Oreiller de la Belle Aurore, Demoiselles de Cherbourg à la nage, mogettes de Vendée, rigotte de Condrieu, angélique de Niort... l'inventaire des mets et délices de la cuisine française est intarissable. De la table des rois au marché de Rungis, de la fourme d'Ambert à la vanille de Tahiti, du musée de la Confiserie à l'omelette de la mère Poulard, cet atlas vous invite à savourer l'un des plus beaux trésors de notre patrimoine : sa gastronomie.
Bonne dégustation !
Prix Edmond de Rothschild, 2017
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Dans les Alpes-de-Haute-Provence, sur la route de Saint-Geniez, un mystérieux rocher gravé fait mention de Théopolis, cité fondée au Ve siècle en référence à la
Cité de Dieu augustinienne, et dont l'existence, la taille et la localisation ont fait l'objet de nombreuses spéculations.
Mais plus que la cité elle-même, la figure de son fondateur, Dardanus, fascine les historiens et excite depuis longtemps les imaginations, son existence étant très peu documentée.
Qui était ce Romain qui vécut dans les derniers temps troublés de l'Empire, parvint aux plus hautes fonctions et qui, à la suite de sa conversion au christianisme, se retira dans les Alpes, où il fonda la fameuse Théopolis, dont les siècles ont effacé toute trace, à l'exception de la Pierre écrite ?
À travers ce récit romancé en forme de journal intime, Jean-Robert Pitte tente de lever le voile sur le mystère qui continue de planer sur cette cité et nous livre sa version de l'histoire de Claudius Posthumus Dardanus, préfet du prétoire des Gaules à la destinée étonnante.
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Les conquêtes culturelles sont à la fois les plus anciennes et les plus durables. À de très rares exceptions près, celle que le vin a amorcée depuis le vie millénaire au Proche-Orient se poursuit: ne voyons-nous pas s'ouvrir à la consommation de vin des pays comme la Chine ou l'Inde, suivant en cela le Japon?
Breuvage des peuples païens mais aussi du peuple hébreu dans l'Antiquité, boisson sacrée du christianisme, il a accompagné l'expansion de cette religion sur la planète entière (jusqu'au Nouveau Monde et en Océanie avec les premiers évangélisateurs), et n'a rencontré qu'un seul obstacle, certes de taille, l'islam. Là où il a perdu son caractère religieux, il est resté une boisson de haute culture et de sociabilité. Aujourd'hui, on en boit et on en produit un peu partout, et comme les façons de cultiver et les méthodes de vinification font davantage les grands vins que la nature, l'Europe (et singulièrement la France) doit rester vigilante et imaginative.
Avec l'arrivée du vin dans les pays les plus inattendus, c'est à une autre mondialisation que nous assistons, non pas celle des délocalisations et des pertes d'emploi dans les pays riches, mais une mondialisation heureuse qui favorise la chaleur humaine et le dialogue entre les peuples.
L'humanité n'a pas fini d'épuiser les bienfaits du vin!
Membre de l'Académie des sciences morales et politiques et président de l'université Paris IV-Sorbonne de 2003 à 2008, Jean-Robert Pitte est l'auteur de nombreux ouvrages de géographie culturelle parmi lesquels, chez Fayard, Terres de Castanide (1986), Gastronomie française (1991), Le Vin et le divin (2004), Géographie culturelle (2006) etÀ la table des dieux (2009).
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Le concert de louanges décernées par l'ensemble du monde à notre gastronomie, ajoutéà l'intérêt des Français pour les plaisirs de la table, pose un réel problème historique et géographique: quand, comment et où a germé, fleuri et rayonné la haute cuisine à la française? Pourquoi dans l'Hexagone et non dans les autres pays européens (par exemple l'Italie), alors qu'il existe partout des produits de qualité, des mets de choix et des amateurs éclairés?
Il importe de comprendre le processus séculaire qui _ à la faveur de l'aimable laxisme de l'Eglise en ce domaine et grâce aux modèles proposés par la Cour et la haute aristocratie puis la bourgeoisie _ a permis, depuis la Renaissance, à cette réputation de s'établir.
Aujourd'hui, quelque peu endormis sur leurs lauriers, les Français auraient pourtant tort de se croire à jamais les meilleurs. Quelques douzaines de chefs de génie ne sauraient faire oublier ni la banalité et la pauvreté gustative qui menacent bien des tables familiales ni les assauts venus d'outre-Atlantique. Il faut éduquer le goût, inciter le secteur agro-alimentaire à rechercher la qualité et l'authenticité, faire reculer l'uniformité qu'engendre une productivité dévoyée. Que les Français se persuadent à nouveau de manger vrai, et ils guériront peut-être de la maladie de langueur qui les atteint parfois.
