« La pensée de la cessation de notre existence [...] doit raisonnablement aussi peu nous attrister que la pensée que nous n'aurions jamais existé. [...] Il faut envisager la vie comme une sévère leçon qui nous est infligée. »
Confronté au néant de la vie qui mène inéluctablement à la mort, Arthur Schopenhauer, dont la philosophie est en grande partie un effort pour sortir de l'idéalisme, s'interroge sur ce primat de la Volonté, ce régime d'instincts, de pulsions et de désirs aveugles, qui nous pousse, malgré tout, à vouloir vivre.
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« Le seul aspect de la femme révèle qu'elle n'est destinée ni aux grands travaux de l'intelligence, ni aux grands travaux corporels. Elle paie sa dette à la vie non par l'action mais par la souffrance, les douleurs de l'enfantement [...] ; elle doit obéir à l'homme, être une compagne patiente qui le rassérène. »
Dans son Essai sur les femmes (1851), Arthur Schopenhauer, célibataire endurci, défend les conceptions les plus rétrogrades de la femme pour justifier la domination masculine. Mais, pour échapper au cauchemar du mariage, le philosophe n'hésite pas à imaginer une étonnante solution : « Le Ménage à trois » ; vibrant plaidoyer en faveur de la polygamie, ce court texte inédit, tiré d'un manuscrit de 1822, constitue une charte du bien-vivre ensemble qui assurerait au genre humain le bonheur.
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