Cette introduction à la littérature française du XVIIe siècle propose une approche synthétique d'une période clé de l'histoire littéraire. Les oeuvres et les auteurs sont présentés à travers une étude chronologique rigoureuse, qui restitue la diversité et la complexité d'un siècle qu'on ne saurait résumer au classicisme, même si ce moment exceptionnel a conféré à la production littéraire et théâtrale un rayonnement jusqu'alors inégalé. Au-delà de l'opposition tranchée entre l'apogée classique et les décennies baroques, l'accent est mis sur la continuité autant que sur les ruptures, turbulences ou inflexions plus souterraines qui ont marqué l'évolution de la pensée et de la littérature, des guerres de religion à l'aube des Lumières.
Entre le " Proche-Orient " qu'il tend à intégrer et l'" Extrême-Orient ",potentiel adversaire d'un Occident dominant, le Moyen-Orient apparaît comme un trait d'union rebelle, une marge et un espace d'affrontement permanent.
Certes, cette région hors normes a une histoire propre, une dynamique forte liée à sa densité sociale et à son passé, mais elle n'a cessé d'être l'otage d'un jeu international qui la harcèle depuis des siècles, au nom de la foi, de l'ambition des conquérants, du pétrole ou tout simplement des stratégies qui opposèrent les vieilles puissances. Ces interactions renouvellent le regard, conduisant à une analyse internationale du Moyen-Orient. Si l'actualité traduit le désarroi et l'impuissance des imitateurs de sir Mark Sykes et François Georges-Picot, elle montre aussi que l'actuelle réinvention du Moyen-Orient reflète celle du monde.
Après avoir retracé la formation de ce " cratère ", du XIXe siècle à aujourd'hui, en passant notamment par la création d'Israël, la crise pétrolière et la révolution iranienne, les auteurs mettent en évidence les principaux acteurs – sans oublier la pandémie de Covid-19 – des grands conflits qui endeuillent le Moyen-Orient contemporain et rejaillissent sur le monde entier (de l'interminable tragédie palestinienne aux terribles guerres syrienne, irakienne, afghane et yéménite), les embarras des puissances internationales et régionales, ainsi que le curieux bras de fer saoudo-iranien et ses conséquences dans le Golfe et dans toute la région.
L'approfondissement de la crise des systèmes politiques, économiques et sociaux pose avec force la question de l'alternative. Si celle-ci suscite de grandes attentes, elle se heurte à de puissants blocages. Aspirations et déceptions se renforcent réciproquement, au point de donner au phénomène un accent dramatique, dont la vague populiste reste la manifestation essentielle.
Parmi les facteurs et mécanismes générateurs se mêlent ravages de la " pensée unique ", poids des structures économiques, usures politiques, aveuglement face à la mondialisation, obsessions identitaires, malformations institutionnelles, échec de la gouvernance mondiale. La description des tentatives plus ou moins malheureuses d'alternance révèle la diversité de ces blocages. Des essais de dépassement, encore très fragiles, peuvent-ils néanmoins laisser poindre des lueurs d'espoir ?
Les chercheurs et journalistes réunis autour de Bertrand Badie et Dominique Vidal opposent l'analyse éclairée au constat fataliste, pour entrevoir l'avenir avec lucidité.
Ce livre reprend l'intégralité des textes publiés dans
L'état du monde 2018.
L'état du monde propose ici de nouvelles perspectives pour comprendre les inégalités contemporaines à l'échelle mondiale, régionale et nationale. S'appuyant sur de solides ressources statistiques et sur d'innombrables exemples, sur les cinq continents, les spécialistes qui ont contribué à ce volume en décortiquent les mécanismes et fournissent ainsi quelques pistes pour tenter de les combattre.
Depuis plusieurs années, et singulièrement après la crise financière de 2008, les inégalités sont redevenues un thème d'actualité. Des best-sellers internationaux se consacrent à cette question trop longtemps négligée. Des ONG publient des chiffres alarmistes qui illustrent le fossé croissant entre les pauvres, qui paraissent toujours plus nombreux et vulnérables, et les ultra-riches, qui ne savent plus comment dépenser leurs gigantesques fortunes.
