-vous à Paris pour les joueurs experts de Warriors of Time, mais les circonstances vont peut-être la faire changer d'avis...
"Donc j'étais tout à l'heure au Jardin public. La racine du marronnier s'enfonçait dans la terre, juste au-dessous de mon banc. Je ne me rappelais plus que c'était une racine. Les mots s'étaient évanouis et, avec eux, la signification des choses, leurs modes d'emploi, les faibles repères que les hommes ont tracés à leur surface. J'étais assis, un peu voûté, la tête basse, seul en face de cette masse noire et noueuse entièrement brute et qui me faisait peur. Et puis j'ai eu cette illumination.
Ça m'a coupé le souffle. Jamais, avant ces derniers jours, je n'avais pressenti ce que voulait dire "exister"".
« Je m'appelle Yannis. Ce rendez-vous, j'y vais pour rester libre. » Yannis vit à Marseille. Ses parents et sa petite soeur sont morts du virus U4, qui a décimé 90 % de la population mondiale en à peine dix jours. Lourd de culpabilité de n'avoir pu enterrer ses proches, Yannis voit leurs fantômes un peu partout et commence à douter de sa raison... Heureusement qu'il lui reste le fidèle Happy, son chien. Dehors, ils découvrent horrifié une ville où brûlent des bûchers de cadavres, une ville prise d'assaut par les rats et les goélands, mais aussi par des jeunes prêts à tuer ceux qui ne font pas partie de leur bande. Yannis réussit à échapper aux patrouilles... mais à peine a-t-il retrouvé son meilleur ami que celui-ci se fait tuer sous ses yeux. Trouvant un scooter, il décide de fuir Marseille et de s'accrocher à son dernier espoir : un rendez-vous fixé à Paris par le mystérieux Khronos, qui les a convoqué, lui et tous les autres experts de son jeu en ligne préféré : « Warriors of time »...
« Je m'appelle Koridwen. Ce rendez-vous, j'y vais pour savoir qui je suis. » Menesguen, un hameau en Bretagne. Suite aux ravages du virus U4 qui a exterminé en dix jours toute la population, Koridwen se retrouve seule et désespérée dans la ferme familiale. Avec l'aide du vieil Yffig, elle a inhumé sa mère et les huit autres habitants du coin. Et lorsqu'Yffig est mort, Koridwen l'a enterré lui aussi, en attendant son tour. Mais son tour ne vient pas. Étrangement, beaucoup des adolescents de son âge semblent avoir survécu. Avant de mourir, sa mère lui a confié une enveloppe laissée par sa grand-mère, à ouvrir le jour de ses quinze ans. Cette lettre, qui parle d'un long voyage et de mondes parallèles, fait étrangement écho au message reçu sur son jeu en ligne préféré, « Warriors of Time ». Un message où le mystérieux Khronos lui donne rendez-vous à Paris avec les autres experts du jeu, qu'elle n'a jamais vus en vrai... Intriguée, Koridwen, qui songeait à en finir de la vie, décide d'aller chercher son cousin Max, dans son institut pour jeunes handicapés, et de se rendre avec lui en tracteur à la capitale...
Une histoire sur deux millions d'années, du paléolithique jusqu'à nos jours, des grands courants migratoires humains qui ont contribué au brassage des peuples sur notre planète. Pistant les traces laissées par l'homme sur les routes hypothétiques des invasions présumées, Jean-Paul Demoule mène l'enquête, tordant le cou au passage à nombre d'idées reçues. Un essai décapant en un temps où il apparaît plus que jamais nécessaire d'affirmer haut et fort que, depuis l'aube de l'humanité, nous avons toujours été des migrants.
