Des vies de saints, de soldats, de missionnaires, de colons, de héros, de salauds, d'escrocs, d'artistes, d'explorateurs... Pour la plupart, des oubliés ou des anonymes, ayant pour seul point commun leur nom de famille : Martin.
Jean-Pierre Martin s'est plongé dans leurs diverses époques, a sondé leurs origines multiples, a reconstitué leurs paysages, les a suivis dans leurs pérégrinations afin de composer une fiction documentée qui traverse l'Histoire et les continents, du IVe siècle (vie de Martinus, origine du patronyme) jusqu'à aujourd'hui (vie de Trayvor Martin, jeune homme de dix-sept ans assassiné, devenu icône de l'Amérique noire).
Traversé par une érudition joyeuse et joueuse, Le Monde des Martin est une épopée mondiale et encyclopédique de la condition humaine. C'est aussi une fable méditative autour de la mémoire, de la transmission écrite ou orale, de ses leurres, de ses exactitudes et de ses approximations, de ses interrogations : que reste-t-il d'un homme ? Comment raconter une vie ?
C'est enfin un défi littéraire : l'entreprise d'un grand récit patronymique, l'aventure d'un nom propre très commun.
Sandor est perplexe.
Est-ce que j'attire les fous, ou bien est-ce moi qui cherche leur compagnie ?
Dès qu'il sort de chez lui, ces corps errants l'abordent et s'accrochent à sa personne, faisant de lui le dépositaire de leurs récits extravagants. Il y a Dédé, le fou météo. Laetitia et ses visions étranges. Madame Brandoux, qui jure toute la journée contre le monde entier. Et bien d'autres encore.
Sandor se demande s'il n'est pas fou lui-même. D'autant que Constance, sa fille, est atteinte d'une terrible maladie psychique qui l'isole du reste du monde...
Avec sensibilité, avec humour, avec désespoir, Jean-Pierre Martin raconte ceux qui butent, qui penchent, qui chantent la journée et hurlent la nuit.
La curiosité a mauvaise réputation. Loin d'une passion triste et voyeuriste, Jean-Pierre Martin l'envisage surtout comme une vertu, un élan salutaire.
Avec l'étonnement ou le doute - sources de l'activité philosophique -, la curiosité provoque la rencontre d'un objet inattendu, jusque-là exclu de notre pensée. Elle va de question en question. Au désir de savoir, elle oppose une surprise. Elle va plus loin encore : elle s'insurge contre l'indifférence. Son étymologie (cura) nous dit qu'elle prend soin du monde. Invitant à une conversion du regard, elle est une manière de penser, mais aussi une raison de vivre.
Jean-Pierre Martin est lauréat de la bourse Cioran 2019 pour cet ouvrage.
« C'est un sujet inédit. L'amour contemporain. Ne riez pas. Ou plutôt les amours de rencontre. Les amours médiologiques, corrélés à une technologie, suivez-moi bien. On n'a encore jamais vraiment réussi à parler de ça au sens où je l'entends moi : l'amour au temps du TGV, au temps du porno sur toutes les chaînes, l'amour comme force générale, coeur et corps confondus, comme très grande vitesse de recherche éperdue de l'autre par tous les moyens. »Voici un roman de gestes, de voix et d'oreilles, un roman de portable et d'ipod, un roman de désir et d'inhibition, un roman à grande vitesse...
'Sur un fond de silence et de solitude, on perçoit le bruissement de la mer. La ferme est seule en contrebas, plus seule encore que je ne l'imaginais d'après les lettres et les descriptions.
Maintenant que je tiens Barnhill sous mes yeux, maintenant que je peux contempler ce paysage, cet océan, que je devine le jardin désormais abandonné, que j'aperçois des restes du verger, maintenant que je peux imaginer l'homme oscillant entre la main à plume et la main à charrue, entre la chambre où s'invente Big Brother et cette vie du dehors livrée aux éléments, à l'écart de l'Histoire, je ne vois pas davantage de raison majeure, de raison tout court qui l'emporterait, qui puisse justifier cette fugue, mis à part ce qui dépasse la raison, une pulsion profonde, une intériorité exigeante, radicale, propulsant assez loin de ce que l'on croit être soi, de la figure de soi que les circonstances ont façonnée, et de ce que l'on passe pour être au regard des autres.'
