Cet ouvrage s'adresse à la fois à ceux et celles qui sont directement concernés par la psychanalyse et à ceux et celles qui aujourd'hui ne savent plus trop comment l'apprécier en raison, en particulier, du babélisme actuel des courants et des chapelles. La société change, et les patients aussi : pourquoi, malgré ces évolutions, les analystes refusent-ils de remettre en question ce qui est manifestement dépassé dans les fondements de leur discipline ? C'est aussi à cette question que l'auteur de La révolte contre le père, Pour décoloniser l'enfant, 54 millions d'individus sans appartenance s'efforce de répondre dans cet essai particulièrement stimulant.
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Loin du fantasme occidental d'une domination absolue de l'esprit sur la nature et la société, s'affirme alors l'idée d'un acte, pouvoir individuel et collectif en quête d'un rapport plus harmonieux avec la réalité qui, parce qu'elle résiste continûment, reste toujours aussi blessante pour le narcissisme humain.
Descendre acheter le journal ? Réflexion : vous délibérez, construisez un projet, argumentez., décision prise, la volonté vous met debout. Alors, dès le premier pas, l'acte vient à la rencontre de l'action-projet qui agrégeait dans votre tête réflexion, délibération, argumentation, décision, volonté. L'acte est une aventure. Toute la réalité imprévisible du monde se trouvait là, en réserve, dont les créations intellectuelles de l'action escamotaient la part d'inconnu. On décide une action, c'est l'acte qu'on rencontre. Mais alors, pourquoi les deux mots sont-ils communément employés l'un pour l'autre, obligeant à penser l'acte dans une réduction à l'action " dans la tête " ? Tel est le sujet de ce livre magistral de Gérard Mendel qui prend la suite de La psychanalyse revisitée (1988) et La société n'est pas une famille (1992). A partir d'une lecture critique de l'œuvre des grands philosophes, d'Aristote à Habermas, en passant par Saint Augustin, Descartes ou Nietzsche, Gérard Mendel montre comment la naissance philosophique de l'être il y a vingt-cinq siècles a chassé l'acte de la réflexion intellectuelle. En s'appuyant sur une étude approfondie de l' " intelligence pratique " nourrie de son expérience de terrain sur le champ social et sur la relecture des travaux fondamentaux de Winnicott, il propose une nouvelle approche théorique du sujet et de l'acte. Loin du fantasme occidental d'une domination absolue de l'esprit sur la nature et la société, s'affirme alors l'idée d'un acte, pouvoir individuel et collectif en quête d'un rapport plus harmonieux avec la réalité qui, parce qu'elle résiste continûment, reste toujours aussi blessante pour le narcissisme humain. Cette réflexion passionnante, d'une écriture toujours claire, intéressera tous ceux qui ne se satisfont pas de la césure entre théorie et pratique dans la compréhension de l'activité humaine : psychanalystes, psychologues et philosophes, bien sûr, mais aussi travailleurs sociaux et sociologues.
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La réponse stimulante d'un psychanalyste de renom à la question centrale de nos contemporains : quel sens donner à sa vie ?
Comme en témoigne l'engouement pour les techniques de " développement personnel ", ou la déconcertante mise en question des identités sexuées que nous vivons, l'individu contemporain est en crise. Les systèmes de valeurs traditionnels ne fonctionnent plus, qu'il s'agisse de la morale et des rapports de genre auparavant transmis par le système patriarcal à travers les religions, ou de la vision du progrès relayée par certaines idéologies politiques. Face à ce désarroi, Gérard Mendel montre dans ce livre stimulant que les " recettes psychologiques " en vogue passent à côté de l'essentiel : dans notre société postpatriarcale, dominée par la valeur-argent, chaque individu a et aura toujours davantage à inventer au moins partiellement sa vie, le sens à donner à son existence. Car nul ne peut vivre sans un système de valeurs, noyau central de l'identité. Mais ce système individuel, à construire par chacun d'entre nous, peut-il être partagé sur des points permettant à la société de fonctionner ? À partir d'une mise en perspective sur le long terme de la période de " crise " actuelle –; notamment en revisitant les classiques de la philosophie morale –;, Gérard Mendel mobilise les ressources de l'anthropologie générale pour repenser à nouveaux frais la vieille question des valeurs universelles. Et il explique en quoi –; et à quelles conditions sociales –; les ressources psychologiques de l'individu d'aujourd'hui peuvent lui permettre, à travers ses divers collectifs d'appartenance, de construire le sens de sa vie en conciliant la singularité et le social.