Charles James a fait fortune à Chicago en vendant très cher à des proies faciles les recettes du succès en affaires dans tous les Etats-Unis. Mais un cauchemar ne cesse de le hanter : il marche seul sur une route cernée par les flammes et des cris de douleur. Lorsqu'il apprend qu'un de ses clients, ruiné, s'est suicidé, ses certitudes se fissurent. Lui, parti de rien, quel homme est-il devenu ? Quand un coup du sort lui offre, miraculeusement, une chance de repartir à zéro, Charles James la saisit. Une nouvelle route s'ouvre à lui : celle de la rédemption. Avec empathie et passion, Richard Paul Evans pose dans ce roman une question universelle : et si l'on pouvait tout recommencer ?
"Parler aux hommes le langage de tous les hommes et leur parler cependant un langage tout neuf, infiniment précieux et simple pourtant comme le pain de la vie quotidienne, nul poète, avant Éluard, ne l'avait fait si naturellement. Transmuer en une sorte d'or vierge l'aspect des joies et des douleurs communes à tous, pour en faire éclater la splendeur unique, Éluard fut capable de cela plus intensément et plus aisément que nul autre. L'amour la poésie, ce titre (que je trouve follement beau), n'est-ce pas la formule exacte qui en coiffant impérieusement la vie permet de la renouveler ? La plupart des poètes ont célébré l'amour. Combien sont-ils, à la réflexion, qui l'aient porté en eux toujours et qui en aient imprégné leur oeuvre à la manière d'Éluard ? Capitale de la douleur, L'amour la poésie, je vois en ces livres des tableaux de la vie commune telle que par l'amour elle est rendue poétique, c'est-à-dire illuminée. Il n'est personne qui, pour un temps bref au moins, n'ait fait l'expérience de pareille illumination, mais les avares et les prudents ont la règle de rabaisser les yeux au plus vite, tandis que la leçon d'Éluard est de substituer définitivement le monde ainsi transfiguré à l'ancien et de s'en mettre plein la vue et plein les doigts sans avoir peur de se déchirer à ses aigus sommets."
André Pieyre de Mandiargues.
Cité de verre, Revenants, La Chambre dérobée - ou l'échiquier new-yorkais sur lequel Auster dispose ses pions.
"Comme tu tiens à ta pureté, mon petit gars ! Comme tu as peur de te salir les mains. Eh bien, reste pur ! À quoi cela servirait-il et pourquoi viens-tu parmi nous ? La pureté, c'est une idée de fakir et de moine. Vous autres, les intellectuels, les anarchistes bourgeois, vous en tirez prétexte pour ne rien faire. Ne rien faire, rester immobile, serrer les coudes contre le corps, porter des gants. Moi j'ai les mains sales. Jusqu'aux coudes. Je les ai plongées dans la merde et dans le sang."
Catastrophe ! Un dragon des montagnes attaque le village de Kéo, vole les pierres de lune et enlève son amie Lumière, l'épée magique.
Mais Kéo n'a pas dit son dernier mot. Avec l'aide d'une elfe mystérieuse, il va tout faire pour sauver Lumière des griffes du dragon.
Le jour de ses dix ans, Kéo voit son village se faire attaquer par de terribles guerriers orcs.
Il est le seul à leur échapper. Alors qu'il se demande comment sauver ses parents et ses amis, Kéo trouve une épée magique qui possède de puissants pouvoirs... et un sacré caractère !
Petit-fils de berger pyrénéen, fils d'une correctrice de presse et d'un concessionnaire Simca à Toulouse, Paul Blick est d'abord un enfant de la Ve République. L'histoire de sa vie se confond avec celle d'une France qui crut à de Gaulle après 58 et à Pompidou après 68, s'offrit à Giscard avant de porter Mitterrand au pouvoir, pour se jeter finalement dans les bras de Chirac.
Et Paul, dans tout ça ? Après avoir découvert, comme il se doit, les joies de la différence dans le lit d'une petite Anglaise, il fait de vagues études, devient journaliste sportif et épouse Anna, la fille de son patron. Brillante chef d'entreprise, adepte d'Adam Smith et de la croissance à deux chiffres, celle-ci lui abandonne le terrain domestique. Devenu papa poule, Paul n'en mène pas moins une vie érotique aussi intense que secrète et se passionne pour les arbres, qu'il sait photographier comme personne.
