« La guerre industrielle » : Ariel aux enzymes contre Ala le détergent glouton, Esso et son tigre contre Super-Shell, les glaces Miko contre les esquimaux Gervais, les frigidaires Thomson-Houston contre les maîtres du froid italiens, IBM contre Control-Data, la France contre le cartel du pétrole : dans tous les secteurs de l'économie, les entreprises sont en guerre. Les armes de cette guerre sans pitié : les prix, l'innovation, l'espionnage, la publicité, la promotion des ventes, le marketing, le management. Nous sommes tous les spectateurs de ces luttes, mais nous en ignorons les dessous. « La guerre industrielle » vous dévoile les secrets de dix de ces guerres. Ce document économique, aux péripéties multiples, se lit comme un roman policier.
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Comment fabrique-t-on une purge en pays socialiste ? Selon quels mécanismes ? Et dans quels buts ? C'est à ces questions que ce livre tente de répondre. Sur la base d'un exemple concret : celui de la Pologne où, en 1968, une véritable chasse aux sorcières a été déclenchée aussi bien contre les communistes juifs que contre tous les intellectuels contestataires. Dans cette Pologne où ne vivaient que de 25 000 à 30 000 Juifs, on a soudain l'impression qu'il en existe des millions. A tous les échelons de la hiérarchie du Parti et du gouvernement, des cellules jusqu'aux ministères, les communistes de vingt ans comme les anciens de la guerre d'Espagne, tous ceux qui ont le malheur d'être d'origine juive ou d'être non-conformistes sont persécutés, emprisonnés, traqués. En plein printemps de Prague, l'antisémitisme est un moyen efficace pour museler la société. A six mois du congrès du Parti communiste qui verra naître un nouveau Bureau politique, l'antisémitisme est aussi l'une des armes de la lutte pour le pouvoir. On reproche au président du Conseil des ministres d'avoir dissimulé qu'il s'appelait Cymerman. Le nez busqué du ministre de la Défense devient suspect. On accuse le premier secrétaire du Parti, de sionisme parce que sa femme est d'origine juive. Pour reconstituer ce que fut l'enfer de 1968, Christian Jelen a rencontré des centaines d'émigrés en Suède, au Danemark, en Allemagne, en Autriche, en France, en Italie et en Israël. Il a dépouillé systématiquement les journaux de Varsovie et de la province. Ce livre est donc le montage de ce que les hommes ont vécu et vu, les dirigeants déclaré et les journaux publié. Il démontre que la purge est le sous-produit d'un système politique.
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Ce livre est d'abord un constat : le socialisme d'inspiration soviétique perpétue les aliénations que le régime capitaliste a commencé de développer. Si traumatisante que soit cette affirmation, elle n'est en rien scandaleuse, car non seulement des personnalités comme Pierre Daix en garantissent la véracité, mais les pièces à conviction du dossier existent : elles sont tirées de la Presse, pourtant censurée, des pays de l'Est, une Presse que Christian Jelen a systématiquement dépouillée pendant trois ans. Il n'est donc pas question ici d'aborder, une fois de plus, le socialisme soviétique par la terreur stalinienne et les grands procès des années cinquante, par les camps de travail forcé, les asiles psychiatriques et les épurations. Il ne s'agit que de la vie quotidienne de millions de gens anonymes, de l'absence de démocratie dans les entreprises, du règne des chefs petits et grands, des difficultés d'approvisionnement et de logement, des mille réglementations administratives qui obligent ceux qu'elles écrasent à tourner la loi. En partant de ces faits, on peut dire des sociétés d'Europe de l'Est qu'elles se caractérisent concrètement par l'inversion des valeurs qui furent à l'origine celles du mouvement socialiste. Ce livre nous fait vivre, impitoyablement, ce qui se cache derrière la théorie et les apparences : la détérioration des rapports entre les individus - violence, égoïsme sans scrupule, sont devenus des qualités sociales -, la pénurie qui engendre l'envie et le vol systématique de la propriété collective, la surveillance policière qui pousse les citoyens à se retrancher dans un individualisme exacerbé, l'insécurité monétaire des travailleurs qui les oblige au travail « noir », mieux rémunéré, le taux d'emploi très élevé des femmes qui entraîne un fort pourcentage de divorces et une baisse tragique de la natalité, sans parler des névroses, de l'alcoolisme et de la délinquance juvénile. Tous ces comportements, et bien d'autres rapportés ici, confirment l'urgence pour la gauche occidentale d'une analyse sans parti pris ni détour des expériences d'Europe de l'Est. Car seule une telle analyse permettra à d'autres expériences de voir le jour et de se développer d'une manière radicalement différente.