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Une période nouvelle a commencé qui est déjà celle de l'après-septennat. Il est peu probable en effet que des changements sociaux de grande ampleur soient introduits par la gauche avant 1988. Le temps est alors venu d'un bilan : où se situent les transformations majeures ? D'évidence, la société française a peu bougé en profondeur. Par contre la pensée de gauche, elle, a été rudement secouée par l' « épreuve de réalité » de ces années. Que demeure-t-il de ses certitudes d'avant 1981 ? C'est dans la perspective d'une nécessaire renaissance de cette pensée que sont envisagés ici certains problèmes, devenus aigus, que l' « économisme » exclusif de la social-démocratie avait laissés en friche depuis la fin du XIXe siècle. Ces problèmes peuvent d'ailleurs se résumer aujourd'hui en une question : quelle sorte d'avancée, d'approfondissement de la démocratie, peut-on espérer dans nos sociétés de masse ? Débordant largement les limites de la gauche, le désir s'exprime d'un surcroît de démocratie participative - quel que soit le nom qu'on lui donne -, plutôt que d'un progrès de la démocratie délégative. « Voir le bout de ses actes... » dans le travail, dans la vie quotidienne. Les organisations de la gauche traditionnelle, quels que soient leurs mérites, ont-elles à elles seules capacité, vocation même, de répondre à un tel désir qui est tout autant culturel que politique ? Culturel : le changement des mentalités. Culturel : le souhait d'un type de rapport nouveau entre pouvoir sacré et pouvoir profane. Culturels : les problèmes liés au déclin de la société patriarcale, à la contestation des légitimités fondées sur la seule Autorité. Politique : la recherche de nouvelles formes de coopération collective entre les individus, moins dépossédantes, moins aliénantes. Politique : l'interrogation sur le type de société qui pourrait permettre à la fois la poursuite du progrès social et le développement de l'individualité. Il n'est probablement pas un secteur de la société - travail, vie associative, école, organisations politiques et syndicales, Églises - où ces problèmes ne se trouvent posés aujourd'hui.
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Cercles de qualité, groupes d'expression des salariés, projets d'entreprise,... : depuis la fin des années soixante-dix, les nouvelles techniques de "management des ressources humaines" se sont multipliées pour tenter de dépasser les graves insuffisances du taylorisme et de la division du travail dans l'entreprise. Avec le recul, ces approches apparaissent le plus souvent insatisfaisantes : elles ne parviennent pas en effet à prendre en compte théoriquement et pratiquement toute la complexité des rapports dans le travail (rapports de pouvoir, échanges d'information, relations psychologiques, évolution des mentalités). D'où l'intérêt majeur de l'expérience pionnière présentée dans ce livre : celle de l'intervention menée depuis 1986 par les auteurs, membres du Groupe Desgenettes, au sein de la Société des transports poitevins. Ils exposent ici dans le détail les différentes phases de cette intervention, fondée sur l'établissement d'un "troisième canal" de communication de l'entreprise, complémentaire du canal hiérarchique et de celui des instances représentatives. Fruit d'une recherche originale qui renouvelle profondément la psychosociologie, cette approche repose sur quelques principes simples (groupes homogènes de réflexion et d'expression sur le travail, communication indirecte entre les groupes), dont les modalités de mise en oeuvre sont très clairement et très précisément présentés dans cet ouvrage. Outre son intérêt théorique, celui-ci pourra être utilisé comme un guide par tous ceux (chefs d'entreprise novateurs, responsables du personnel, syndicalistes, intervenants extérieurs,...) qui tentent d'instaurer dans l'entreprise des rapports de travail démocratiques.