Professeur de géographie à l'université de Paris-Sorbonne, Jean-Robert Pitte s'intéresse particulièrement aux phénomènes culturels dans leurs rapports avec l'espace. Parmi ses ouvrages, on peut citer l'Histoire du paysage français (1983) et Terres de Castanide, Hommes et paysages du châtaigner des origines à nos jours (Fayard, 1986).
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L'ouvrage fait le lien entre la géographie de la France et l'histoire de la nation. L'accent est mis sur le rôle fondamental de l'État dans l'émergence de la réalité culturelle française. Des traits communs unissent les français et leur territoire : les diversités régionales se maintiennent ; elles sont fondées sur les contrastes environnementaux. L'ouvrage traite l'ensemble des champs de la géographie : démographie, aménagement, réseaux de villes, voies de communication, répartition des productions, espace vécu, place de la France dans l'UE et dans le monde.
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De tous ceux qui peuplent nos pays, le châtaignier est certainement le moins " naturel " des arbres. Sa culture a sans doute Ré imaginée dans le Caucase et a gagné pendant l'Antiquité l'Europe occidentale où il poussait déjàà l'état sauvage. Grâce à une sélection méthodique de ses meilleures variétés, il a été littéralement " domestiqué"à la fin du Moyen Age et à l'époque moderne. Consommés sous diverses formes, ses fruits _ d'une grande valeur nutritive _ compensèrent longtemps les fréquents déficits céréaliers d'un monde souffrant d'un trop-plein d'hommes et vulnérable aux moindres variations climatiques.
Jouant jusqu'au siècle dernier, en de nombreuses régions d'altitude moyenne au sol pauvre, un rôle fondamental dans l'économie rurale (bien qu'on en ait rarement pratiqué la monoculture), il est a l'origine de paysages très typés _ dont il ne reste plus de nos jours que des traces _, et son bois a connu de multiples usages _ en particulier les échalas des vignes et une quantité d'objets de la vie quotidienne.
On peut donc à bon droit parler d'une " civilisation du châtaignier " qui possède des traits communs en Galice, en Toscane, dans le Trás-os-Montes portugais, en Corse, dans les Cévennes, l'Auvergne et le Limousin: une civilisation à l'imaginaire très riche et dont la disparition entraîne aujourd'hui des nostalgies un peu trop oublieuses de son caractère éphémère à l'échelle des siècles.
L'histoire du châtaignier en Europe et des hommes qui l'ont fait et en ont vécu n'avait jamais été entreprise. La voici retracée, d'après l'observation sur le terrain et la consultation des archives, avec la perspicacité que confère à l'historien des paysages la connaissance _ propre au géographe _ du pragmatisme des activités humaines devant les sols et les climats.
Né en 1949, 3Jean-Robert Pitte, agrégé de géographie, est maître de conférences à l'université de Paris Jorbonne. Auteur de plusieurs ouvrages sur la Mauritanie, il s'intéresse également depuis une dizaine d'années à tous les problèmes historiques liés à l'interaction des hommes et du milieu: il a ainsi publié en 1983 un livre très neuf sur l'Histoire du paysage français.
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Auteur
Professeur à l'université de Paris-Sorbonne, président de la Société de géographie, Jean-Robert Pitte est un maître reconnu de la géographie humaine en France. Il a toujours travaillé sur l'histoire de l'action humaine sur le milieu. Livre
On n'a pas oublié Le Cadran solaire, les mémoires de Philippe Lamour, best-seller des années 1970. Mais la biographie manquait de cet homme d'exception qui a joué un rôle considérable dans l'aménagement du territoire français. Qu'on en juge : la maîtrise de l'hydraulogie dans le Sud-Est, l'assainissement des côtes marécageuses du Languedoc, la « colonisation » de la Camargue, l'organisation des appellations contrôlées, c'est lui... Avocat avant la guerre, ami d'artistes comme Le Corbusier, agriculteur durant l'Occupation, commissaire de la République adjoint à la Libération, patron de l'aménagement du territoire dans le Midi, interlocuteur de De Gaulle et Khrouchtchev, il a joué un rôle de premier plan. Les « aménageurs » d'aujourd'hui lui doivent tous quelque chose.
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Les livres sacrés et les rites des grandes religions du monde entretiennent d'étroites relations avec les boissons fermentées.
L'euphorie voire l'ivresse qu'elles procurent sont réputées favoriser l'accès au divin - seuls les musulmans doivent attendre le paradis pour jouir de leurs bienfaits. Vin, bière, saké, pulque, vin de palme sont au coeur des cultures animiste, polythéiste, chrétienne ou bouddhiste. L'Eucharistie, qui invite les fidèles à communier au sang du Christ sous les apparences du vin, est à l'origine de la diffusion mondiale de la vigne jusqu'à l'équateur et aux confins du cercle polaire. L'histoire et la géographie des boissons fermentées sont intimement liées à celles des civilisations. C'est à ce titre qu'elles intéressent tout un chacun, croyant ou non, oenophile ou non.