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Les dissidents ont presque tout dit sur le socialisme existant, et presque rien sur l'Occident. Qu'est-ce que l'Occident des dissidents ? Quelles réactions provoque le capitalisme chez ces témoins de l'âge post-capitaliste ? Comment jugent-ils ici la vie politique, économique et sociale, la société de consommation, la crise, la montée du chômage, la gauche, la droite, la conscience néo-féminine, écologique, régionale, l'aspiration auto-gestionnaire, la permissivité, la sexualité, bref tout ce qui fait les manchettes des journaux. L'homme qui vient de l'Est, et pour qui le socialisme existant est le quotidien, ne peut s'abstraire de ce qu'il a vécu en pays socialiste. Le faire parler de nous, revient toujours à l'écouter parler de lui. Mais, dans cette confrontation permanente entre deux réalités, nous sommes inévitablement apostrophés. Nos rêves, nos certitudes, ne sont pas ceux des gens de l'Est, ce serait plutôt leurs cauchemars...
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Lorsque les communistes prennent la tête d'une croisade pour les droits de l'homme, la paix, la justice, le progrès, il s'agit en fait de certains droits de l'homme, d'une certaine paix, d'une certaine justice, d'un certain progrès. Dans leur vocabulaire, le contraire des droits de l'homme s'intitule droits de l'homme ; le contraire de la paix, c'est la paix ; le contraire de la justice, c'est la justice. Le langage communiste, ou PCF, a le pouvoir magique de transformer le sens des mots les plus simples. C'est une véritable langue étrangère, qui n'est pas directement accessible au non-initié. En 25 leçons faciles, suivies d'exercices gradués, le PCF sans peine apportera au citoyen attentif, sans effort ni perte de temps, une bonne compréhension de ce langage trompeur. Le monde bouge vite et dans le bon sens, répètent sans cesse les dirigeants du Parti. À elle seule, cette petite phrase mérite un décodage. Et l'on sent bien qu'elle indique une urgence : en concluant un récent discours par Rira bien qui rira le dernier, Georges Marchais n'exprimait-il pas sa certitude d'une victoire foudroyante du socialisme importé ?
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Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Mis à part le Front national et quelques groupuscules, la France n'est pas seulement favorable à l'intégration, elle est restée fidèle, dans ses profondeurs, à sa tradition assimilatrice. Ainsi, Christian Jelen concluait-il son précédent livre Ils feront de bons Français. Pourtant, devant l'afflux des immigrés du tiers monde, des doutes et des inquiétudes se sont manifestés touchant les capacités de ces populations à s'intégrer, comme l'ont fait précédemment les immigrés d'origine européenne. Or, le moteur, ou le frein de cette intégration, se trouve dans la famille. Tout dépend d'abord de l'affection et de l'attention des parents envers leurs enfants, de leur attitude à l'égard de l'éducation, du rôle tenu par la femme, et de la considération qui lui est portée. Si Chinois et Viêtnamiens accordent une place privilégiée au savoir, c'est un peu moins le cas chez les Maghrébins dont l'intégration, bien qu'enclenchée, reste freinée par l'islam et le statut dévalorisé de la femme. Quant aux Africains, le principal obstacle à leur intégration est la polygamie, qui a pris une ampleur alarmante. Tels sont les résultats de l'enquête passionnante que Christian Jelen a effectuée sur le terrain. Les conclusions s'imposent d'elles-mêmes : il faut lutter contre l'éclatement et la déresponsabilisation des familles, et contrôler les flux migratoires.
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Comment, au nom des libertés, des droits de l'homme, de l'antiracisme, du respect des cultures, en vient-on à détruire la France républicaine ? Des universitaires, des artistes et des nostalgiques du ghetto, se prosternent devant des coutumes et des traditions étrangères à notre société, qui portent atteinte aux grandes valeurs démocratiques. Ici, on défend la polygamie légale. Là, on tolère l'excision, réduite à un différend culturel. Ailleurs, le port du foulard islamique ne serait qu'une petite affaire de look. Ailleurs encore, on plaide l'indulgence pour le crime d'honneur ommis par une famille musulmane, contre une adolescente. Et que dire de ceux qui osent comparer le sort des immigrés sans papiers, au destin des juifs sous l'Occupation ? À tous ceux qui refusent de vivre dans cette France déchirée, crispée sur ses différences, que tricotent les adeptes du multiculturalisme, faisant la fortune du Front national, le livre de Christian Jelen apporte des réponses claires. À partir d'une multitude d'exemples rigoureux, il réfute les arguments de ceux qui veulent mettre la République à la casse, faire de la France une mosaïque de pseudo-ethnies, et de l'État de droit un abominable État coutumier. Christian Jelen n'épargne aucun responsable, de droite ou de gauche. Ni le Conseil d'État, ni certains médias.
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