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Mythe puissant : le psychanalyste serait celui d'entre les hommes qui se connaîtrait le mieux. L'athlète complet de la connaissance de soi. L'auteur de La Révolte contre le Père, psychanalyste, sociologue aussi, verse une pièce à ce dossier. Bien des éléments retrouvés en écrivant ce livre et qui jouèrent, lui semble-t-il, un rôle majeur dans la formation de ses idées, de sa personnalité, dans la direction de ses recherches, ne lui étaient jamais venus à l'esprit sur le divan. C'est qu'un large secteur du passé enfantin paraît échapper, pour l'essentiel, à la méthode freudienne : celui des particularités sociales et historiques de cette enfance. Quant au présent en train d'agir sur l'individu - au sein de la société et de ses contradictions, dans la vie de travail et ses solidarités, par l'Histoire en train de se faire... -, il reste à peu près inaccessible à la Psychanalyse. Ainsi, pareil à l'historien dont parle La Bruyère et qui savait tout des Pharaons et rien de son siècle, bien souvent - ce serait même là sa « maladie professionnelle » - le psychanalyste connaît très incomplètement à la fois comment il est devenu tel et le monde social qui, à son insu, influe profondément sur lui et, à travers lui, sur sa pratique quotidienne et sa manière de la théoriser. C'est, alors, très au-delà du cercle de famille qu'OEdipe doit élargir le champ des témoignages. Tous témoins, tous suspects dans l'Enquête menée ici : l'époque et la place qu'on y occupe, les livres lus, les métiers pratiqués, les gains qu'on en retire... Tous témoins, tous suspects : une enfance située et datée dans l'espace social et le temps historique, les études de médecine et les concours hospitaliers, l'apprentissage de la création romanesque, un long séjour sur la « Montagne Magique », les quatre ans de l'internat en Psychiatrie derrière les hauts murs de Sainte-Anne, le mode de formation au métier de psychanalyste, un certain pan de la vie intellectuelle à Paris durant le quart de siècle écoulé...
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Notre monde a plus changé dans les dernières décennies que pendant les millénaires qui avaient précédé. Progressivement, nous sortons du monde patriarcal, du « paradis mâle ». Et, dans le même moment, pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, nous vivons dans des sociétés qui ne sont plus fondées sur la religion et le sacré. Fin de cette invention masculine qu'était le Père, fin de la religion, tout au moins sous ses formes traditionnelles : ce sont là beaucoup de choses nouvelles, et en peu de temps. En comparaison, on serait presque étonné de la relative minceur des changements apparents. La famille est encore là, on se marie toujours autant, les mâles tiennent fermement les postes clés de la société et les églises sont presque pleines. Mais tout un ensemble de signes se développent, témoignant d'un très profond désarroi : l'ennui, le sentiment de solitude, la fatigue ; l'augmentation de l'angoisse, des dépressions, de l'insomnie, des maladies psychosomatiques, de la consommation des tranquillisants et des médicaments psychotropes ; l'alcoolisme et la drogue ; les difficultés entre adultes et adolescents, entre hommes et femmes ; certaines incertitudes du croyant quant à sa foi ou à son Eglise, du militant quant à son parti ou à son syndicat ; une allergie à la violence qui reflète un profond sentiment d'insécurité, alors qu'en même temps, se manifeste un véritable appétit pour l'imaginaire de cette même violence... Tout ces symptômes, comment chercher à les résoudre sans les comprendre en profondeur et par rapport à leur cause réelle : ce heurt du passé et du futur en chacun de nous ? Si, aujourd'hui, tout paraît être devenu problématique, confus, insaisissable, si rien, du plus simple au plus grave, ne parait plus aller de soi, c'est faute aussi d'une perspective d'ensemble. C'est à ce besoin général d'un tel éclairage qu'essaie de répondre ce livre, écrit avec les mots de tous les jours. Cette volonté de simplicité, non de simplification, va de pair avec le constant souci de l'auteur de faire partager, au travers des souvenirs et des anecdotes, une riche expérience personnelle de psychanalyste, de sociologue et d'homme profondément engagé dans son époque.