D'Athènes à Caracas, de Madrid à New York, de Hong Kong à Ouagadougou, les mouvements populaires qui placent la lutte contre les inégalités au cœur de leur programme se multiplient et prennent de l'ampleur. Mais, derrière les slogans, comment appréhender et mesurer précisément ces inégalités qui pèsent de plus en plus sur l'agenda international ? Politiques, économiques, sociales, raciales, culturelles ou sexuelles : comment s'enchevêtrent les différentes facettes des inégalités ? Pourquoi les institutions internationales, elles-mêmes très inégalitaires, échouent presque toujours à atteindre les objectifs qu'elles se sont fixés en matière de " développement " ? Pourquoi l'accès à l'alimentation, au logement, à l'éducation ou à la santé reste-t-il à ce point inégalitaire ? L'injustice ressentie par de nombreuses populations favorise-t-elle les conflits et la violence politique ?
Pour cette édition 2020 de L'état du monde, les meilleurs spécialistes font le point sur la puissance réelle des États-Unis, dans un monde complexe où cartes et atouts sont redistribués.
En 1945, les États-Unis paraissent imbattables. Détenteurs exclusifs de l'arme atomique jusqu'en 1949, ils semblent dominer totalement le monde. À travers le plan Marshall puis la création de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), ils endossent le rôle de leader. Ils contrôlent le quart du commerce mondial et produisent la moitié de ce qu'ils consomment.
Le contraste est grand avec la situation actuelle. Il est vrai qu'entre-temps, les registres de puissance se sont diversifiés, les interventions militaires ont perdu de leur efficacité, et la mondialisation a définitivement brouillé les pistes, nouant des relations d'interdépendances inédites. On est ainsi passé, en quelque soixante-dix ans, d'un système quasi hégémonique à un système apolaire, fragmenté par une importante dynamique nationaliste, notamment depuis l'élection de Donald Trump.
Après avoir retracé l'histoire de la domination américaine, du XIXe siècle à nos jours, les auteurs en mesurent la portée et les potentielles failles dans les domaines militaire, politico-diplomatique, commercial, économique, scientifique et culturel. Enfin, l'analyse des rapports de Washington avec Pékin, Moscou, Bruxelles, Tel-Aviv, Riyad, Téhéran, etc. ou de ses prises de position face au défi climatique interroge sur la puissance réelle des États-Unis, dans un monde complexe où cartes et atouts se redistribuent à grande vitesse.
Un tour d'horizon des différents " points chauds " de la planète. Des clés pour comprendre les formes contemporaines des conflits (développement de la cyberguerre, retour de la piraterie, explosion de l'industrie des drones) et pour identifier les différents acteurs et les principales victimes : les populations civiles, les femmes, les migrants, la nature...
Congo, Somalie, Nigéria, Mali, Centrafrique, Syrie, Irak, Israël-Palestine, Ukraine... La fin de la guerre froide n'a pas laissé la place à un monde de paix. Deux décennies plus tard, plusieurs dizaines de conflits armés ensanglantent la planète. Si elles ressurgissent dans certaines parties de l'Europe, la plupart des guerres se déroulent aujourd'hui dans les pays du Sud. Et leur nature a profondément changé. Seule une minorité d'entre elles peuvent être décrites comme des conflits interétatiques. Les autres mettent aux prises un État, souvent déliquescent, et une ou plusieurs rébellions, avec pour enjeu le contrôle du pouvoir, du territoire ou des ressources naturelles.
Les divisions ethniques et religieuses alimentent ces nouveaux conflits. Mais ils s'enracinent surtout dans les conséquences de la mondialisation, qui enrichit les plus riches et appauvrit les plus pauvres. Dans la plupart des cas, les guerres du XXIe siècle procèdent de la décomposition institutionnelle et sociale, tout en s'inscrivant dans le cadre des rivalités entre les grandes puissances, anciennes ou nouvelles.
