Trois verbes pour décrire le déroulement d'un des actes les plus fondamentaux, les plus automatiques, les plus adaptés, les plus fréquents que l'on peut réaliser comme celui de la prise d'un objet. Cet acte, si simple pour un adulte, exige du bébé la maîtrise difficile, mais néanmoins rapide, de ses capacités perceptives et motrices. Voir et toucher sont deux façons de percevoir un même objet par des modalités sensorielles très différentes. Elles sont pourtant coordonnées, dès la naissance, et le bébé ne vit plus dans un chaos mais dans un monde unifié et organisé. L'auteur de l'ouvrage confronte les différentes approches dans lesquelles sont étudiés la vision et le toucher chez le bébé dans la première année de la vie. Elle réalise simultanément une synthèse des recherches sur la sensori-motricité et la coordination des perceptions. C'est dans ce second domaine qu'elle a contribué à révéler, par ses nombreuses expériences sur les nourrissons, une coordination perceptive visuo-manuelle précoce.
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Le nouveau-né, quasi aveugle à la naissance ? Une idée reçue. Dès ses premières minutes de vie, il possède les fonctions visuelles essentielles pour interagir avec son environnement. Sa vision progresse ensuite de jour en jour : le bébé apprend alors à voir. Cette Petite Pomme met en avant l'importance de cette modalité sensorielle dès le premier âge dans tous les apprentissages et la nécessité de dépister et de prendre en charge le plus rapidement possible les troubles visuels qui peuvent survenir chez l'enfant.
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Toucher pour connaître est-ce possible ? est-ce utile ? est-ce nécessaire dans certains cas ? Le toucher est une modalité dont l'apport, du point de vue cognitif, a donné lieu à des appréciations très diverses et mêmes contradictoires. La dominance de la vision est si importante que l'apport du toucher a été considéré comme mineur et restreint à des domaines spécifiques. Les processus à l'oeuvre dans la perception tactile de l'environnement ont fait l'objet d'évaluations divergentes. Les connaissances évoluent rapidement. Le projet de cet ouvrage est de faire le point sur ce que l'on sait actuellement des processus perceptifs tactiles et des relations que cette modalité entretient avec les autres modalités, en particulier la vision. Le toucher se distingue de la vision et de l'audition en ce qu'il est une modalité de contact dont les récepteurs sont répartis sur tout le corps. Cette qualité a des conséquences dont l'enchaînement est à l'origine de presque tous les problèmes débattus dans cet ouvrage. Le caractère successif ou séquentiel du toucher a frappé depuis longtemps les observateurs et a été opposé à la simultanéité de la vision. Le percept tactile final dépend de la qualité des mouvements d'exploration effectués et de la qualité de la synthèse mentale faite à l'issue de l'exploration. Ce sont les régions les plus mobiles et les mieux dotées en récepteurs sensoriels qui sont les plus performantes dans le domaine tactile : région buccale très utilisée par les nourrissons de par leur immaturité motrice, puis chez le sujet plus âgé les mains, vrai système perceptif haptique chez l'adulte. Extraits de l'introduction
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