Le traité de Versailles est accusé d'être à l'origine de la Deuxième Guerre mondiale. C'est oublier que les mentalités de l'époque ont rendu toute autre politique impossible et que ce traité a créé un organisme de conciliation entre les nations. À partir d'une analyse de la conférence de la paix durant laquelle les traités ayant mis fin juridiquement à cette Grande Guerre furent élaborés, puis de la période des armistices et de celle de l'application des traités, cet ouvrage propose une vision moderne du traité de Versailles en donnant à voir le rôle des peuples dans l'élaboration de la paix.
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La vie politique française depuis 1945, c'est celle de deux républiques, confrontées à des crises majeures - 1958, 1968... -, à un contexte international marqué par la guerre froide, la décolonisation, l'effondrement du bloc soviétique, enfin l'exacerbation des menaces terroristes. C'est aussi un paysage social et des données économiques en pleine mutation : croissance des Trente Glorieuses, chocs pétroliers et récession, explosions technologique et financière, mondialisation... Traversant ces vicissitudes ou ces révolutions, le personnel et les pratiques politiques ont changé eux aussi, pour répondre à la fois aux attentes de la société civile et aux défis du monde contemporain.
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Si les guerres ont scandé l'histoire de l'humanité, les Européens du début du XXe siècle ont presque immédiatement eu conscience qu'ils vivaient un événement hors normes, d'où le terme de Grande Guerre, appelée plus tard Première Guerre mondiale. Une guerre européenne en fait. Une guerre multiple, se déroulant à l'Ouest, à l'Est, au Sud, sur mer, sous mer mais aussi outre-mer. Une guerre où l'esprit national a été porté au plus haut, où les populations tout entières se sont intégrées à la lutte comme jamais. Une guerre presque totale par ses moyens et ses méthodes. Une guerre telle qu'elle fut la matrice du siècle.
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Dans l'histoire des hommes, quelques dates marquent des ruptures indélébiles. 1914 est de celles-là. On donna par la suite -à tort - le nom de Première Guerre mondiale à ce conflit, dont on connaît le terrible bilan : 10 millions de morts, un désastre économique et culturel, et l'avènement des régimes totalitaires.
Cette guerre était-elle évitable ? La Grande Guerre aurait-elle pu ne pas avoir lieu et le XXe siècle en être totalement transformé ? Quels furent les objectifs et les arrière-pensées des acteurs, au jour le jour, dans les capitales européennes ? Quel était, au-delà de l'image d'Épinal, l'état d'esprit des populations ? Autant de questions auxquelles répond ce livre, dans un récit au quotidien des premiers mois du drame.
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À la veille de 1914, toute la stratégie allemande repose sur l'hypothèse d'une défaite rapide de la France en cas de conflit militaire, permettant aux Empires centraux de tourner ensuite toutes leurs forces contre la Russie. Le plan Schlieffen doit permettre de vaincre, en quelques semaines, une nation réputée légère, frivole, inconstante, affaiblie par l'anarchie républicaine et les Folies-Bergère. Quatre ans plus tard, c'est l'Allemagne qui s'effondre. La France a tenu, à la surprise générale de l'Europe. Grâce à son armée, mais aussi, grâce à la coopération pleine et entière de ses populations civiles. Jean-Jacques Becker montre ici comment les différentes couches sociales ont réagi à l'épreuve de cette guerre de quatre ans qui fit plus de morts que la guerre de Cent Ans. Pourquoi et comment, paysans, bourgeois et ouvriers ont-ils résisté à l'usure d'un interminable carnage ? Pourquoi, pour la France, la révolution, que certains avaient promise, ne fut pas au rendez-vous de la guerre ? Jean-Jacques Becker utilise l'extraordinaire et inédite documentation laissée derrière eux par les fonctionnaires et les soldats de cette Troisième République en guerre. Entre 1914 et 1918, et surtout à partir de 1917, l'État ausculte passionnément le corps social, s'inquiétant de chaque mouvement d'humeur national ou local, de chaque chute du moral, de chaque grève, prêt à sévir s'il le faut vraiment, mais aussi déterminé à beaucoup accorder - aux paysans, aux ouvriers - pour que rien ne vienne désagréger la communauté nationale, que rien ne se mette en travers de la seule chose qui compte : la Victoire.