Jean-Pierre Martin.
D'abord, pour ceux qui ne le sauraient pas : qu'est-ce qu'un Real Book ? " Un livre qui rassemble de nombreux standards de jazz ", selon Wikipédia. Ce livre-ci est l'autobiographie d'un homme qui au long de ses différentes vies – " établi " en usine dans les années post-68, puis baba-cool fabricant de sabots suédois, puis universitaire, écrivain –a toujours rêvé d'être pianiste de jazz. Ça commence, assez classiquement, par un mauvais piano droit acheté par les parents, gage d'ascension sociale, et ça finit (provisoirement) par un Kawai quart de queue dans une grange aménagée en Ardèche. C'est l'histoire d'une passion dévorante : essais, progrès, ambitions, rêves, découragements, rencontres, rechutes, aventures, voyages... " Le piano n'est pas fait pour moi, il me dépasse et me dévore, mais je suis fait pour lui. " C'est d'une immense érudition jazzistique doublée d'une non moins grande érudition littéraire : on croise chemin faisant Mallarmé, Flaubert, Kerouac, Cendrars, Leiris, Thomas Bernhard, Ponge, Verlaine, Beckett, Réda bien sûr, Michaux naturellement, d'autres, sans que ce soit à aucun moment pesant.
Car c'est un livre plein d'humour. Ce n'est pas pour rien que Queneau est aussi un des héros littéraires de Jean-Pierre Martin. " Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables, dans toute la vérité de sa nature, un homme qui a tenté de faire "pianiste de jazz', et cet homme, ce sera moi ": l'incipit paraphrasant ironiquement le début des Confessions donne le ton.
Le narrateur de ce récit se trouve à un moment de l'existence qui ne semble plus rien exiger de lui. Voici qu'une rencontre amoureuse le bouleverse. C'est une jeune femme, Eva. L'événement le surprend d'autant plus que jusque-là, il avait une nette tendance à préférer les femmes mûres. Il est partagé entre l'exaltation et l'effroi. Eva n'est-elle pas victime d'un mirage ? Ne va-t-il pas lui apparaître bientôt pour ce qu'il est ? Il est prêt à s'abandonner. Il renaît. La sensation est merveilleuse. En même temps une angoisse l'assaille, vertigineuse. Il perçoit plus que jamais le sablier. De son côté, elle semble l'aimer sans arrière-pensée, le lui dit, le lui montre. Elle ne paraît aucunement se soucier, elle, de la différence d'âge. Elle lui communique sa sérénité. Un nouvel avenir possible s'est ouvert devant lui. Cependant, il ne peut s'empêcher d'oublier tout à fait le regard des autres. Comment un homme vieillissant et une jeune femme peuvent-ils se sentir en aussi parfaite connivence ? Leur relation inquiète la norme. On ne cesse de lui rappeler la fatalité de son âge. Lorsqu'on fait, à l'automne de sa vie, l'épreuve exaltante d'un dernier amour, cette situation met en jeu des sensations intenses. Le narrateur nous dit, avec profondeur et drôlerie, les affres de ses méditations, sans doute pour s'en délivrer. Il nous fait part de ses extases, des moments sublimes d'une vie nouvelle. Il n'aura jamais fini d'accomplir son éducation sentimentale. Or un nouvel événement inattendu va encore bouleverser la donne...
«Il m'était apparu que la losophie prenait sa source chez Queneau comme chez moi dans une adolescence chaste, d'origine provinciale, à la recherche d'un impossible système pour contenir le monde, déçue dans sa quête du savoir absolu.
Il y avait eu une invention qui était sienne, cela, je ne le contestais pas, il en avait même énoncé un des principes premiers (Quand je me mets à penser, je ne m'en sors plus), mais pour cette invention en quelque sorte instinctive, pour cette discipline nouvelle, cette forme de sagesse qui, n'étant ni tout à fait de la littérature ni tout à fait de la philosophie, jouissait du meilleur des deux, il n'avait pas trouvé de nom.
La losophie permettait au passage de réunir les Queneau qu'on a tendance à opposer, et de lui recoudre son habit d'Arlequin. Elle réconciliait le linguiste et le philosophe, le gnostique et le pataphysicien, le croyant épris de sainteté et le poète drolatique pas très catholique.