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Alfred de Musset avait donné pour titre à ses souvenirs : Confession d'un enfant du siècle. L'image est juste : il est vrai que le siècle où nous existons enfante une grande part de notre personnalité. [...] Il fut, le siècle, dramatiquement incertain dans ses rebondissements, d'une violence extrême insupportablement horrible souvent, et presque toujours très décevant, mais aussi il fut superbement décapant et il apporta avec lui des nouveautés très singulières. Une telle confusion nous habite à son propos que, à l'heure où il approche de son terme, il nous laisse, à vrai dire, pantois et abasourdis. Mais si le XXe siècle est un Cyclope à la taille géante, il est bien évident que nous n'avons pas su être Ulysse. Deux exceptionnels événements courent à travers le siècle, fils rouge tissés dans sa trame, et qui donnent un sens à son dessin compliqué. Le déclin de l'astre-Capital, la montée de l'astre-État. Et le fait que, désormais, les individus, les simples individus sont devenus à part entière des participants de l'Histoire. Grandiront-ils, et à temps, à la mesure du siècle ? Mais, à côté de la mémoire événementielle, il existe une seconde mémoire, d'importance tout aussi grande, on le sait bien, quant à l'influence exercée : la mémoire émotionnelle. D'où, pour tenter de l'éveiller, la forme adoptée pour ce livre et qui pourra surprendre. Finalement, c'est la démocratie, tellement décriée, si souvent mise à mal et à sac, qui tire, de la manière la plus honorable, son épingle du jeu politique du siècle. Rarement autant qu'aujourd'hui, elle était apparue pour ce qu'elle est : un bien aussi précieux que fragile. Comment, alors, essayer de faire que les individus de notre époque se saisissent d'elle, la fassent participer à leur vie de tous les jours, en nourrissent la substance de leur personnalité ? Car (et sans doute c'est la vraie leçon du siècle) dans la société d'individus qui vient, ou bien nous serons tous sauvés ou bien personne ne le sera. Chacun grandira ou personne ne grandira. Élites, craignez les ilotes que vous auriez créés !
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L'événement politique majeur du septennat, concerne la démobilisation des militants, la désaffection grandissante vis-à-vis de l'engagement syndical et, plus généralement, le manque d'adhésion active de l'électorat de gauche. Événement paradoxal apparemment, puisque l'essentiel des promesses a été tenu. Mais le problème est de fond : il tient, en Occident, à la montée en force de l'individu, qui prend à contre-pied le mouvement socialiste. L'individu moderne est né vers la fin du XVe siècle avec l'essor de l'économie marchande, quand le lien entre les membres de la société traditionnelle s'est relâché. [...] Depuis cinq siècles, l'histoire de l'Occident est marquée des crises de croissance de cet individu ou de ses maladies infantiles, qui s'appellent le luthérianisme et l'hitlérisme, l'anarchisme et Mai 68, et que reflètent les romans de Simenon ou La foule solitaire. Au terme de cette Longue Marche s'est dégagé, en chacun de nous, un individu sans appartenance, solitaire et débranché du social, qui essaie d'harmoniser ses appartenances diverses, d'inventer la petite musique intérieure d'une identité personnelle, de faire face à la réalité. [...] Or, à la différence de la droite, la gauche au pouvoir ne peut se passer du soutien actif de son électorat. Saura-t-elle comprendre à temps les aspirations nouvelles de l'individu à un accomplissement personnel et créatif dans le travail et dans la vie sociale, elle que tout son passé militant conduit à privilégier les organisations ? L'avenir du septennat, autant que d'une réponse à la crise économique, va dépendre de la capacité politique de libérer le considérable potentiel d'énergie, d'imagination, d'intelligence des individus de notre époque.
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Dans nos relations sociales, nous avons souvent tendance à agir selon les schémas mentaux hérités des relations familiales de la petite enfance : agressivité, culpabilité, soumission à l'autorité, sont ainsi des sentiments souvent présents dans les relations de travail. Et pourtant, la société n'est pas une famille, et les clés qui permettent de comprendre et de résoudre des relations sociales conflictuelles, ne peuvent venir de la psychologie familiale et de la psychanalyse. C'est ce que montre, de façon remarquablement convaincante, ce livre original. Cette originalité, il la doit d'abord au travail de terrain dont il rend compte : plus de vingt ans d'interventions sociopsychanalytiques, menées par Gérard Mendel et le Groupe Desgenettes au sein d'entreprises, d'établissements scolaires, d'institutions de santé, de centrales nucléaires. De ce matériau très riche, Gérard Mendel dégage une théorie du sujet social profondément novatrice, constituant une discipline à part entière, complémentaire et différente de la théorie psychanalytique. Car si cette dernière aide à mieux comprendre l'inconscient, elle est inopérante pour analyser la façon dont l'organisation sociale, et en particulier la division du travail, contribue également à déterminer les comportements de chacun. C'est dire que ce livre s'adresse aussi bien aux praticiens du travail social, qu'aux chercheurs en sociologie ou aux psychanalystes. Et qu'au-delà, il passionnera tous ceux qui souhaitent mieux comprendre l'un des enjeux majeurs de notre époque : à quelles conditions sociales l'individu peut-il parvenir à développer sa personnalité ?
