L'art de la discussion, c'est l'art de la guerre.
38 stratagèmes d'attaque et de défense simples à appliquer : généraliser à outrance la thèse de l'autre, créer des diversions, attiser la colère de son adversaire... L'Art d'avoir toujours raison donne au lecteur les règles d'un jeu passionnant, où le langage est maître. Où l'habileté des mots et la ruse sont nos meilleures armes pour finir toujours vainqueur.
Traduit de l'allemand par Dominique Laure Miermont
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Dans la « Métaphysique de l'amour sexuel », tirée du Monde comme volonté et comme représentation, Arthur Schopenhauer (1788-1860) considère l'amour comme une ruse suprême de la volonté de vivre (Wille zum leben), qui se sert de l'individu pour perpétuer l'espèce. Avec un malin plaisir, le philosophe détruit une à une les illusions de la passion amoureuse.
Bien avant Freud, le misanthrope amateur de jolies femmes insiste sur la puissante force motrice de la sexualité.
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Selon une opinion répandue, l'art nous détournerait de la réalité. Les oeuvres d'art seraient autant d'échappatoires commodes, de modes d'évasion privilégiés d'un quotidien étouffant. Mais que le monde créé par l'artiste soit le produit de son imagination, cela suffit-il pour en conclure qu'il se réduit à l'expression d'un point de vue purement individuel, nécessairement subjectif, capricieux et fantasque ? Dans « Du génie », tiré du Monde comme volonté et comme représentation, Arthur Schopenhauer (1788-1860) montre, bien au contraire, que quand l'artiste accompli nous « prête ses yeux pour regarder le monde », il nous offre l'opportunité de le voir enfin tel qu'il est. Car, « dans le particulier voir toujours le général, voilà le trait caractéristique du génie ». Dès lors, si l'art nous détourne de la réalité, c'est seulement d'une réalité superficielle et étriquée, que faussent les exigences de nos besoins et notre recherche utilitaire. Le monde pourtant ne saurait s'y réduire. L'art du génie est ainsi le véritable parent de la philosophie : il ouvre à un dévoilement plus large et plus juste, de nous-mêmes comme de ce qui nous entoure.
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« La pensée de la cessation de notre existence [...] doit raisonnablement aussi peu nous attrister que la pensée que nous n'aurions jamais existé. [...] Il faut envisager la vie comme une sévère leçon qui nous est infligée. »
Confronté au néant de la vie qui mène inéluctablement à la mort, Arthur Schopenhauer, dont la philosophie est en grande partie un effort pour sortir de l'idéalisme, s'interroge sur ce primat de la Volonté, ce régime d'instincts, de pulsions et de désirs aveugles, qui nous pousse, malgré tout, à vouloir vivre.
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Traduction de l'allemand par Adolphe Bossert. Ce recueil est une sélection de lettres adressées par Arthur Schopenhauer à son principal disciple et légataire testamentaire, Julius Frauenstädt - il sera son premier éditeur (posthume). Bien qu'il doute constamment de ses capacités intellectuelles et surtout de son dévouement, le philosophe en fait l'« archi-évangéliste » de sa propre doctrine. Cette correspondance, qui s'étale sur douze ans (de 1847 à 1859), est le lieu des confidences les plus intimes et des coups de gueule les plus incongrus. Schopenhauer, qui orchestre savamment sa gloire naissante, y déverse tous azimuts sa bile accumulée et se réjouit comme un enfant des signes annonciateurs du triomphe de sa pensée - dont il n'a jamais réellement douté. D'une franchise rare, au point d'être souvent blessante pour leur destinataire, ces lettres sont d'un grand intérêt. Elles donnent à voir un homme fort peu bouddhiste, toujours à l'affût de la moindre allusion, même critique, à ses écrits et avouant sans vergogne son intérêt pour les phénomènes paranormaux. Notes et postface par Yannis Constantinidès.
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« Le seul aspect de la femme révèle qu'elle n'est destinée ni aux grands travaux de l'intelligence, ni aux grands travaux corporels. Elle paie sa dette à la vie non par l'action mais par la souffrance, les douleurs de l'enfantement [...] ; elle doit obéir à l'homme, être une compagne patiente qui le rassérène. »
Dans son Essai sur les femmes (1851), Arthur Schopenhauer, célibataire endurci, défend les conceptions les plus rétrogrades de la femme pour justifier la domination masculine. Mais, pour échapper au cauchemar du mariage, le philosophe n'hésite pas à imaginer une étonnante solution : « Le Ménage à trois » ; vibrant plaidoyer en faveur de la polygamie, ce court texte inédit, tiré d'un manuscrit de 1822, constitue une charte du bien-vivre ensemble qui assurerait au genre humain le bonheur.
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"L'homme est un animal métaphysique", lance Arthur Schopenhauer, adaptant la définition d'Aristote pour aussitôt exposer que tous ne se comportent pas de la même façon à la perspective de leur mort certaine. Il y a ceux qui se satisfont des fables et contes consolants offerts par les religions, et il y a ceux, taraudés par l'inexplicable mystère de l'existence, qui questionnent incessamment le monde. C'est cette seconde catégorie d'hommes qui assignent à la philosophie la plus haute et la plus urgente des exigences. Alors, pour Schopenhauer, la philosophie ne saurait être "pour rire" une activité d'universitaires amateurs de spéculations. Il entend pratiquer une philosophie au pied du mur.
La question classique des rapports de la philosophie et de la religion,métaphysiques concurrentes qui ne peuvent se rapprocher l'une de l'autre sans se dénaturer et s'affaiblir, trouve chez Schopenhauer (1788-1860) un éclairage inédit. « Sur le besoin métaphysique de l'humanité » est tiré du du chapitre XXVII des Suppléments au Monde comme volonté et comme représentation.
Traduction de l'allemand par Auguste Burdeau, revue, annotée et postfacée par Christophe Salaün.
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