Les études de philosophie sont des sortes de classes préparatoires à la losophie, à condition qu'entre-temps on ait éprouvé une petite nausée passagère mais salutaire à l'égard de la raideur du concept, et qu'on ait un tant soit peu accédé à la fraîcheur d'exister.»
Jean-Pierre Martin.
Un plaidoyer érudit et passionné contre ce que Leiris a appelé " la lassitude de n'être que soi ", pour ce que Robert Antelme désigne comme " l'aventure extraordinaire de se préférer autre ".
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
2eéditionEn 31 av. J.-C, grâce à la victoire d'Actium, Octave imposa sa loi au monde romain, y établit la paix et y fonda progressivement un pouvoir nouveau. Ce changement toucha les provinces de l'Europe centrale et occidentale.
Nouvelle aventure d'Alix aux allures de chasse au trésor.
Depuis les premières recherches scientifiques des années 1930, jusqu'au programme Apollo, qui mènera au premier pas de l'homme sur la lune et à la découverte de Mars, en passant par l'envoi du chien Laïka dans l'espace et du satellite Spoutnik. Dans cette course à l'espace, nous appréhenderons les tensions entre les grandes puissances internationales et les évolutions de la recherche scientifique au cours du vingtième siècle. Comme à son habitude, Lefranc nous propose un reportage fouillé, avec l'aide de spécialistes du sujet, mis en parallèle avec de nombreuses illustrations pour nous plonger au coeur d'une des histoires les plus passionnantes du siècle dernier.
Petite cité devenue le monde connu, Rome offre un exemple unique. Ce destin singulier fut tracé avec lenteur et dans d'immenses difficultés qui faillirent, à plusieurs reprises, voir la Ville disparaître. Mais les Romains ont toujours cru à l'éternité de leur cité voulue par les dieux. Ils ont surtout résistéà tous les problèmes politiques, institutionnels, sociaux auxquels ils ont été affrontés. Leur pouvoir d'adaptation, leur pragmatisme, leur confiance en eux, frôlant l'orgueil, leur ont permis de passer d'une petite cité semblable à ses voisines à une puissance ayant la maîtrise presque complète du monde civilisé.
Des régimes différents (monarchie, « république », principat) ont chacun surmonté les obstacles intérieurs ou extérieurs et assuréà la Ville une prépondérance exceptionnelle durant plusieurs siècles.
Cette quatrième édition souhaite refléter au mieux les dernières études consacrées à la Rome antique : sans que les fondements connus de l'histoire de Rome soient remis en cause, des éléments nouveaux ont permis de distinguer certaines approches, ou d'en nuancer d'autres.
Jhen part à la découverte de ce château pour faire découvrir l'histoire passionnante d'un monument incontournable du département de Moselle.
Bâti en 1419 par la volonté d'Arnold VI. Popularisé par la célèbre ritournelle enfantine, le château est connu de tous : voici donc l'occasion d'en apprendre plus. Au travers des grands événements et des grandes périodes de l'histoire, découvrez cet élément architectural incontournable et préparez votre prochaine visite de la Moselle.
Les menuiseries extérieures doivent satisfaire à de nombreuses fonctions
et exigences alliant haute performance énergétique, sécurité, esthétisme et pérennité.
Richement illustré par de nombreux schémas et structuré sous forme de fiches pratiques, ce guide fournit les prescriptions techniques qui permettent de choisir et poser - ou faire poser - des menuiseries en respectant les règles de l'art, aussi bien pour la construction neuve que pour des opérations de réhabilitation.
Après une présentation des caractéristiques techniques des fenêtres (matériaux, types d'ouvertures, remplissages, protections solaires, etc.), ce mémento expose les critères de performance des fenêtres et portes extérieures (perméabilitéà l'air, étanchéitéà l'eau, résistance au vent, isolation thermique ou acoustique, etc.) et ceux relatifs aux vitrages (confort, protection des personnes, etc.).
Il décrit ensuite les différents équipements et accessoires de pose (mastic de calfeutrement, mousse imprégnée, fixations, vis, chevilles, etc.) ainsi que les dispositions constructives en fonction du support et de la nature des travaux envisagés.