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Un Français sur quatre, dit-on, a au moins un grand-père néétranger. Quant aux Parisiens, ils sont tous ou presque, depuis Louis-Philippe, issus du brassage des provinces françaises. En cela Jean-Robert Pitte ressemble à beaucoup de gens. Mais là où sa recherche d'ancêtres est originale et intéressera un public large, c'est qu'elle est conduite par le maître de la géographie et de l'histoire culturelles. Il fait ainsi la récapitulation de toutes les cultures qui se sont fondues en lui : - Chrétien convaicu, il se sent tout autant juif, comme l'était son grand-père hongrois anobli sous François-Joseph - Géographe, il souligne avec vigueur l'absurdité des frontières tracées après 1918 par des...géographes - Historien des cultures, il met en évidence tout ce qui a uni mais aussi séparé les peuples d'Europe ainsi que les diverses provinces françaises, en particulier les modes de vie, l'alimentation, le vêtement, etc... - Intellectuel quoique d'une famille où le livre n'avait guère de place, il retrace avec fascination l'ascension sociale d'un aïeul dont les travaux en physique ont servi à Einstein - Historien sans pareil de la gastronomie et de l'alimentation, il raconte comment le foie gras de la Putsa voisine sur sa table avec le kouglof alsacien. Bien que cette histoire vraie ne manque ni de romanesque ni de rebondissements, ce livre présente un étonnant raccourci et comme une parabole de l'histoire des Européens à travers la(les) culture(s) de notre continent. Un travail exemplaire.
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Après bien des alertes dont on n'a pas voulu tenir compte, le rejet du CPE a révélé la prise de conscience par les jeunes de l'impasse où on les conduit. Les meilleurs vont vers les STS ou les lUT, vers les classes préparatoires aux grandes écoles (à ces derniers, la nation consacre en moyenne plus de I 2 000 ? par an alors que les étudiants des facultés ont à peine droit à 6 000 ? !). Et comme la société n'a pas fait l'effort d'aider les autres à s'orienter en temps utile, comme les droits d'inscription sont modiques, les élèves déferlent en masse vers des universités aux budgets misérables qui les sélectionnent par l'échec après leur avoir fait perdre leur temps. Sauf à sortir de médecine, de pharmacie ou à réussir un concours d'enseignement ou administratif (un seul poste pour plusieurs milliers de candidats...), les études supérieures, en France - et surtout les études littéraires - ne procurent pas d'emploi, ou alors des emplois au rabais, quand ils ne sont pas précaires. C'est une escroquerie que de ne pas le dire. C'en est une, plus grave encore, que de ne rien changer. Et c'est pour les étudiants un dangereux mirage que de croire que le statu quo les protège. Il faut changer le système de fond en comble, comme l'ont fait déjà - avec succès - plusieurs pays de l'Union européenne. Puisse la colère du président de la première université littéraire de France faire comprendre que le temps des rafistolages doit prendre fin immédiatement !
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Depuis longtemps, les géographes contestent le catastrophisme qui s'appuie sur les constats et prédictions de certains savants, souvent enfermés dans leur spécialité et refusant d'admettre la réalité de l'évolution de la planète. Ils ne nient pas les changements environnementaux qui se produisent en ce moment, en particulier dans le domaine climatique, ni la part de responsabilité qui revient aux sociétés humaines en la matière. Ils constatent en revanche que la rapidité des progrès techniques donne beaucoup plus de moyens aux hommes de s'adapter aux évolutions naturelles ou anthropiques en cours et d'en tirer profit, d'enrayer certaines de leurs conséquences fâcheuses et de restaurer des dégradations que l'on qualifie trop rapidement d'irréversibles. Attachés aux faits, ils constatent que la population de la planète atteindra bientôt les 7 milliards, vivant plus longtemps et dans de meilleures conditions que les 3 milliards d'il y a 40 ans.
Voici quelques thèmes qui seront abordés, chacun par un géographe. Maîtriser les risques environnementaux, Yvette Veyret, Université de Paris X-Nanterre. Que faut-il penser du réchauffement climatique ? Martine Tabeaud, Panthéon-Sorbonne. Les océans sont-ils déréglés (niveau des eaux, pollutions, richesses halieutiques, etc) ? Alain Miossec, Recteur de l'Académie de Rennes. Va-t-on manquer d'eau douce ? Loïc Fauchon, Président du Conseil Mondial de l'Eau. La biodiversité est-elle en péril ? Georges Rossi, Université Michel de Montaigne, Bordeaux. Une bonne forêt est-elle une forêt bien exploitée ? Paul Arnould, ENS Lyon. 7 milliards d'hommes : la terre est-elle surpeuplée ou vieillissante ? Gérard-François Dumont, Paris-Sorbonne. Peut-on nourrir correctement la multitude humaine ? Les défis du développement, Sylvie Brunel, Paris-Sorbonne. Pour une vision optimiste de la croissance, Frédéric Teulon, directeur de la recherche à l'IPAG...
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