Une vraie série noire – krach boursier, faillite, accident mortel, folie – se chargera d'apporter à cette comédie française un dénouement digne d'une tragédie antique. Jardinier mélancolique, Paul Blick prend discrètement congé, entre son petit-fils bien-aimé et sa fille schizophrène.
Si l'on retrouve ici la plupart des " fondamentaux " de Jean-Paul Dubois – dentistes sadiques, femmes dominatrices, mésalliances et trahisons conjugales, sans parler des indispensables tondeuses à gazon –, on y découvre une construction romanesque dont l'ampleur tranche avec le laconisme de ses autres livres. Cet admirateur de Philip Roth et de John Updike est de retour avec ce roman dont le souffle n'a rien à envier aux grandes sagas familiales, dans une traversée du siècle menée au pas de charge.
"Nad'a Zdrazilova a une sueur froide. Quelque chose aussi se révolte en elle à l'idée qu'on puisse être l'otage des actes de ses parents. Que les erreurs supposées d'autrui puissent vous astreindre. Là, tout de suite, elle a envie de coller des baffes à ceux qui rendent sa trajectoire, sa liberté tributaires de ce qu'a pu faire son père pendant la guerre."
Années 1990. Fille et fils d'un chef d'industrie tchécoslovaque, Nad'a et son frère Andel cherchent à établir la vérité sur le passé de leur père. Bohus Zdrazil est accusé d'avoir collaboré avec l'occupant allemand pendant la Seconde Guerre mondiale. D'avoir mis ses usines et ses ouvriers au service du Troisième Reich.
Ce que Nad'a et Andel vont découvrir raconte une autre histoire.
Il y a une Venise de l'évidence et une Venise invisible qui refuse de livrer ses secrets : Celle des églises, jamais ouvertes. Pourquoi sont-elles inaccessibles ? Jean-Paul Kauffmann a essayé de forcer ces portes solidement cadenassées où des oeuvres dorment dans le silence.
" Eh bien moi, vous me verrez tous les jours de la semaine.
– Vous plaisantez, monsieur Tanner. En tout cas, il faut qu'on se mette d'accord : qui est-ce qui va commander ? "
Paul Tanner, documentariste animalier, menait une existence paisible avant d'hériter de la maison familiale. Décidé à la restaurer de fond en comble, il entreprend des travaux. Tandis qu'il s'échine sur les sols, les corps de métier défilent. Maçons déments, couvreurs délinquants, électriciens fous... tous semblent s'être donné le mot pour lui rendre la vie impossible.
Récit véridique d'un chantier, chronique d'un douloureux combat, galerie de portraits terriblement humains, Vous plaisantez, monsieur Tanner se lit comme une comédie. Une comédie menée par un narrateur qui ressemble fort à son auteur.
Meurtres et intrigues pendant la guerre des Deux-Roses. La suite de la nouvelle série de Paul Doherty mettant en vedette Margaret Beaufort, mère du roi Henri VII et matriarche de la dynastie des Tudor.
Octobre 1471. Edward IV est assis sur le trône d'Angleterre. Les York règnent en maître.
Margaret Beaufort, comtesse de Richmond, attend patiemment tout en complotant pour que son jeune fils, Henry Tudor, en exil en France, puisse être couronné roi légitime d'Angleterre.
Margaret bénéficie d'une garde rapprochée soigneusement sélectionnée. Mais quand l'un de ses hommes de main les plus fidèles, Jacob Cromart, est assassiné dans l'église Saint-Michel, une évidence s'impose : il y a un traître parmi eux.
Margaret missionne Christopher Urswicke de découvrir qui l'a trahie.
Comment un homme a-t-il pu être assassiné au cœur d'une église où tout est verrouillé et où il n'y aucun signe d'effraction. ? S'il veut protéger les autres partisans de Margaret, Urswicke doit résoudre un étrange mystère où les apparences vont se révéler trompeuses.