Des exemples de mise en oeuvre fournissent les détails de pose de fenêtres selon différentes configurations : en applique intérieure ou extérieure, en tunnel, sur mur à ossature bois, avec ETICS, sur bardages rapportés, etc.
La géotechnique tient une place importante parmi les sciences et techniques du BTP. Elle permet l'adaptation des aménagements et ouvrages aux sites de construction pour en optimiser la sécurité et l'économie.Fruit de l'expérience, affranchi d'un formalisme mathématique dont il tient néanmoins rigoureusement compte, cet essai présente les principes, les théories, la méthode et les usages techniques, commerciaux, administratifs et juridiques de la géotechnique actuelle.Cet ouvrage s'adresse aux géotechniciens, étudiants, enseignants, praticiens et aux acteurs du BTP, décideurs, maîtres d'ouvrage, maîtres d'oeuvre, ingénieurs, entrepreneurs, experts et juristes.
Sujet brûlant entre tous, l'enseignement des religions à l'école suscite d'intenses polémiques qui, trop souvent, viennent semer la confusion jusque dans les rangs du personnel éducatif. Aussi est-ce d'abord aux enseignants que l'équipe réunie par Jean-Pierre Chantin et Philippe Martin entend proposer des clés pour comprendre et faire comprendre le fait religieux.
Sujet brûlant entre tous, l'enseignement des religions à l'école suscite d'intenses polémiques qui, trop souvent, viennent semer la confusion jusque dans les rangs du personnel éducatif. Aussi est-ce d'abord aux enseignants que l'équipe réunie par Jean-Pierre Chantin et Philippe Martin entend proposer des clés pour comprendre et faire comprendre le fait religieux. À cette fin, les auteurs ont pris pour point de départ la vingtaine de sujets qui, dans les programmes scolaires de la 6e à la Terminale, abordent directement cette question. Historiens, théologiens, anthropologues et politistes offrent ainsi un panorama complet qui correspond aux grandes interrogations de nos sociétés. Définition de la religion, naissance et diffusion des trois grands monothéismes, origines des textes sacrés, temps des croisades, Réforme protestante, laïcité à la française... Autant de mises en contexte qui éclairent utilement notre connaissance du fait religieux sur le temps long. Dans un souci constant de pédagogie, cette étude peut aussi se lire comme un plaidoyer pour une société plus apaisée.
Démarqué par sa rigueur scientifique des nombreux ouvrages parus sur ce thème avant la COP21, l'ouvrage présente, sans parti pris, la démarche compliquée de la climatologie appliquée aux variations climatiques. Il rassemble, ordonne et explique les principes et pratiques de cette science, afin de répondre aux multiples questions que l'on se pose sur les conséquences et les risques du réchauffement climatique. Il fait le point sur ce que l'on sait, ce dont on doit douter et ce que l'on ignore de l'évolution du climat ; une analyse pragmatique et documentée pour comprendre pourquoi et comment des discussions scientifiques classiques sont devenues des controverses socio-économiques et politiques inextricables.Sommaire
1. Une vieille histoire - 2. Le système terrestre - 3. Les variations climatiques - 4. Une courte histoire de la climatologie - 5. La climatologie physique - 6. Prospective climatique (Les risques climatiques : où ?, quand ?, comment ?, avec quelle intensité ?...) - 7. La climatologie humaine (Rio, Les COP, Le Giec, Le Protocole de Kyoto, La COP 21, Les taxes et quotas carbone...)
Le Larzac d'hier et d'aujourd'hui : les paysages, la vie quotidienne des paysans et bergers et surtout les points forts de la lutte qu'ils ont menée pendant dix ans pour garder leurs terres
« Martin, va plus vite à décoller. Il faut trois morues d'avance pour ton trancheur. Je n'en pouvais plus mais il fallait tenir le rythme.
- Tu vois, ici c'est le bagne et tu en as pour un an.
Là, sous la lumière dure des projecteurs, nos couteaux se mettaient à lancer des éclairs. Parfois, la neige venait leur faire une vilaine concurrence...
Le plus dur était d'être de "bal de nuit" : vous montiez sur le pont à 18 heures ; à minuit, vous aviez droit à trente minutes pour un repas ; à 3 heures dix minutes, pour un coup de jus, et cela se terminait à 6 heures du matin...