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L'autorité est en crise : ce constat, qu'il concerne la famille, l'école, l'entreprise ou l'État, relève aujourd'hui du sens commun. Mais qu'est-ce que l'autorité ?
L'autorité est en crise : ce constat, qu'il concerne la famille, l'école, l'entreprise ou l'État, relève aujourd'hui du sens commun. Mais qu'est-ce que l'autorité ? La réponse n'est pas si évidente. Pour Gérard Mendel, elle impose le détour par l'histoire. Tel est le premier propos de ce livre ambitieux, où l'auteur met en évidence, de l'Inde à l'Afrique, de l'Antiquité aux Temps modernes, un socle anthropologique commun : pour prendre en charge les peurs primaires de la vie, chaque société a interposé, lors des socialisations de l'enfance, la médiation d'une autorité protectrice, au prix de l'obéissance volontaire. Mais les formes de cette médiation ont beaucoup varié : dans les sociétés traditionnelles, la communauté exerce une autorité de type parental ; dans les sociétés des Temps modernes, c'est la figure du père qui incarne l'autorité. Aujourd'hui, en Occident, à l'heure du déclin de la société patriarcale, ni la communauté ni le père ne permettent plus d'apprivoiser suffisamment nos peurs archaïques, et c'est l'une des raisons profondes de la crise de l'autorité. Mais on ne reviendra pas en arrière. Ce serait alors à la démocratie de socialiser un peu plus l'éternelle enfance dans l'homme, ses peurs et sa fuite devant le réel –; une enfance qui, heureusement, est aussi à la source de toute création.
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La démocratie est en panne : aujourd'hui, 8 % seulement des Français attendent de leur vote un changement dans leur vie quotidienne, les hommes politiques n'ont plus leur confiance, les partis sont en crise... Bien loin des explications classiques de ce phénomène, Gérard Mendel en explore ici les causes profondes. Il s'appuie pour cela, notamment, sur de passionnantes enquêtes/interventions menées ces dernières années au sein d'organisations politiques et syndicales de gauche (PS, PC, Verts, CFDT...). Cette analyse originale lui permet d'explorer les pistes d'un possible dépassement du blocage démocratique. Celui-ci implique à ses yeux, en plus des formes démocratiques classiques (délégation et ordre hiérarchique), le développement de la " démocratie participative " à tous les niveaux. En mobilisant les résultats de centaines d'interventions menées dans tout le champ social depuis plus de trente ans, Gérard Mendel montre comment cette notion galvaudée peut retrouver un nouveau sens. Et à quelles conditions elle peut permettre à chacun, à l'intérieur des formes existantes, d'exercer plus de pouvoir sur ses actes. Tout autant que la description du possible, ce livre est une étude des forces qui aujourd'hui pèsent sur l'individu : les forces économiques d'abord, mais aussi celles liées à la subjectivité, à ses illusions toujours renaissantes, à ses passions, à son attente de solutions miracles, qui font également de la démocratie un combat contre soi.
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Ces entretiens invitent le lecteur à une longue promenade sur près d'un demi-siècle, dans laquelle vie et travail se trouvent intimement mêlés. À partir de sa pratique où la socio-psychanalyse articule sur le terrain psychanalyse et psychologie sociale, Gérard Mendel a élaboré une théorie de l'acte pouvoir dont il donne à voir ici le cheminement et les implications dans la vie quotidienne. Un thème donne son unité à ces entretiens, celui du vouloir de création. Chacun de nous introduit une part d'intervention personnelle dans sa vie, dans ses actes, source de « ce qui fait que la vie vaut d'être vécue. » (Winnicott).
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