Malgré sa difficulté, la philosophie de Spinoza (1632-1677) a été sans cesse l'objet, depuis bientôt quatre siècles, de lectures passionnées, de controverses mordantes, d'interprétations audacieuses. Autant de raisons qui légitiment et justifient une introduction à Spinoza capable de prendre en compte la profondeur historique et conceptuelle de cette philosophie, autant que ses lectures et ses effets contemporains. Spinoza n'intéresse pas que les philosophes. Les écrivains (de Goethe à Borges, en passant par Flaubert et bien d'autres) le lisent et s'en nourrissent, les artistes aussi (de Vermeer à certains auteurs de bandes dessinées ou créateurs d'expositions contemporaines), les savants (Einstein en tête), les politiques (des conservateurs aux altermondialistes)... La pensée de Spinoza se diffuse aujourd'hui largement jusque dans des best-sellers (d'Irvin Yalom à Frédéric Lenoir).
Pour rendre compte de ce destin singulier, le présent ouvrage replace Spinoza dans ses principales généalogies philosophiques. Il donne un tableau complet et clair du système et des concepts. Il en montre l'originalité et la portée. Il constitue en cela la plus à jour des introductions à Spinoza.
30 prêts - 2190 jours
Accueillie dans la collection Major, la série Le Chemin des philosophes présente la philosophie comme un chemin à parcourir. Comprendre une pensée, c'est suivre son mouvement : celui-ci est désormais jalonné par de très nombreux sous-titres et intertitres, qui mettent en valeur sa cohérence et sa progression.
Ce volume explore la pensée de Jacques Rancière : depuis la Leçon d'Althusser, qui refuse d'opposer le savoir d'une science à l'illusion de l'idéologie, en passant par Le philosophe et ses pauvres, qui démasque les enjeux de pouvoirs du discours philosophique, Rancière interroge les conditions d'une émancipation réelle des hommes.
25 prêts - 3650 jours
La "déconstruction" reste la marque de la philosophie de Derrida et elle est entrée dans le langage courant, sans doute en partie par son caractère ouvertement paradoxal. Cet ouvrage cherche à montrer la variété et la richesse des débats contemporains autour et à partir de la déconstruction dans les domaines de la philosophie du langage et du linguistic turn, de la théorie de la communication, de la psychiatrie, de la psychanalyse, de la théorie esthétique, de la critique littéraire et de l'histoire de la philosophie. Est-il possible de tout "déconstruire" ?
25 prêts - 3650 jours
Réaborder la philosophie de Spinoza par la question de la qualité et de la quantité, c'est réinterroger son projet en lui-même : l'obstacle à l'idée de rationalité absolue est, en effet, pour Spinoza, l'ancienne notion de qualité qui, par nature, résiste à la mesure, à l'explication et à la comparaison. Pour ôter à la qualité son caractère occulte, il fallait construire des qualités non occultes (les attributs) ou construire un monde entièrement soumis à la quantité (les modes), ce qui nous renvoie au système achevé construit autour de la substance infinie ou Dieu. On comprend que, plus que des thèmes de la philosophie de Spinoza, qualité et quantité en constituent un enjeu central : en sondant l'ensemble des occurrences et aspects de ce couple notionnel, le présent ouvrage en met en évidence la portée, comme opérateurs de relecture du système spinoziste et de mise à jour d'aspects encore méconnus par l'abondante exégèse du spinozisme. La pensée de Spinoza confirme par là même l'actualité de la réflexion métaphysique qui la sous-tend : du statut de l'homme sans qualités à l'avance inexorable du mode numérique qui réduit la qualité à l'illusion, n'est-ce pas la condition contemporaine de la pensée qu'elle vient interroger ?
30 prêts - 3650 jours
Le spinozisme est par excellence, au XVIIe siècle, la philosophie de la nature - par où s'expliqueraient aussi bien le succès initial de Spinoza auprès des panthéistes et des libertins du XVIIIe, que ses prolongements dans la Naturphilosophie du XIXe, puis dans les diverses entreprises de « naturalisation » du XXe siècle.
Et pourtant, chez Spinoza comme dans l'ensemble de la philosophie moderne, la notion de « nature » s'avère bien plus mystérieuse et énigmatique que ne pourrait le laisser croire l'essor soudain, à la même époque, des « sciences de la nature ». Les études rassemblées dans le présent volume, issues des recherches les plus actuelles sur Spinoza, mettent en évidence la complexité, parfois la difficulté, d'une référence à la « nature », qu'il s'agisse de cosmologie, d'anthropologie, de morale ou de politique. Un miroir des pensées de notre temps ?
20 prêts - durée illimitée