Le froid était difficile à supporter ; mes avant-bras avaient doublé de volume sous le frottement des cirés durcis par l'eau de mer, le sang du poisson, et le froid.
Quand le vent tournait au nord-ouest, le froid arrivait à toute vitesse, pour atteindre jusqu'à - 20°. Les embruns gelaient en tombant sur nos cirés, nos barbes étaient blanches de glace et de neige. La morue devenait dure comme du bois et les trancheurs ne pouvaient plus enfoncer leur couteau dans la chair... ».
Cette vie de forçat, Lionel Martin l'a découverte à seize ans, le 15 février 1952, en s'engageant à bord du chalutier Finlande. Il a gravi petit à petit tous les échelons de ce métier et, aujourd'hui, confortablement installé à la passerelle de son navire-usine de 85 mètres, entouré de radars, d'ordinateurs, de sondeurs, et de sonars, il se souvient et témoigne de l'évolution de la "Grande pêche".
Un livre puissant. La découverte d'un métier qui prend toute son actualité en 1986, à l'époque où l'on parle de remettre en question les accords de pêche franco-canadiens, ce qui provoquerait la disparition des derniers grands chalutiers français.
Ancré dans la tradition française, le temps du repas est un moment de plaisir et de convivialité. Pour garantir aux consommateurs une offre diversifiée de produits de qualité, dont le niveau de performance sanitaire, environnementale et sociale est envié à l'étranger, le gouvernement français oeuvre au quotidien pour une politique publique de l'alimentation. Celle-ci est basée sur une approche d'évaluation des risques, mais également sur une approche sociétale et sociologique des sujets abordés. Les décisionnaires s'appuient notamment sur les Avis du Conseil national de l'alimentation (CNA), positionné depuis 1985 comme un véritable parlement de l'alimentation. Le CNA est un lieu unique de rencontre où dialoguent associations de consommateurs, représentants des producteurs, des artisans, des industriels, des distributeurs et des restaurateurs, scientifiques, représentants de ministères (agriculture, santé, économie, écologie), etc. OEuvre collective, résultant de la participation des membres d'un groupe de concertation du CNA et du secrétariat interministériel, les 74 avis sont le résultat d'une concertation, préparent la production de textes réglementaires et nourrissent la réflexion préalable à la décision publique.À l'occasion de son 30eanniversaire, le Conseil national de l'alimentation a interviewé les acteurs qui ont fait son histoire. Certains ont pris la plume pour engager une relecture réflexive de leur expérience. D'autres, depuis leurs disciplines, ont rédigé un bilan théorique. Organisées autour d'une frise interactive, ces réflexions croisées repèrent ce qui fait patrimoine ainsi que la contribution du CNA aux politiques et actions publiques de l'alimentation.
Le 19 avril, M. Anselme, doyen du chapitre de Saint-Pierre, m'a remis 36 livres pour lui acheter 3 sondes chez M. Durand, rue Serpente, maison de M. Jupet, n° 9, en face l'hôtel Serpente, quartier St-Séverin à Paris, - 3 paires de bas de soie pour M. Vinay, 2 livres chocolat pour M. Cappeau l'aîné, 6 louis doublé dans une tabatière, ma bague à diamant dans une tabatière, ma bague cornaline dans l'origuelle. Reçu de M. Ayasse 4 louis. Je prens 46 louis.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Il y a eu Brassens. Ses vieux costumes de velours côtelé, son regard bourru, son air de frère sur lequel on peut compter. Ses bancs publics, son chat, son arbre, sa mauvaise réputation, ses copains, son Auvergnat et son pauvre Martin, on aimait l'entendre quand il en parlait. Puis il y a eu Georges, le philosophe, le sage... Il a tout accepté de la vie : la pauvreté comme la gloire, les joies comme les maladies. Puis la mort. Sans révolte, sans peur, sans résignation non plus. Il s'est frayé un passage à l'écart de ce monde secoué de violence, un chemin de poète qui a su trouver l'essentiel : la sérénité. Voilà pourquoi, 25 ans après sa mort, Brassens reste si grand dans notre mémoire. La réédition de ce livre-culte offre une rencontre avec l'un des chanteurs les plus aimés des Français, dont les oeuvres ne cessent d'inspirer la jeune génération.