Véritable " roman de l'actualité internationale ",
L'état du monde révèle, au-delà de l'immédiateté de l'événement, les grandes tendances des changements à l'œuvre sur la planète.
Ce livre reprend l'intégralité des textes publiés dans
L'état du monde 2015.
L'état du monde propose une lecture historique et contemporaine du phénomène, nourrissant une analyse rigoureuse de ce retour des populismes.
Le terme de " populisme " est omniprésent dans la rhétorique politique comme sous la plume des journalistes et des chercheurs. Il semble pourtant aussi délicat à définir qu'à interpréter, conduisant parfois à des rapprochements douteux. En ces temps de fièvre populiste, il est donc décisif et urgent de se saisir du phénomène avec rigueur.
Quelle est la
genèse du populisme ? Les historiens nous aident à comprendre comment et pourquoi celui-ci apparaît par vagues successives depuis la fin du XIXe siècle. Des approches sociologique, politique et économique viennent compléter cette " mémoire ". Quels sont les
traits communs à ces expériences diverses, les symptômes – du culte du chef aux techniques de propagande démagogique –, les pratiques récurrentes ? Existe-t-il une ou des politique(s) populiste(s) cohérente(s) en matière économique, sociale ou étrangère ? Enfin, des
exemples contemporains, de Trump à Poutine, en passant par Chávez, Erdogan et bien d'autres, permettent d'appréhender très concrètement les expériences populistes actuelles. Pourrait-on parler d'un " moment populiste " de notre espace mondial ?
Les spécialistes issus de différents champs disciplinaires réunis par
L'état du monde 2019 proposent une synthèse informée et éclairante sur ce sujet brûlant.
Analyses et perspectives pour comprendre la question du pouvoir, plus mystérieuse que jamais. Quels sont les mécanismes réels de la puissance, comment sont-ils venus à se former, à s'entremêler ? Comment ont-ils débordé les communautés politiques nationales, leur espace constitutif, pour contribuer à organiser un monde aujourd'hui plus interdépendant que jamais ?
Fin du communisme, mondialisation et révolution numérique : en trente ans, le monde a changé radicalement. Mais qui le gouverne désormais ? Paradoxalement, la question du pouvoir paraît plus mystérieuse que jamais, au point de susciter des interprétations complotistes qui envahissent Internet. C'est pourquoi cet ouvrage a choisi d'en analyser les grands mécanismes. Il place au cœur de la réflexion cinq paramètres sensibles du système mondial – la tradition, le religieux, les institutions étatiques, l'économie et la mondialisation –, tout en déclinant les différents modes d'exercice du pouvoir.
Les États ne sont plus les seuls acteurs à prétendre dominer le monde. Avec la mondialisation, qui favorise la mobilité, bouleverse les relations sociales et engendre de nouvelles dépendances, les firmes multinationales et les réseaux défient les souverainetés étatiques, ce qui se traduit également par une apparence de fragmentation du pouvoir et des interdépendances de plus en plus complexes.
Grâce aux chercheurs et journalistes réunis autour de Bertrand Badie et Dominique Vidal, ce livre propose de nouvelles perspectives pour comprendre qui (et comment se) gouverne le monde. Afin d'en finir avec une géopolitique occidentalo-centrée qui ne permet plus de rendre compte de l'évolution d'un paysage international en plein bouleversement.
Pour prendre la mesure de la rupture consommée entre le politique et le social, L'état du monde 2013 en expose les manifestations et les retombées en termes économiques, sociaux, environnementaux, culturels ou encore diplomatiques et stratégiques, à travers les approches multiples des meilleurs spécialistes du champ international.
Du souffle des " printemps arabes " aux mouvements des " Indignés ", les sociétés entrent en scène. Tenues à l'écart du jeu politique pendant des décennies, exaspérées par l'austérité économique et par le verrouillage des institutions, éreintées par des guerres sans fin qui les affectent de plus en plus, elles réagissent. Au Nord comme au Sud, en dictature comme en démocratie, la circulation accélérée de l'information citoyenne et les capacités renouvelées de mobilisation libèrent la contestation populaire.