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Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Commencée sous le Second Empire, la vie politique de Clemenceau a été très longue. Il a connu la Commune et plus de trente ans de IIIe République dont il fut un des présidents du Conseil. Mais que serait-il resté de lui dans la mémoire nationale si, en novembre 1917, aux pires heures de la Grande Guerre, quand politiciens et généraux semblaient avoir perdu la partie, le président Poincaré ne s'était résolu à l'appeler au pouvoir ? L'homme a alors 76 ans ; il n'a cessé depuis le début du conflit, comme parlementaire et comme journaliste, d'exhorter à la vigilance, à l'effort et au sursaut. En moins d'un an, il va conduire le pays à la victoire. Le Tigre entrait dès lors dans la geste française, pour toujours.
À cet homme d'exception, à ces vingt-sept mois cruciaux qu'il passa à la tête du gouvernement, Jean-Jacques Becker, historien de la Grande Guerre, tenait à consacrer ce récit.
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À l'été 2002, l'Historial de la Grande Guerre de Péronne, dans la Somme, fêtait le dixième anniversaire de son inauguration. On sait le rôle joué par cette institution dans le renouvellement muséographique du Premier conflit mondial. On sait aussi quelle impulsion son Centre de recherche, présidé par Jean-Jacques Becker, a donnéà l'historiographie de cette période. C'est précisément pour faire le point sur cet apport, et pour indiquer de nouvelles perspectives, que se tint alors à Péronne un grand colloque international désireux de faire le bilan de dix années d'histoire culturelle de la Première Guerre mondiale.Ce sont les actes de ce colloque que l'on trouvera dans ce livre. Les plus grands spécialistes européens de la question s'y attachent d'abord à analyser la phase initiale d'historicisation de la guerre, pendant le conflit lui-même et lors des années d'entre-deux-guerres principalement. Dans un second temps sont abordées ses multiples représentations, dans des domaines aussi différents que le témoignage combattant, le fait religieux, la création artistique, la muséographie. Un troisième axe, plus étoffé, pose la question de l'avenir de l'histoire culturelle de la Grande Guerre. Sans esquiver l'autocritique, elle trace des pistes de travail qui ne peuvent laisser indifférents les chercheurs d'aujourd'hui et de demain.Sous la direction de Jean-Jacques Becker et du Centre de Recherche de l'Historial de la Grande Guerre de Péronne.Stéphane Audoin-Rouzeau est directeur d'Études à l'EHESS.Jean-Jacques Becker est professeur émérite à l'université Paris-X.Annette Becker est professeur émérite à l'université Paris-X.Suzanne Brandt est maître de conférences à l'université de Düsseldorf.Alain Chatriot est chargé de recherches au CNRS.Annie Deperchin est membre du comité directeur du Centre de Recherche de l'Historial de la Grande Guerre de Péronne.Laura-Lee Downs est directrice d'Études à l'EHESS.Étienne Fouilloux est professeur émérite à l'université de Lyon.John Horne est professeur à l'université de Dublin.Gerd Krumeich est professeur à l'université de Düsseldorf.Paul Lerner est professeur associéà l'université de Los Angeles.Christophe Prochasson est directeur de recherches à l'EHESS.Anne Rasmussen est maître de conférences à l'université de Strasbourg.Nicholas Saunders est maître de conférences à l'université de Londres.Leonard Smith est professeur à l'université d'Oberlin (Ohio).David Stevenson est professeur à la London School of Economics.Hew Strachan est professeur à l'université d'Oxford.Carine Trévisan est maître de conférences à l'université Paris-VII.
Quinze ans d'histoire culturelle de la Grande Guerre. Analyser la guerre. Le cadre conceptuel. Représenter la guerre. Quel avenir pour l'histoire culturelle de la Grande Guerre ?
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« En croisant leurs regards et les histoires nationales dont ils sont porteurs, Jean-Jacques Becker et Gerd Krumeich, deux des plus grands spécialistes de 14-18, signent l'un des livres sans doute les plus originaux et les plus stimulants. Au fil des chapitres qui embrassent largement l'histoire de la Grande Guerre, depuis l'histoire militaire jusqu'à l'histoire sociale et culturelle du conflit, notre connaissance est sans cesse renouvelée par la perspective comparée adoptée par les auteurs. » L'Histoire
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