Alors que toute médiation politique est désormais suspecte, la force d'inertie des dirigeants peut-elle suffire à laisser passer la tempête sans que leurs habitudes en soient trop bousculées ? Cette cassure sera-t-elle à l'origine de véritables alternatives politiques nationales, régionales et internationales ?
Pour prendre la mesure de cette rupture entre le politique et le social, L'état du monde 2013 en expose les manifestations et les retombées en termes économiques, sociaux, environnementaux, culturels ou encore diplomatiques et stratégiques, à travers les approches multiples des meilleurs spécialistes du champ international.
Ce véritable " roman de l'actualité mondiale " révèle, au-delà de l'immédiateté de l'événement, la tonalité des changements à l'œuvre sur la planète.
Si les États-Unis restent le pivot des équilibres géopolitiques mondiaux, ils sont confrontés à des concurrences nouvelles. Comme les puissances européennes, profondément secouées par la crise économique. La montée en puissance de nouveaux mouvements sociaux, revendicatifs ou révolutionnaires bouleverse directement ou indirectement les fondements de l'ordre international hérité de l'après-guerre froide. L'état du monde 2014 se penche notamment sur la dynamique des puissances mondiales.
Alors qu'il est quotidiennement question des pays dits " émergents ", il convient de s'interroger sur la notion de puissance. Contrairement à bien des prévisions, la victoire de l'Occident dans la guerre froide n'a pas débouché sur une longue période de domination américaine. Si les États-Unis restent à bien des égards le pivot des équilibres géopolitiques mondiaux, la puissance américaine est confrontée des concurrences nouvelles. Un constat qui s'applique également aux autres puissances occidentales, en particulier européennes, profondément secouées par la crise économique. Cette évolution structurelle s'accompagne de la montée en puissance de nouveaux mouvements sociaux qui bouleversent directement ou indirectement les fondements de l'ordre international hérité de l'après-guerre froide.
L'état du monde 2014 évalue cette remise en cause de l'hégémonie occidentale par des puissances émergentes et par les " sociétés civiles ". La Chine, l'Inde, le Brésil et, dans une moindre mesure, l'Afrique du Sud et la Russie, se dotent à leur tour des atouts politiques, économiques mais aussi culturels et technologiques de la " puissance ". Quant aux mouvements révolutionnaires ou contestataires qui se multiplient à travers le monde, ils ont déjà des conséquences sur le modelage en cours de la nouvelle architecture mondiale.
Véritable " roman de l'actualité mondiale ", L'état du monde révèle, au-delà de l'immédiateté de l'événement, la tonalité des changements à l'œuvre sur la planète.
Cet ouvrage présente les concepts fondamentaux des didactiques en précisant leur définition, les questions auxquelles ils répondent, leurs intérêts ainsi que les problèmes qu'ils soulèvent ou les débats qu'ils suscitent.
Cet ouvrage présente les concepts fondamentaux des didactiques en précisant leur définition, les questions auxquelles ils répondent, leurs intérêts ainsi que les problèmes qu'ils soulèvent ou les débats qu'ils suscitent. Chacun des concepts est illustré par des exemples et accompagné d'une brève bibliographie renvoyant aux articles ou aux ouvrages essentiels qui ont contribuéà son élaboration ou son examen critique.Cet ouvrage constitue donc un instrument pour s'initier aux didactiques. En tant que tel, il peut être utile aux formateurs d'enseignants pour accompagner leur cours, aux étudiants qui se destinent à l'enseignement et préparent des concours de recrutement, aux enseignants et à tous ceux qui s'intéressent à l'éducation et à l'école. Il constitue, complémentairement, un outil critique qui dresse un état des lieux de ce domaine théorique en grande expansion. En tant que tel, il peut être utile aux chercheurs en sciences humaines et sociales qui s'intéressent aux phénomènes de transmission et de formation, à la culture scolaire et à ses mutations, aux relations entre école et société.